Livre IV chapitre 1
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LIVRE IV - CHAPITRE 1

YAHVE-ELOHIM, LA BETE BIBLIQUE "666" TENTACULAIRE, ET « ADAM ET EVE »

Les livres bibliques hébraïques (le Yahviste, IX è siècle avant J.-C. et l 'Elohiste, VIII è siècle avant J.-C.) nous rapportent cette notion fondamentale : avant même la création de l'humanité, donc le couple "Adam et Eve", l'ancêtre des humains terriens, Yahvé-Elohim commence par façonner la Bête ou plutôt les Bêtes (Dragons ou monstres primordiaux mythiques). Cette bête ou le Serpent tortueux biblique a reçu ainsi en premier la toute puissante intelligence divino créatrice de Yahvé-Elohim. La suite de l'histoire biblique sur les origines de la Création nous révèle que les Dragons (monstres primordiaux) sont devenus des adversaires et des vaincus de Dieu à l'origine du monde avant même la naissance de l'humanité terrienne, les descendants d'Adam et Eve.
En effet, l'histoire élohiste biblique nous révèle dans la Genèse I et II, les Sept jours de la Création dont le Cinquième jour mémorable. Il est écrit : << Ensuite Elohim dit : "Que les eaux grouillent d'un grouillement d'animaux et de volatiles volant au-dessus de la Terre, à la face de la voûte céleste !" Et ainsi en fut-il : Elohim créa les Dragons géants et tous les animaux reptiles dont les eaux grouillent de toute espèce. Et Elohim constate que c'était là une bonne chose. Après quoi, Elohim les bénit en ces termes : Soyez féconds et multipliez vous, jusqu'à remplir les eaux de la mer ! Que les oiseaux également se multiplient sur la Terre !" Il y eut donc un soir, puis il y eut un matin : le Cinquième jour.

Ensuite Elohim dit : "Que la Terre produise des bestiaux de toute espèce : bestiaux, reptiles et bêtes sauvages de toute espèce !" Et ainsi en fut il : Elohim fit les bêtes sauvages de toute espèce; les bestiaux de toute espèce, et tous les reptiles du sol, de toute espèce. Et Elohim constate que c'était là une bonne chose.
Enfin Elohim dit : "Faisons l'humanité à Notre image, comme une réplique de Nous, pour qu'ils régissent les poissons de la mer et les oiseaux du ciel, les bestiaux et toutes les bêtes sauvages et tous les reptiles qui rampent sur la Terre" Elohim créa donc l'humanité. "A l'image d 'Elohim, Il la créa ! Il les créa mâles et femelles
!
>>.
Un rapide coup d'œil  spirituel sur le commencement de ce Cinquième jour, il est important de savoir que ce jour créatif débute par le soir (ou la nuit) en plein monde ténébreux et finit par le jour en plein monde lumineux avec l'arrivée du couple humain, mâle et femelle ou Adam et Eve. Plus détaillé encore, le IV è Livre d'Esdras, ouvrage juif de la fin du Ier millénaire avant J.-C. qui fait partie des "Pseudépigraphes", très proche de la Bible par le ton et l'idéologie, mais qui n'ont pas été reçus dans le canon des Livres Sacrés, nous apprend (VI, 47-52) : <<Au Cinquième jour (de la Création), Tu donnais ordre à la Septième partie du monde, où (par Ton commandement) avaient été rassemblées les eaux (inférieures) de produire animaux, volatiles et poissons. Et ainsi en fut-il : l'eau muette et inanimée produisant ces animaux, selon l'ordre divin, afin qu'à ce sujet les peuples racontent Tes merveilles. C'est alors que Tu mis à part deux êtres vivants que Tu appelais, l'un Behémoth et l'autre Léviathan.

Tu les séparais l'un et l'autre car le septième partie du monde, où l'eau se trouvait rassemblée, ne pouvait les contenir (ensemble). A Béhémoth, Tu donnais pour habitation une des six parties du monde qui avaient été asséchées le Troisième jour (de la Création), celle où se trouvent mille monts. A Léviathan, Tu donnais (pour résidence) la septième partie du monde, la partie humide (la mer). Tu les conserveras pour servir de pâture à ceux que Tu voudras et au moment où Tu voudras...
>>.
Nous connaissons ici un peu plus détaillé sur l'existence des deux Monstres Primordiaux prénommés Behémoth et Léviathan. Ces deux dragons - serpents ne pouvaient donc pas vivre ensemble dans la masse d'eau prévue. Dieu est obligé de les séparer en deux, Dieu confiait à Behémoth la partie sèche où se trouvent les montagnes, à Léviathan le fond de la mer. Ces deux bêtes vont être sacrifiées par Dieu pour Sa gloire cosmo-planétaire en l'honneur de Ses Créatures et Amis donc l'Humanité libre et sage à la Fin des Temps.
Malheureusement, l'Histoire écrite soi-disant sacrée en ce bas monde nous a prouvé le contraire des vœux  pieux du Dieu des Juifs, le "Connu", le Très - Haut, en tant que Dieu d'Israël et des armées célestes. En effet, elle nous a appris qu'en ce bas - monde, l'humanité politico-religieuse gouvernante, soi-disant croyante en Dieu Un, le "Connu" et Très - Haut, a bien usurpé Son Nom Connu pour nourrir les deux Monstres Primordiaux avec le sang humain des descendants d 'Eve (ou de la Première Femme Humaine et Terrienne ) en quantité incalculable pour assouvir leur soif de pouvoir absolu et de façon impunie, tout en accusant Eve de tous les péchés du monde. Alors que Dieu le Connu, en tant que le Très - Haut a pu vaincre et anéantir les deux Monstres, ses créatures premières antérieures au couple d'Adam et Eve, laissant seule l'Humanité entre ciel et terre ; nos gouvernants, chefs des nations et des églises de toutes les confessions religieuses, par effet de miroir, avec tête à l'envers, ont ressuscité et bien nourri Behémoth avec du sang des tibétains, qui meurent bêtement sous les crocs et les griffes du Dragon rouge communiste chinois, et ont rassasié Léviathan avec une quantité pas possible de cadavres des boat people vietnamiens flottant et immergeant en Mer de Chine et dans l'Océan du Pacifique, des Hutus et Tutsis provenant de la génocide rwandaise, des cambodgiens massacrés par millions par les Khmers rouges, etc.
Mythiquement, nous apprenons que dès leur arrivée au monde originel, les deux Monstres Primordiaux ne reconnaissaient pas l'autorité de Dieu. Les textes bibliques nous rapportent la scène d'un combat titanesque dès l'origine du monde entre Dieu et ses deux créatures bêtes monstrueuses dans ces trois extraits : 
"Il a tracé un cercle à la face des Eaux, Juste aux confins de la Lumière et des Ténèbres ! Les colonnes du ciel vacillaient, épouvantées par Sa menace ! De (toute) Sa vigueur, Il a fendu la Mer : par Son Intelligence, Il a vaincu Rahab ! Son souffle a fait briller les Cieux, Sa main a transpercé le serpent tortueux !..." (Job, XXVI, 10-13)

"C'est Toi qui as brisé la Mer par Ta puissance, broyé les têtes du dragon sur les Eaux ! Toi qui as fracassé la tête de Léviathan, pour le donner en pâture aux squales de la mer ! C'est Toi qui a creusé les sources, les torrents, asséchés les fleuves intarissables ! C'est à Toi qu'est le jour, à Toi aussi la nuit ! Toi qui as mis en place la lumière et le soleil ! Toi qui as implanté toutes les bornes de la Terre ! Toi qui as modelé et l'été et l'hiver !...
" (Psaumes LXXXIV, 13-17).
"Debout ! Debout !Entoure toi de force, bras de Yahvé ! Debout comme autrefois, aux âges archaïques ! N'est ce pas Toi qui a fendu Rahab, Toi qui as implanté toutes les bornes de la Terre ! Toi qui as modelé et l'été et l'hiver !..." ( Psaumes, LXXXVI, 13 –17 ).
D'après ces sources bibliques, la Bête "sommet terrestre" ou Behémoth se nomme aussi Rahab, qui fut le Serpent tortueux occupant la partie sèche, le sixième du monde haut perché ou la montagne de l'Himalaya. Cette Bête possède aussi une intelligence proche de Dieu-Yahvé. Par contre Léviathan ou la Bête serpent tortueux du royaume de la mer est puissante en force physico musculaire. Dieu a dû utiliser toute Sa puissance divino surnaturelle pour terrasser ces deux bêtes Monstres Primordiaux. La fusion de l'intelligence de Behémoth et la puissance physique de Léviathan réalisera la naissance de la Bête biblique 666 ou l'Antéchrist de la Fin des Temps, qui sera à l'origine de la Grande Tribulation de l'humanité terrienne "bête religieuse moralement non libre", confirmant par la même occasion le sens donné à cette inscription anté-biblique, déchiffrée sur le bas-relief d'un temple babylonien : " Les hommes ne sont que l'ombre de l'Homme, l'Homme n'est que l'ombre de Dieu " (L'Homme ici avec le grand "H" désigne forcément l'Homme Créé ou "Adam-Bélial", l'Homme infernal robotique sans - peur, avec logiciel - programmation trilogique "Obéissance, Chasteté et Pauvreté", qui cherche pourtant à apprendre à s'aimer, à se libérer de son monde robotique pour pouvoir accéder à la Lumière Incréée "Ayn-Soph" d'un "Adam-Kadmon" ou Homme Créateur ). La différence entre l'Homme Créé (Adam-Bélial) et l'Homme Créateur (Adam-Kadmon) est bien définie à travers ce texte issu du haut monde (Dialogue avec l'ange) :
"Alpha - Oméga - Oméga - Alpha.
L'Homme Créé est entre le commencement et la fin
.
L'Homme Créateur se situe entre la fin et le commencement
.
Entre le commencement et la fin est le Temps.
Entre la fin et le commencement, l'Eternité.
La fin de l'an passé est commencement du nouveau.
La fin du monde passé est commencement du nouveau.
Le miracle est entre Oméga et Alpha.
Depuis les temps les plus reculés, l'homme fête ce qui ne peut pas fêter.

La porte de la voie étroite est Oméga - Alpha
.

Celui qui désire la franchir dans le temps avec son corps, entre dans la mort.
Celui qui franchit en Esprit, hors du temps, entre dans l'Eternité
."
L'Homme Créé "Adam-Bélial", est un reflet sombre de l'Homme Célesto-Créateur "Adam-Kadmon". Pôle inversé d'Adam Kadmon, l'Adam Bélial de certains occultistes est l'émanation ténébreuse. C'est la chute vertigineuse, plus bas que le cercle terrestre lui-même. Adam Bélial n'est pas le diable, ni un démon quelconque (quoique Bélial passera ensuite pour un des princes de l'Enfer dans la démonologie occidentale). Il doit être considéré plutôt comme le principe de l'Enfer. Comme l'archétype de l'Homme infernal, de même qu'Adam Kadmon est le prototype de l'Homme céleste, dont la définition est : "Ce qu'on appelle l'Homme Céleste ou la première manifestation divine n'est autre chose que la forme absolue de tout ce qui est ; la source de toutes les autres formes, ou plutôt de toutes les idées ; en un mot , la pensée suprême, le Verbe". C'est le Verbe, la Parole jaillit de la Lumière "Ayn-Soph" dès les débuts du monde.
C'est bien de cet Homme, "Bulle - Pensée" première et cosmo-céleste, qu'A.D. Néel, protestante convertie au Bouddhisme tibétain, écrit : « Toutes les voies sont vaines et folles ; l'homme est une bulle à la surface de l'océan .... UNE BULLE QUI PENSE ET QUI A, mesquine, l ' ORGUEIL DE SES PENSEES ... »(Carnet des notes à Calcutta, le 14 Mars 1912). Une pensée n'est jamais bruyante, c'est bien d'elle, que Marcel Brion écrit : « Le silence descend, se pose, se dépose sur les êtres et les choses comme quelque chose de palpable, de matériel, presque comme une sorte de poussière ». De ce silence - pensée créatrice a jailli, dans la baignoire le verbe "Euréka" d 'Archimède, accouchant ainsi la formule magique sur la poussée dynamique de l'eau, base de l'existence des bateaux de toutes natures naviguant sur l'eau, sous l'eau et dans l'espace cosmique, le monde du silence avec des milliards et des milliards de poussières d'étoiles, qui cherchent à se relier en réseau donnant forme à l'Arbre de la Vie cosmo-planétaire avec ses différentes racines terrestres à âmes évolutives soumises à la Loi de la jungle, son corps vertébro – centro – et -  périphérique avec ses deux Cerveaux :
- soit celui de gauche au stade reptilien, donc ténébro - ombrageux d ' Homme Créé "Adam Bélial", ANDROGYNE, INCHANGEANT et PERMANENT, qui est en lutte de façon  permanente et n'est jamais en paix avec lui-même depuis qu'il a vendu corps et âme à Lucifer, le Malin Porteur de Lumière Alpha - Christ, pour être programmé selon un programme - logiciel déterministe et illogique, c'est-à-dire "une Vie, un Amour, un Dieu apocalyptique et un seul Paradis", dont les places sont réservés d'avance et uniquement pour les justes juifs, les baptisés chrétiens et les martyrs - assassins islamiques caractérisés par la soumission totale à l'autorité hiérarchique supérieure à la verticale avec pouvoir absolu et dictatorial, et qui cherche à anéantir sa part féminine, à soumettre l'humanité terrienne tout entière, les créatures de Yahvé Elohim, surtout les descendants d 'Eve (ou la Femme), à ses caprices - principes de l'Enfer et à avoir une relation de type sado - masochiste avec ses élus
- soit celui de droite d'un Adam-Kadmon et son corps séphirothique humain et authentique cherchant à préserver sa part féminine et à se transformer en trois êtres humains, trilogiques et christiques, c'est-à-dire à se scinder en trois Etres divino-humains, donc le Nouvel Eternel , Nouveau Enfant Trilogique et Christique, de "Cœur - Lumière" pur Ayn-Soph, d'âme de Yéoshua Père Eternelle et d 'Esprit Saint Alpha-Christ, le Saint des Saints ; la Sainte Femme - l'Eternelle et Mère des dieux – humains – et – sages, qui tient le Nouveau Enfant dans ses bras et dont le beau visage féminin se cache depuis toujours derrière les différentes couches et formes de Maya-Prakriti ; et le Saint Esprit Bêta, la carte joker de Dieu, le Sans Nom, qui fait le lien "juste milieu" entre Adam Bélial et Adam Kadmon, s ‘immobilisant et se cachant derrière le voile du Feu Serpent (= Kula-Kundalini ), c’est – à – dire au tréfonds de l'âme "anima mundi" d 'Eblis, l'ange - génie d'Allah, le responsable du verbe "Eurêka" d’Archimède et de toutes les idées fixes mais géniales des hommes scientifiques moralement libres de tous les dogmes scientifico – religieux, intégristes et fondamentalement obscurantistes. Le Saint Bêta se tient immobile à la base de la moelle épinière de tout homme microcosme, et qui n'attend que le moment propice, c'est-à-dire à l 'Instant Sacré et Eternel, se situant entre Oméga - Alpha, pour jaillir en pleine lumière sans ombre, d’essence pur "Ayn-Soph-Aur" et s'accoupler dans la joie - félicité avec l'âme humaine éternelle de la Femme ( = Eve protoplasme), donnant naissance ensemble du sang neuf, pure lumière "Ayn-Soph" circulant à volonté à travers le "Cœur - Lumière" du Nouveau Enfant, Nouvel Eternel.
Les hommes, gouvernants dictatoriaux et dogmatiques, sans souplesse d'esprit ne sont que l'ombre de l'Homme Créé, d'où leur obscurantisme politico-religieux – et – dogmatique et conflictuel jusqu'à l'absurdité rituelle et symbolique des guerres inhumaines, infernales sur terre, répétitives et très meurtrières à travers l'histoire écrite du monothéisme, du nazisme, du communisme, etc. Esclaves de leurs pouvoirs, ces Hauts dignitaires tyrannisent leurs peuples "moutons de Panurge", qui se laissent mener par les bouts du nez pour offrir leur sang à la Mère Patrie, au Bon Dieu, à l'Empereur, à la Révolution, etc. ; tous ont mordu depuis belle lurette dans l'hameçon bien tendu et fermement tenu par le "Pêcheur Noir" et Ombre du Malin et Porteur de Lumière dont le nom fut connu comme Lucifer, l'Egal du Très - Haut, "ange - diable" d'esprit pur, dur, sadique, dogmatique, très ordonné et ritualiste extrême. De ce "Pêcheur Noir", Ombre de Lucifer, il est écrit :
"Dans la main du "Pêcheur Noir", l'hameçon.
L'appât : les pensées humaines.
Ne l'avale pas, poisson, sinon ta bouche se déchire !
Le poisson meurt et le "Pêcheur Noir" sourit.
Son sac se remplit, son butin y est entassé.

La roue tourne, l'âme s'assombrit, le cœur  se serre." (Dialogues avec l'ange)

Lucifer ou la Lumière - Ombre, l'essence vito - infernale de l'Homme Créé, régnait ainsi en Maître absolu entre le Commencement et la Fin du Temps bibliques. Les hommes, tous sans exception, qui vivent à l'intérieur du monde de l'espace temps (monde voilé par l'esprit de la mort -"Dame Abîme"), furent pris aux pièges du Malin "Pêcheur Noir","Lumière - Ombre incréée de l'Homme Créé", qui a tout fait pour rester éternel et être l'Egal du Très - Haut, en guidant l'humanité, soi-disant pieuse, croyante et pratiquante de toutes les confessions religieuses ( le monde des âmes religieuses, pures et dures), créatures humaines vivantes, mâle et femelle,  à l'image de Yahvé Elohim, au fin fond de l'Abîme, pour nourrir Satan l 'Enfant Diable, qui n'attend qu'une brèche - tapis rouge soit totalement remplie de sang humain, et largement ouverte pour reprendre vie et éternellement, suite à son baptême sanguin chaudement répandu à la fin des temps bibliques et pieusement offert par les soi-disant martyrs et serviteurs de Dieu, d'esprit religieux dogmatique, intégriste et moralement non - libre.
Heureusement, de tel scénario n'aura pas lieu, car la fin des temps bibliques arrive bien en cette fin XX è siècle de l 'E.C.; elle annonce la fin du règne de l'Homme Créé avec son corps "Arbre qliphothique", à têtes de démons, donc Samael, Asmodée, Bélial, Lilith, LUCIFER (=Empereur), etc., qui suçaient goulûment la sève de l'arbre, rouge de sang humain, très bien fourni par les guerres et autres génocides contre l'humanité terrestre, les "Créatures - bêtes – religieuses – et -  moralement - non - libres", faites à l'image des Elohim. De cet arbre qliphothique,  corps ténébreux  de l'Homme Créé, le Coran nous le révèle en ces termes (Sourate XXVII, v.62-69) : « C'est un arbre qui pousse du fond de l'Enfer. Ses cimes sont comme si c'étaient des têtes de démons. Les réprouvés en seront nourri et s'en rempliront le ventre. Là dessus ils boiront de l'eau bouillante et puis ils retourneront au fond de l'Enfer. Ils voyaient leurs pères égarés et se précipitaient sur leur pas. Une grande partie des peuples anciens s'étaient déjà égarés avant eux ».
Désormais, à l'orée du III è Millénaire, l'Arbre qliphothique va être arraché en totalité et jusqu'à ses moindres racines du Mal très bien entretenues par l'humanité politico-religieux – intégriste - et - ritualiste extrême, pour que débute le règne de l'Homme Créateur, avec Son Corps d'un Adam Kadmon, "Arbre Séphirothique", caractérisé par l'ouverture totale de ses 10 Séphiroth (ou attributs divins, et humains authentiques), et dont la sève circulante est Pure Lumière Incréée et sans ombre ( = pur « Ayn – Soph – Aur » kabbale, symbole de l 'Esprit Religieux, Non - Dualiste, Un et Indivisible, Créateur avec Son Libre Arbitre. C'est le rejaillissement ultime du "vent - souffle" puissant de l 'Esprit divin, Esprit de Vérité et de Liberté, Esprit de Justice et de Paix, Esprit d'Amour passionné et infini, bien dirigé par le "Souffle Silencieux et Créateur" du Manu - Démiurge, "force d'Inertie" du monde sans espace/temps, qui dirige et accompagne énergiquement ce souffle d 'Esprit divin non - dualiste vers l'espace terrestre après avoir passé un sacré bout de temps au fin fond de l ‘âme universelle, cosmique, ténébreuse et éternelle de la Bête « 666 » - la Bête de l ‘Apocalypse et prophétique  ( = mula – kundalini ).
Selon Krisnamurti (1895-1986), "Créer, ce n'est ni faire des enfants, ni faire des tableaux, ni écrire un poème, ni confectionner un mets délectable. Tout cela n'a rien à voir avec la création, c'est simplement le résultat d'un talent, d'un don particulier, ou de l'acquisition d'une technique spécifique. Inventer n'est pas créer. La création ne survient que lorsqu'on est mort au temps, c'est-à-dire lorsqu'il n'y a pas de lendemain. La création ne peut avoir lieu que lorsqu'il y a concentration absolue d'une énergie d'où est exclu tout mouvement intérieur ou extérieur ". "Ainsi, lorsque a lieu cette concentration d'énergie qui ne découle pas de l'effort, et lorsque cette énergie n'est animée d'aucun mouvement dans aucune direction, c'est à ce moment-là qu'est la création. Et cette création est la Vérité, Dieu - quel que soit le nom qu'on lui donne - le mot n'a alors plus d'importance. Alors cette explosion, cette création, est paix ; une paix qu'on n'a pas à solliciter. Cette création est beauté. Cette création est amour."
Sous le règne de l'Homme Créé, l'humanité terrestre est sous l'emprise du déterminisme et emprisonnée à l'intérieur du monde de l'Espace/Temps ; elle invente donc l'Acteur céleste, primordial, dualiste, et créateur sans le Libre Arbitre, égréggoriquement réel en Yahvé Elohim, grâce au don du souffle inventif inné. De ce souffle, Michel Serres écrit : "Le souffle inventif donne seul la vie, car la vie invente. L'absence d'invention prouve par contre épreuve l'absence d'œuvre  et de pensée. Celui qui n'invente pas travaille ailleurs que dans l'intelligence bête ailleurs que dans la vie - mort ". L'auteur de Tiers Instruit, rejoint Krisnamurti, dans la définition du verbe "Créer", en écrivant ceci : "Créer veut dire aller vers les mains de l'ouvrier divin à l'aube des temps. Inverser le temps. Eviter toute appartenance : fuir non seulement toute groupe de pression mais aussi toute discipline scientifique définie, campus local et savant dans la bataille globale et sociétaire ou retranchement sectoriel dans le débat scientifique. Ni maître donc, ni surtout disciple."
L' "ouvrier divin à l'aube des temps" n'est autre que le chef de file des Elohim - Démiurges et Fils de Lumière. Ni Christ, ni Adam Kadmon, ni Prajapâti ne fabriquent le monde. Il ne faut voir en eux que le principe fondamental, le prototype exemplaire. Tout au plus peut-on les imaginer comme le grand Architecte qui dessine le plan général de l'Univers. L'ouvrier bâtisseur est un autre. L'Homme Céleste demeure hors concours, illuminé par le rayonnement "Ayn-Soph-Aur" de son Père-Mère, le Dieu Inconnu ou le « Sans Nom » - « Sans Forme » hindou, ou le « Tao » de Lao-Tseu, illuminant à son tour tous les mondes d'en dessous. Il tamise la Lumière Incréée, mais il ne saurait en faire nul usage créationnel. Issu du Principe, Adam Kadmon, l'Homme célesto-androgyno - primordial, est Acte, mais il n'est pas encore Action. En lui sont tous les bras, toutes les jambes, tous les yeux, les bouches et les oreilles. Toutes choses en tant qu'elles sont des possibilités, mais nulles d'entre elles en tant que réalités existantes. Il lui manque le Visage - Cerveau humain, ce sera à l'humanité terrestre de l 'envisager à travers leur action – œuvre   ici-bas, soit un Visage - Cerveau Reptilien de " Bête - Dragon - monstre - célesto - primordial " à têtes multiples et caméléon, ayant commis l'acte d'inceste sur ses petits et qui leur demande de se tuer pour qu'il puisse jouir de la Vie Eternelle à l'image de l'Homme - Créé ( = Adam – Bélial ), soit un Visage - Cerveau authentiquement humain, éternellement jeune et angélique, d 'Homme - Créateur pour qu'il puisse le partager avec Amour et Paix avec ses semblables de formes humaines des deux sexes ici-bas, qui vivent désormais sous le signe du Verseau, caractérisé par la force de l'Immanence, ou le "Feu Féminin" de l'Eternelle, c'est-à-dire le composant "force d'Inertie" et féminine d 'Adam Kadmon, qui avait bien du mal à se désolidariser totalement de son composant dualiste, le "Feu Masculin" qui est sous l'emprise - déterminisme du "Feu Serpent" cosmique (= la Mula Kundalini), dont son ère se termine avec le Kali Yuga, laissant place désormais au Satya Yuga, dont le caractéristique principal sera la naissance de l'Homme - Individu doté réellement du Libre Arbitre avec "Action créatrice", et de la Vie Eternelle tels les Elohim. De l' "Individualité", avec son étincelle Lumière "Ayn-Soph", tant décriée et crainte par les chefs politico-religieux dictateurs, les descendants du Serpent biblique, d'esprit religieux - intégriste, il est écrit (Dialogues avec l'ange) :
"La surface du globe est ondoyante.
L'eau, la mer la recouvrent.
Le sommet de la montagne émerge.

Le sommet de la montagne, l'île, c'est l ' Individualité
.
La multitude reste sous l'eau. "
La masse des "moutons de Panurge", faisant partie de troupes d'assaut, communautairement bêtes, méchantes, et moralement non - libres, des organisations intégristes et extrémistes, se comporte ainsi tels des moutons enragés agressant sur commande autrui – les individus moralement libre. Sans Individualité, cette multitude de communautés "moutons de Panurge" bien solidaire à contre - sens, "reste sous l'eau" pour être noyée comme des rats à la fin des temps tout en priant bêtement et inutilement pour demander de l'aide à leur soi-disant ange - gardien, lors de l'Apocalypse prophétique. Dès 1944, en Hongrie et vers la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le monde supérieur et angélique avait pourtant prévenu ce bas - monde en annonçant ceci (Dialogues avec l'ange):
"Atteignez ce nouveau degré !

Sans l ' Individualité, l'air est vide
.
Le pied des Anges cherche en vain des sommets, des îles où se poser.

L'Individualité est le sol le plus pur
.
Elle n'est pas aboutissement, mais fondations
."
Les anges célestes, les non - déchus, cherchent à porter secours au monde terrestre, dont l'humanité terrienne soumise, rampante et reptilienne, qui a perdu leur dignité dans des conflits meurtriers cycliquement répétitifs et infernaux, indignes d'êtres humains, surtout pour les soi-disant "élus" de Bon Dieu, le Sans Nom ou l'Inconnu - Silencieux. Ils exaltent l'Humanité - Individualité à les aider dans leur tâche sur - humaine, c'est-à-dire à se transformer en "sommet", en " île" vivante pour les accueillir tel un roc stable au milieu de l'immensité infinie de l'océan cosmique, qui fut rempli de larmes et de sangs humains. Leurs épées et leurs mains angéliques ne devront plus entachés de sang d'où qu'il vient, sans quoi ils risqueront tous de s'abîmer au fin fond de la Fosse, la voie sans issue et sans retour vers la Vie Eternelle, pure Lumière "Ayn-Soph-Aur" originelle de Dieu le Sans Nom, non - dualiste, non - esclavagiste, non - ritualiste et Juste Milieu en tout "Homme Authentique", des deux sexes ici-bas, c'est-à-dire Homme – Masculin - spermatique et Femme – Féminin – ovarienne.
Le Verbe ne crée pas le monde, il en sépare les éléments jusque là soudés. Il divise l'androgyne primordial en fait deux parts mâle et femelle. Dans la hiérarchie des principes, le Séparateur se tient au-dessous du Modeleur (ou dans certains cas des Modeleurs). Et pour maintenir la cohésion et assurer la Rédemption de l'œuvre  accomplie par un autre, il suscite un Législateur (Manu, Elias-Artista, etc.), des Messies, des "incarnations" diverses. Car le Modeleur n'est pas tant s'en faut, le fidèle allié, il est souvent rebelle, parfois le Diable même. Ebloui par l'illusion qu'il est Dieu même, il tend par orgueil, à obscurcir sa "création" et voile pour nous le visage du vrai Dieu. C'est pourquoi tant de traditions lui opposent un sage Législateur,  un ange gardien du monde mandaté par le Verbe.
L'idée de Démiurge n'est pas dénuée d'intention métaphysique. Archonte ou démiurge, le créateur par procuration permet de conserver sa pureté originelle au principe divin. Dieu, perfection des perfections, n'est pas responsable des imperfections mille fois relevées dans le contexte de la création universelle ; tout ce qui est imparfait peut être attribué au démiurge. D'ailleurs un combat constant illustre les relations de ce type de démiurge avec Dieu mécontent de l'incohérence de la "création". C'est dans cette optique que certains religieux intégristes ont vite fait d'assimiler le Démiurge au Mal. Le plus célèbre de tous les démiurges, diablement coloré injustement comme ange déchu par l'humanité islamique, se prénomme Eblis, l '"ange - génie" d'Allah (ou Celui qui a osé dire non à Allah, et qui ne se prosterne pas devant Adam biblique sur ordre d'Allah). Seul Eblis connaît la date, le terme fixé d'avance avec Dieu Allah ; c'est bien le même Eblis, en tant que Génie du Plein, qui enseigne aux fils de Caïn l'art de bâtir des villes et de forger les métaux. Quant à l'utilisation de toutes ses inventions, à finalité guerrière, elle fut l'œuvre de l'humanité politico-religieuse-intégriste-bête-et-moralement-non-libre, les soi-disant  Serviteurs - Esclaves sans savoir de l 'Egal du Très - Haut, "Lucifer", le Malin Porteur de Lumière et Créateur de l'Homme Créé avec "Tête à l'Envers" malheureusement, d'où des rites païens anti - Yahvé Elohim, caractérisés par des  prosternations, courbettes, et autres adorations superstitieuses des statues, des idoles, des icônes, etc.
A travers le temps horizontal d'autres démiurges sont connus ; c'est l 'Archi - démon des Manichéens qui fabrique Adam et Eve ; c'est Loki le Scandinave qui attaque aux dieux dans leur forteresse ;Yahvé-Sabaoth est le "cruel Dieu des juifs", avec le "Œil  pour œil  et dent pour dent", il n'a rien à envier à Tarichée, fils de Sabaoth et d 'Adamas, à Ialdabaoth, le "Fils du Chaos". Les démiurges ont mauvaise réputation. Par contre, Prométhée, voleur du feu céleste, est un Démiurge soi-disant bienfaiteur de l'humanité ; il n'empêche qu'il est supplicié sur un rocher du mont Caucase. Quant à Enki, le démiurge sumérien, en tant créateur et sauveur de la race humaine ; Il  a osé affronter seul la Grande Assemblée des grands dieux et est devenu adversaire de son frère, le divin Enlil, l ' "Amateur de Fille humaine et Vierge", qui a hérité de droit divin la planète terre en héritage et par tirage au sort ; et Enki est chargé d'organiser la vie sur la surface de la terre au profit d 'Enlil. Une embrouille s'est développée entre Enki et Enlil, suite au Premier Grand Déluge Exterminateur de la race humaine, qui est déclenchée par l'Assemblée des Grands dieux aux ordres d ' Enlil. Gilgamesh, le Super Sage et sa famille n'ont la vie sauve que grâce à l'aide d ' Ea/Enki, qui le prévient par songe pour fabriquer le premier Arche, analogue à celui de Noé biblique, échappant ainsi au Premier Déluge connu sur terre. Le Super Sage a pu accéder ainsi en premier, bien antérieure à Hénoch (ou Enoch) et à Elie biblique, à la Vie éternelle, grâce à l'aide d ' Ea/Enki.
Esotériquement, le Démiurge prend un sens plus élevé : agent actif dépourvu de forme et omniprésent, il n'a pas modelé le monde, il le modèle à perpétuité comme principe d'identité et caution interne des spécialisations psycho-biologiques. Le Démiurge est intermédiaire entre la loi céleste et la réalité terrestre. C'est la force qu'il anime qui soutient le monde manifesté et dirige son déroulement harmonieux. C'est lui qui imprime sa direction au mouvement cyclique et assure la juste évolution des espèces. Il est Modeleur parce qu'il préside à la manifestation sub-céleste ; mais il est aussi Législateur par le fait qu'il maintient le code primordial des lois et des mythes sur lesquels le monde est fondé.

Certaines fonctions démiurgiques sont parfois confiées à l'homme lui-même qui participe ainsi pour une part plus ou moins importante à la "création" sur le plan terrestre
. Auteur des mondes, Prométhée ne sera pas sans héritiers et les pierres lancées par son fils Deucalion et par sa nièce Pyrrha donnerait naissance à l'humanité nouvelle, moralement libre et non esclave au monde des dieux. La Genèse elle-même associe étroitement l'homme à l'œuvre de Dieu (Genèse, II, 19-20) : "Et Yahvé qui avait formé du sol tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, les fit venir vers l'homme pour voir comment il les appellerait, et que pour que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l'homme. Et l'homme donna des noms à tous les animaux domestiques, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs".
Toutes les traditions accordent l'importance au fait de "nommer", d'où le rôle majeur dévolu à Adam dans l'Eden. Dans le récit sacerdotal de la Genèse, Elohim, "dit", Elohim "appelle" ; la création n'est pas produite par un acte de Dieu, mais par sa parole. D'ailleurs Adam est "le fermier de Dieu" ; il travaille et garde le Jardin (Genèse, II ,7 et 13) . Après l'exil hors de l'Eden et enfin le Déluge, Noé à son tour prend la relève et assure la pérennité de la création en construisant l'Arche salvatrice et en y présentant un couple de chacune des espèces animales présentes dans le monde. Une deuxième et permanente "création", noachite, cette fois, est mentionnée implicitement par l'Ancien Testament. Noé est l'arrière-petit-fils de cet Hénoch, le seul des neuf descendants d'Adam de qui la généalogie biblique ne nous dit pas "qu'il mourut", mais bien "qu'il marcha avec Dieu et qu'on ne le vit plus, car Dieu l'avait pris". Cet Hénoch peut être confondu avec son homonyme de la généalogie de Caïn, le bâtisseur d ' Henochia, la première cité biblique.

Il existe ainsi dans la race adamique une filiation proto-démiurgique
, Hénoch en tout cas ne "mourut pas" et une légende beaucoup plus récente prétend qu'il habite un des sommets de l'Himalaya en compagnie d ' Elie, qui, lui non plus, n'est pas mort puisqu'il a été ravi au ciel sur un char de feu. Ils reviendront parmi nous à la fin des Temps. Ils viendrons donc en témoins de la dissolution du cycle cosmique. A ce sujet, un rapprochement est facile à faire entre le sommet himalayen et l'antique Méru hindou, entre Manu, le gardien du cycle et le Législateur, et Elias Artista, cet Elie qui dans la tradition occidentale est l'ange gardien de notre planète. Cet ange gardien est à l'image - prototype de l'Homme Créateur "Adam Kadmon", le Grand Humain, celui dont Jean de Jérusalem nous le décrit prophétiquement en ces termes dès le XI è siècle :
"Lorsque ce sera le plein de l 'An Mille qui vient après l 'An Mille
Les hommes auront enfin ouvert les yeux
Ils ne seront plus enfermés dans leurs têtes ou dans leurs cités
Ils se verront et s'entendront d'un point à l'autre de la terre
Ils sauront que ce qui frappe l'un blesse l'autre

Les hommes formeront comme un grand corps unique

Dont chacun d'eux sera une part infime
Et ils constitueront ensemble le cœur
Et il y aura une langue qui sera parlée par tous et il naîtra ainsi,
enfin, le Grand Humain."
La terre entière avec l'Humanité terrestre constitueront bien le cœur  du Grand Humain, "Adam Kadmon", le Verbe, d 'Esprit religieux désormais "Créateur et Non - dualiste", qui est totalement opposé à l 'Esprit religieux intégriste et dualiste de l'Homme Créé "Adam Bélial". En effet, une différence de taille existe entre l' "esprit religieux créateur et non dualiste" de celui "religieux intégriste et dualiste". Selon Krisnamurti : "L'esprit religieux n'a pas de croyances, pas de dogmes ; il s'attache à un fait, puis à un autre : l'esprit religieux est donc aussi un esprit scientifique. Mais en revanche, l'esprit scientifique n'est pas un esprit religieux. L'esprit religieux inclut l'esprit scientifique, mais il ne suffit pas que l'esprit soit rodé aux connaissances scientifiques pour qu'il soit religieux pour autant. L'esprit religieux s'intéresse à l'existence humaine dans sa totalité, à son fonctionnement global, et non pas à une fonction particulière. Le cerveau, lui, s'intéresse à une fonction particulière : il se spécialise. Il fonctionne dans le cadre d'une spécialité, comme chez le scientifique, le médecin, le musicien, l'artiste, l'écrivain. Ce sont ces techniques spécialisées, dont le champ est très restreint, qui sont responsables des divisions non seulement intérieures, mais extérieures (...) Là où il y a spécialisation, il y a donc finalement contradiction, et aussi un rétrécissement de l'esprit ; ainsi fonctionne le cerveau."
L'esprit religieux non - dualiste, non - dogmatique est ouvert, et donne naissance à l' " homme religieux ", dont la vraie définition est donnée ici, par Krisnamurti : "L'homme religieux est bien entendu celui qui est à la recherche de la vérité, et non celui qui lit et cite la Gitâ, ou qui se rend au temple chaque jour - ce qui n'a évidemment rien à voir avec la religion, mais n'est qu'une contrainte, un conditionnement imposés à la pensée par la société "(La vérité ici devra être la Vérité Ultime, bien au-delà du Nirvana bouddhique ou la Vérité Absolue). L'esprit religieux de Krisnamurti est sur la piste de Dieu, l'Inconnu ou le « Sans Nom » hindou, Celui dont le Rig Véda décrit en ces termes : "D'où toute création tire son origine, Lui, qu'il en soit l'auteur ou ne le soit pas, Lui qui observe du plus haut des Cieux, Lui le sait ou peut être ne le sait-il pas".
De tel Esprit religieux est bien différent de celui des intégristes religieux de toutes   les tendances confessionnelles, dont la définition est sublimement analysé par le sage maître indien en ces termes : "L'esprit religieux de tout intégriste est aveugle à la beauté ; le tenant de l'orthodoxie n'a pas du tout conscience de l'univers dans lequel il vit - de la beauté de l'univers, de la beauté de la terre, de la beauté de la colline, d'un arbre, du sourire qui éclaire un visage harmonieux. Pour lui, la beauté n'est que tentation ; pour lui, la beauté, c'est la femme, qu'il doit éviter à tout prix pour pouvoir trouver Dieu. Un tel esprit n'a rien de religieux, parce qu'il n'est pas sensible au monde qui l'entoure - à sa beauté, à sa laideur.... L'esprit qui n'a donc pas, en soi, conscience de cette beauté, ne peut pas avancer sans cette qualité de sensitivité qui est absolument indispensable ".
L'esprit religieux de tout intégriste est enfermé dans le dogme dualiste entre le Mal et le Bien ; il ne voit qu'une partie – fragment historiquement évolutive de la Vérité et non Celle Globale, Une, Métaphysique et Ultime.
Poursuivons l'histoire biblique de la Création, les textes du récit du soi-disant "Péché originel"  nous révèlent la mésaventure fâcheuse du premier couple humain, Adam et Eve, dont les théologiens et autres exégètes "Pères de l'Eglise Universelle" l'ont interprétée et ont accusé Eve, la Mère de l'Humanité terrienne, d'avoir commettre un tel péché, en se laissant  tentée par "le serpent très intelligent et diablement malin". Nos religieux intégristes ont oublié que historiquement, c'était bien eux, qui furent pris aux pièges du « Pêcheur Noir » - Adam - Bélial, l 'Ombre de Lucifer, pour devenir des esclaves du pouvoir soi-disant Représentant et Serviteur de divin Dieu, le Très - Haut, commettant ainsi des fautes sans nombre à travers l'histoire des guerres de religions. Ils ont répandu du sang humain de leurs différents peuples pieux pour nourrir Satan, tout en accusant Eve de commettre le Péché Originel.
De quoi s'agit-il au juste ? Tous nouveaux venus après les bêtes au beau milieu du Jardin d'Eden, le premier couple humain est bien nu par rapport au serpent tortueux, bien drapé de sa tunique de peau colorée et brillante de sang froid. La tunique de la bête est renouvelable. Il est écrit dans la Genèse : << Or, tous les deux étaient nus, l'homme et sa femme ; mais ils n'en avaient mutuellement pas la moindre honte. Mais le serpent, le plus rusé de tous les animaux sauvages que Yahvé avait fait, s'adresse à la femme : "Elohim a bien dit : vous ne mangerez d'aucun des arbres du Jardin ? "Et la femme répondit au serpent : "Des fruits de tous les arbres du Jardin nous pouvons manger ; c'est seulement du fruit de l'Arbre qui est au milieu du Jardin qu'Elohim a dit : "Vous n'en mangerez pas ! Vous n'y toucherez pas ! Autrement vous mourrez !" Et le serpent de répondre à la femme : "Mais non ! Vous ne mourrez pas du tout ! Seulement Elohim sait bien que lorsque vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme Elohim, capable de discerner Bien et Mal".

Et la femme, voyant que (cet) arbre était agréable à manger et appétissant au regard, et qu'il était avantageux, ce même arbre, pour devenir (plus) intelligent, prit donc de ses fruits, et en manger ; elle en donna aussi à son homme, auprès d'elle, lequel (en) manger. Dès lors, leurs yeux s'ouvrirent et ils comprirent qu'ils étaient nus, aussi attachèrent-ils les feuilles de figuier pour se faire des pagnes.
Ils entendirent alors les bruits (des pas) de Yahvé-Elohim, qui se promenait dans le Jardin, à la brise du jour, et devant Yahvé-Elohim, l'homme et sa femme se cachèrent entre les arbres du Jardin. Mais Yahvé-Elohim interpelle l'homme : "Où es-tu ?" lui dit - Il. Et lui de répondre : "J'ai entendu le bruit (de) Tes (pas) dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu. Aussi me suis-je caché ! " "Mais répondit - Il, qui donc t'a expliqué que tu étais nu ? Aurais-tu mangé de cet arbre dont je t'avais interdit de manger ? Et l'homme répondit : La femme que Tu avais mis auprès de moi, c'est elle qui m'a donné de l'arbre, dont j'ai mangé ! Yahvé-Elohim dit alors à la femme : Qu'as tu fait là ? Mais la femme : C'est le serpent qui m'a appâté, dit-elle, et j'ai mangé !"
Et Yahvé-Elohim dit au serpent : Puisque tu as fait cela soit maudit entre tous les animaux et bêtes sauvages! Sur ton ventre tu marcheras et de terre tu nourriras, tous les jours de ta vie ! J'établis une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et la tienne : elle te visera à la tête et toi tu la viseras au talon !
>>.
En goûtant au Fruit de l'Arbre de la Connaissance, la femme (Eve) et son homme (Adam) ont acquis la sagesse divino - humaine et leurs descendants humains sont devenus des immortels, qui quêtent l'Absolu en la Vie éternelle et la Vérité Ultime de toutes choses et de l'origine de toutes les origines. L'acquisition du Savoir fut une arme à double tranchante ; elle impose de la vigilance spirituelle pour échapper aux pièges tendus par le Malin Serpent qui cherche lui-même à vivre éternellement comme tout être vivant et parlant. D'où des conflits perpétuels entre les descendants du Serpent très intelligent, esclaves de leurs pouvoirs ici-bas, avec leur Q.I.(Quotient Intellectuel ) élevé, ne cherchant qu'à viser le talon de l'Humanité - les descendants de la Femme, et ceux de la Femme qui cherchent simplement à vivre heureux en tant qu'être humain profane intuitivement croyant à leur immortalité, c'est-à-dire à plusieurs vies ici-bas et une seule et éternelle au ciel. Pour vivre éternellement au ciel, il faut réussir l'examen d'incarnation cyclique et terrestre. Le test pour la vie éternelle est vraiment impitoyable pour tous, donc le Dieu Un - le connu et le manifesté en tant que le « Verbe – qui – s’est – fait – chair », les dieux, les anges, les hommes, etc.
En résumé, le souffle inventif du Serpent, associé à du sang humain "moutons de Panurge", accouche ainsi la race d'homme prédéterminée, religieuse intégriste, et  moralement non – libre, qui vise, depuis la nuit des temps, le talon des individus, descendants de la Femme, en inventant de toute pièce l'Histoire ahurissante concernant le "Péché Originel d'Eve". Les descendants de la Femme "Eve", avaient bien du mal à trouver la tête du Serpent, qui s'est métamorphosé et caché bien dans des statues des pères des nations, et autres dictateurs - tyrans, ainsi que dans des images sacrées, et autres Saints suaires largement affichés sur des panneaux de propagande, médiatiquement filmés, photographiés et fixés par des yeux physiologiques de pieux pèlerins, et autres yeux électroniques numérisés qui les ont inondés pêle-mêle sur les réseaux d'informations électroniques, type Internet, etc., pour être idolâtrer par la foule des peuples "moutons de Panurge", poissons bien trop aveuglés par leur faux - savoir, qui mordent à pleins dents dans l'hameçon du "Pêcheur Noir", l 'Ombre du Malin Porteur de Lumière.
Donc, jusqu'à ce jour, en cette fin XX è siècle de  l 'E.C., les descendants de la Femme ont bien du mal à viser la tête du Serpent pour pouvoir l'anéantir. Ils ne font que détruire des statues et autres images des hommes dictateurs et autres tyrans sur terre à travers l'histoire des révolutions bien sanglantes et de façon cyclique pour nourrir encore et encore la puissance de notre Serpent ainsi que les descendants de celui-ci qui tiennent les rênes de la plupart des nations terrestres pour mener tout droit l'humanité terrienne au fin fond de la Fosse, tout en leur promettant le chemin de la vie éternelle paradisiaque. La planète terre, toute entière, est quadrillée ainsi de toute part par les bras tentaculaires de la Pieuvre Noire qui s'active pour déclencher bêtement l'Apocalypse finale et prophétique.
La Bête "666" de l'Apocalypse, ainsi revigorée, grâce à l'apport d'une quantité pas possible de sang humain provenant des génocides et autres crimes contre l'humanité, se repaît de ces cendres. Elle est bien nourri, suite aux fautes sans nombre de l'humanité dirigeante soi-disant nationaliste, politico-religieux intégriste, les têtes régnantes des 3/4 des nations terrestres, qui marchent à pas cadencés avec têtes à l'envers depuis plus d'une centaine d'années. Du fin fond de son monde éggrégorique, le Maître Jésus des Visions Esséniennes nous prévient de nous méfier de la Pieuvre en ces termes : << Le Principe de Rome est intemporel. Je pourrais l'appeler de tout autre nom, du nom p. ex. de chacun des dictateurs que cette Terre a portés et porte encore aujourd'hui. Je pourrais l'appeler même du nom du tyran qui s'agite sublimement en tout être humain et qui est à la racine de la souffrance. Dans l'Histoire de votre humanité, ce principe s'est toujours exprimé à son point culminant de façon périodique ... et voici qu'à nouveau vous les portez à son paroxysme ... mais avec une démesure qui s'annonce à la hauteur de l'enjeu.
"Il y a environ un siècle et demi que ce processus s'est engagé de façon radicale. C'est un mécanisme qui se base sur les moyens d'action de la Pieuvre : une tête et de multiples bras capables de s'engager dans toutes les directions.
"Il s'agit d'une Organisation Tentaculaire prétendant régir tous les domaines de la vie , de l'intime au collectif. C'est une organisation qui fait de vos incohérences son terrain d'action. Elle vous a progressivement invités à entrer dans le Jeu dont vous ignorez l'ampleur, les règles et le but. C'est elle qui décide des guerres et des trêves, c'est elle qui vend les armes mais aussi ce qu'il faut pour panser les plaies. C'est elle qui fait nommer les chefs d 'Etat, nombre de responsables religieux et vous dit ce qu'il convient de croire ou de rejeter. C'est elle aussi, qui, déjà, décide de votre santé physique et psychique tout en vous laissant l'illusion de gérer votre vie. C'est elle qui chaque jour vous distrait de mille façons afin de vous donner la sensation de pouvoir saisir le bonheur. C'est elle, enfin qui vous éloigne de vous-mêmes par l'omniprésence de ses bras faussement protecteurs. En vous aidant à cultiver le "Moi Je", elle fait de vous un numéro parmi d'autres, un anonyme de plus sur l'interminable liste des manipulés.
"Le Principe de Rome ne tolère le droit d'exister qu'à ceux qui coulent dans le moule du bon citoyen. Son trône est fait de dogmes. La Rome historique, voyez-vous, a toujours été la farouche adversaire du Principe Christique, c'est-à-dire en d'autres termes, de la résurgence de "ce qui vient" en chacun. Après avoir tenter d'étouffer sur le "terrain" la Force qui animait le Maître Jésus et Ses Frères Esséniens, elle a fait mine d'accepter cette dernière afin de l'englober, de la vicier et finalement de l'étouffer de l'intérieur jusqu'à ce que l'humanité ne bénéficie plus aujourd'hui que d'une image déformée et appauvrie de l'Enseignement Christique.
"Ce faisant, cette même Rome historique qui s'est faite aujourd'hui religieuse se révèle devenir une alliée de choix du Gouvernement de Domination mondiale ... Elle est devenue une Pieuvre à l'intérieur de la Pieuvre, purement politique au sens manipulateur du terme. Il est nécessaire qu'elle aille jusqu'au bout du chemin qu'elle a emprunté tout comme il est nécessaire que chaque homme et chaque femme expérimente l'impasse personnel de son orgueil, de ses chapelets de mensonge et de ses pulsions de pouvoir.
"Cette Rome historique est désormais Vaticane, mes amis ...>>
La malédiction que Yahvé-Elohim a jetée sur les descendants d 'Eve et ceux du serpent biblique ne sera absout qu'à la fin des Temps, le terme fixé d'avance entre Dieu Allah, l'Inconnu et Eblis, l'ange - génie d'Allah et Démiurge. Dieu, l'Inconnu laisse la liberté totale aux deux parties, celle de l'Homme Créé et celle de l'Homme Créateur, de fourbir leurs armes et leurs tactiques. La victoire finale reviendra au camp dont l'un de leurs membres arrivera à acquérir la clef de la sagesse absolue préexistant à toute œuvre  de Dieu.
L'acquisition de cette  clef de Sagesse absolue nous permet de comprendre et de déchiffrer tout le contenu emmagasiné et éparpillé à travers le monde, provenant de la Boîte de Pandore, dont il ne resta au fond que l'Espérance depuis la curiosité intempestive d 'Epiméthée ( le premier homme et époux de Pandore, la première femme créée par Héphaïstos), qui ouvrit la boîte fatale, d'où s'échappèrent les Biens et les Maux. La mise en ordre, des Biens et des Maux, avec chacun à sa place originelle, bien casé à l'intérieur de la Boîte de Pandore, nous permet d'accéder à la Vérité Ultime de toutes choses et de toutes les origines, dont celle de l'existence de l ' Homme Créé ,"Ombre de Dieu" ( ou le "Pêcheur Noir" – « Adam – Bélial ») qui fut la cause première des Biens et des Maux sur la terre.
Dans un des passages cosmogoniques les plus récents de la Bible, tiré d'une partie du livre des Proverbes probablement postérieure au VI è siècle avant J.-C., Jean Bottero, assyriologue, note ce passage textuellement traduit sur l'existence de cette sagesse surnaturelle préexistant à tout œuvre  de Dieu et qui se présente à nous, l'humanité, les descendants d 'Eve, comme la force ultime qui a présidé à l'activité entière du Créateur ( Proverbes, VIII , 22-30) :"Yahvé m'a établie en tête de Ses œuvres, antérieurement à (tout) ce qu'Il a fait depuis toujours ! Je fus fondée depuis l'Eternité, dès le principe, avant les origines de la Terre : Quand l'abîme n'existe pas, j'avais été enfantée, quand il n'y avait ni les fontaines ni les sources de la mer ; avant que fussent implantées les montagnes ; avant les collines, j'avais été enfantée ! Il n'avait pas encore fait la Terre, ni la campagne, ni même les éléments de la poussière du monde ! Quand Il consolida les Cieux, j'étais là, quand Il déploya les Nuées, là haut, quand Il imposa à la mer ses limites, quand les eaux ne franchissent jamais le tracé ; quand Il établit les fondements de la Terre, j'étais à Ses côtés, inséparablement..." 
Comment faire pour acquérir cette clé de sagesse surnaturelle et purement spirituelle ? Où se trouve-t-elle ? Qui la connaît ? Il est écrit (Job, XXVIII, 23-27) : << Mais la sagesse, d'où provient-elle ? Quelle est le gîte de l'intelligence ? Personne n'en connaît le chemin : on ne la trouve point sur la terre des hommes. L'abîme dit : "Elle n'est pas en moi !" Et l'océan : "Pas avec moi !" Mais Elohim en sait le chemin : Lui seul connaît où elle gîte ! Quand Il embrassait du regard tous les confins du monde, et contemplait tout ce que couvre le ciel, quand Il fixait le poids des vents et jaugeait les eaux à la mesure, quand Il marquait un terme à la pluie et une route aux roulements du tonnerre c'est alors qu'Il l'a vue et cotée, qu'Il l'a créée et percée du regard . >>
Elohim connaît l'emplacement exact de cette clé de sagesse surnaturelle. Pourquoi donc, Elohim ne donne-t-il pas cette clé de sagesse aux sages humains, pieux du peuple élu ? Un texte biblique sur la Genèse nous révèle sur le pourquoi de ce silence mystérieux de la part d'Elohim : <<Yahvé-Elohim se dit alors : Voici l'homme devenu comme l'un d'entre nous en matière de discernement du Bien et du Mal. Pourvu que désormais il n'aille pas plus loin, ne prenne en sus de l'arbre de vie, n'en mange et ne vive à jamais". Aussi le chasse-t-il du Jardin d'Eden, pour travailler la terre dont il avait tiré. Et ayant expulsé l'homme, Il établit à l'orient du Jardin d'Eden, les Kérûbim et la Flamme du Glaive flamboyant pour garder le chemin de l'Arbre de Vie...>>
Yahvé-Elohim ,Ange - Créateur et Démiurge - Séparateur, à la base de la décoration paradisiaque du Jardin d'Eden sur ordre impérieux, volonté de Dieu Eternel, l'Inconnu "Ayn-Soph-Aur" ( l 'Esprit double androgyne et primordial, le metteur en scène "Lumière Incréée", l'Essence vitale et éternelle du Verbe "Homme Créateur" ) craigne ainsi avec raison que les descendants d'Eve, donc le "Je suis" , arriveront un jour à leur dépasser en puissance spirituelle découvrant ainsi le pot aux roses, c'est-à-dire la Vérité Ultime sur les origines de toutes les origines de toutes choses et de tous les êtres. Aucun des Elohim, anges créateurs perfectionnistes ne voulaient avoir de sexe spirituel féminin comme Eve, qui a osé goûter la pomme (fruit) de l'arbre de la Connaissance. La suite de l'histoire de la Genèse nous montre que Yahvé Elohim a bien raison d'avoir peur de la curiosité d'esprit des descendants d 'Eve, qui cherchent par tous les moyens pour retrouver le chemin de l'arbre de Vie , malgré les embûches, les Kérûbim et la Flamme du Glaive flamboyant.
Le Coran, nous a appris que, à part Eblis, l'ange génie d'Allah et Démiurge - Modeleur (Celui qui n'a pas prosterné devant Adam sur ordre d'Allah), tous les autres anges, sans aucune exception, ont prosterné devant le Premier Homme, et ont promis d'être loyaux serviteurs des enfants d'Adam biblique, qui furent créé pour adorer et glorifier le Seigneur du Seigneur de David, Dieu, l'Inconnu qui se prénomme "Je Suis Celui qui Est" pure Lumière Incréée, partout et nulle part, en l'Homme et hors de l'Homme ( ici l'Homme désigne l'Homme Créateur, ou le Père Céleste selon Jésus-Christ, le "Fils de l'Homme"), qui seul connut la date de la fin des temps, le terme fixé d'avance entre Dieu et Eblis, l'ange Génie d'Allah. En effet, il est écrit : "Quant à la date de ce jour, et à l'heure, personne ne les connaît, ni les anges des cieux ni le Fils, personne que le Père, seul ." (Mtt,24,36).
Le cours de l'histoire biblique évolue depuis la rencontre d'Abraham avec la voix de Yahvé venant du fond de son être profond et de son cœur. A cette époque de l'histoire biblique, l'idolâtrie est à son comble parmi les nomades sémitiques c'est à dire aux environs du XIX è siècle avant J.-C. L'âme divino-éternelle et cosmique de Yahvé, se réveille au contact de l'être profond d 'Abraham, conseille et guide celui-ci et son peuple de nomades du désert de venir s'installer à Canaan vers –XIII è siècle. Yahvé s'adresse plus tard et directement à Moïse sous forme d'image holographique d'un "buisson ardent", en consignant Ses Dix Paroles (ou les Dix Commandements ) bien inscrites sur la Table de Loi, suite à l'Exode, c'est-à-dire à la sortie de l'esclavage pharaonique.
L'histoire biblique n'est consignée en écriture tabloïque qu'à partir du –IX è siècle avec le Yahviste. L'élohiste n'apparaît qu'au –VIII è siècle. La mémoire biblique du peuple d'Abraham, d'Isaac et de Jacob est inouïe. De –XIX è siècle jusqu'au –IX è siècle, des générations et générations de descendant d 'Abraham arrivent ainsi à conserver de bouche à oreille l'histoire biblique ahurissante de leurs ancêtres. Par contre ils n'arrivent pas à remonter jusqu'à l'Homme Créateur, le Grand - Humain, bien prophétisé par Jean de Jérusalem, qui "se situe entre la fin et le commencement", c'est-à-dire l'Homme Eternel, pur d 'Esprit lumineux "Ayn-Soph", vivant dans le monde sans l'espace et sans le temps ou à l 'Instant Bêta entre Oméga - Alpha.
Le "grand corps unique" et séphirothique du Grand - Humain constitue  bien le Livre de Connaissance Universelle, celui dont Pascal écrit : "La série des hommes peut être considéré comme un seul homme qui subsisterait toujours et apprendrait continuellement". La naissance du "Grand Humain", l'Homme Créateur (Adam-Kadmon) correspond à la fin des six mille ans adamique, qui est caractérisé par la fin du règne de l'Homme Créé ( Adam-Bélial ) sur l'humanité terrienne qui parviendra finalement à se délivrer du monde de la Dame Abîme ténébreuse, symbole de la Mort, et à retrouver le bon chemin, celui du milieu, la voie de la porte étroite "Oméga - Alpha", ou la voie du Tao, menant tout droit à Dieu Néant, l'Inconnu, pure Lumière Incréée "Ayn-Soph", l'Essence Vito-Eternelle d'Adam Kadmon.
L'ère adamique, tel un rouleau compresseur avance à grand pas ; les pièges de la Mort (Dame Abîme) se referment sur les guerriers - spectres, les descendants de l'Homme Créé "Ombre de Dieu" (= fils des ténèbres),qui cherchaient de la Lumière, là où elle se situe, c'est-à-dire chez Lucifer, le Malin et Porteur de Lumière, l'Egal du Très - Haut, farouche adversaire en lutte permanente contre le Très - Haut ,Yahvé-Elohim, et son armée des anges célestes,"Fils de Lumière". La Terre si petite soit-elle est bien le terrain symbolique d'une bataille qui se livre entre les hiérarchies cosmiques, donc les Fils de Ténèbres contre ceux de Lumière.
Le Dr Xavier Emmanuelli, médecin humanitaire de terrain, en parcourant le monde pour soigner et panser les plaies de l'humanité souffrante prise aux pièges des guerres génocidaires, intuitivement, a bien senti ce combat cosmique par l'humanité interposée. En 1995, lors d'un interview, il déclare ceci : "Plus je vieillis, plus je me dis que les enjeux des destinées humaines sont des enjeux métaphysiques. Mais à partir du moment où vous avez commencé cette analyse, vous allez le plus loin possible. Oui, je crois que nous sommes une espèce de champ de bataille cosmique pour faire aboutir l'univers, et je pense que le mal participe à l'économie du bien et fait partie du plan de Dieu ".
Quant à Rudolf Steiner (1861-1935), le fondateur de l 'anthroposophie, dans sa quête de la Vérité absolue et universelle, arrive grâce à la méditation intensive, qu'il considère comme un outil de connaissance par excellence, à confronter en lui "vérité scientifique" et "vérité spirituelle". De cette confrontation, il  réalise que "dans la nature humaine peut se développer un "être spirituel" qui totalement libéré de l'organisme physique, peut vivre, percevoir, et se déplacer dans le monde spirituel ". Pour lui, le Ciel, la Terre et l'homme forment un tout, une unité indissoluble. Mais ce "Ciel", il fallait s'y attendre, n'est pas pour lui réduit à sa seule apparence physique, c'est-à-dire tel que les télescopes les plus modernes permettent de le voir. "Lorsqu'on perce le voile illusoire de la réalité physique, écrit-il, on est emmené à contempler les hiérarchies spirituelles qui s'élèvent au-dessus de l'humanité en neufs degrés, toutes liées d'une manière quelconque avec le monde des astres ". Pour Steiner, l'homme est l'œuvre  des hiérarchies qui culminent dans l'émergence d'un Moi agissant dans l'incarnation physique. Ce Moi a pour vocation de poursuivre une évolution spirituelle, désormais individualisée, qui est en fait celle de la Dixième Hiérarchie encore en gestation (L'Hindouisme nous révèle la naissance en cette fin XX è siècle, d'un nouveau âge d'or sur terre, le Satya Yuga qui doit succéder au Kali Yuga, grâce au dixième avatar de Vishnou). Selon Steiner, l'ange, l'archange et l ‘archaï (qui est l 'Esprit du Temps) sont immédiatement supérieurs à l'homme. Cet homme a été pensé par ses Hiérarchies. Nous sommes en quelque sorte "leurs œuvres", c'est elles que nous devons la lente élaboration de notre corps physique, passant de l'état gazeux à l'état solide, puis de notre sensibilité grâce au développement du système sensoriel, ensuite l'apparition de nos sentiments et enfin notre faculté de penser grâce au cerveau .Le corps physique a atteint sa perfection mais le Moi Ultime de cet homme tel qu'il est destiné à devenir, c'est-à-dire entièrement conscient et spiritualisé n'existe pas encore sur Terre.
Il est vrai que si nous nous donnons la peine de relire la Genèse avec cet éclairage, les Sept jours sibyllins de cette "création" à laquelle auraient participé de mystérieux "Fils de Dieu" appelés Elohim, sont alors compris différemment. Et pour Steiner, cette interaction des Hiérarchies est entièrement motivée par le "sacrifice" et le don à ce qui est inférieur à soi. La Bible nous révèle : "Dieu dit : Faisons l'Homme à notre image, selon notre ressemblance" (Genèse I , 26). Commentant ce verset de la Genèse, le Midrash nous rapporte les faits suivants, cités par Benjamin Gross (Genèse Rabba , VIII, 5) : « Rabbi Simon dit : lorsque le Saint Béni Soit - Il entreprit de créer le Premier Homme, les anges de service se formèrent en groupes. Certains disaient : "Qu'il ne soit pas crée" , tandis que d'autres criaient : "Qu'il soit crée" . C'est ce qui est écrit (Psaumes, LXXXV, 11) : "La Grâce et la Vérité se rencontrèrent , la Justice et la Paix s'étreignirent" . La Bonté dit : "Qu'il soit crée car il est porté à dispenser des bienfaits". La Vérité dit "Qu'il ne soit pas crée, car il est plein de mensonges" . La Charité dit : "Qu'il soit crée, car il est capable de générosités ". La Paix dit : "Qu'il ne soit pas crée, car il est plein de discorde".

Que fit le Saint Béni Soit - Il ? Il prit la Vérité et la jeta à terre. C'est ce qui est écrit : "Et la Vérité fut jeté à terre " (Daniel, VIII, 12). Les anges de service plaidèrent alors devant l'Eternel : "Maître des mondes, pourquoi méprises tu l'ordre que Tu as fixé ? Que la Vérité monte de la Terre ! C'est ce qui est écrit (Ps. LXXX , 12) : "La Vérité germera de la Terre
" ».
Par ce geste, l'Eternel, Dieu l'Inconnu, le Sans Nom, l'Essence vito - éternelle du Saint Béni Soit - Il, prouve ainsi Son Amour pur et infini pour l'Humanité Universelle, dont le modèle - type fut Adam - Kadmon, l'Homme Créateur – célesto-primordial – et - androgyne, c'est-à-dire ni mâle ni femelle ou à la fois mâle et femelle. Tous les Saints - anges célestes - créateurs,dont les Elohim "Fils de Lumière" sont issus de l'image parfaite d'Adam Kadmon ou de la Lumière "Ayn-Soph" qui s'est retiré au fin fond de l 'Etre d'Adam Kadmon. Ils sont donc dotés du Libre Arbitre, tout comme Adam - Kadmon. L'humanité terrienne (mâles et femelles) fut l'œuvre  des "Fils de Lumière", les Elohim, donc les neuf  Hiérarchies angéliques et cosmiques selon Steiner. De ses Neuf Hiérarchies, il est écrit :

« Au commencement était le Silence
.

Du sein du Silence est né le Son.
Le Son est l'Amour.
Le Son est le Fils du Seigneur.
Le Seigneur est le Silence.
Au sein du Silence reposait le Son.
Il est devenu corps . Il est né.
L'Amour est la première projection.
Le Corps n'est rien d'autre qu'Amour devenu Matière.
C'est LUI qui œuvre.
Le Son est élan.
La création est projection, matière faite de l'Amour divin.

Ainsi est née la Vie. Sont nés, d'un Son, les Sept
.

De l 'UN, les deux contraires qui s'attirent et se repoussent
.
D'un Son, les Sept.

Les deux contraires et le Sept sont la clef de tout.

Les deux contraires concentrent et dispersent.
Mais sur le plan sacré, sur la ligne sacrée,
ils sont attraction, concentration.
Le Seigneur est Silence.
Le Seigneur est Son.
Le Seigneur est Harmonie, Amour. » (Dialogue avec l'ange, Entretien 88 )
Les neuf Hiérarchies cosmiques et steinériennes sont bien les "Sept Sons" ( ou les Sept Ames cosmo-éternelles de "Fils de Lumière", les Elohim), et les "deux contraires" (ou les deux Saints Esprits Alpha et Bêta) :
- les Sept Sons ou Sept Fils de Lumière, les Elohim sont issus du "Son"  Je Suis Yahvé Elohim, le Très - Haut, Dieu d'Israël et des armées célestes, le Saint des Saints dualistes, qui se reposait au sein du Silence de l'Ayn-Soph, la Lumière Incréée Sans Ombre et Non dualiste, et qui se distingue de toutes les autres divinités connues, en tant que Dieu manifesté, non esclavagiste, non ritualiste, et adversaire de Lucifer, Fils de l'Aurore, l'Egal du Très - Haut, le Malin Porteur de Lumière
- les deux contraires (Alpha et Bêta), donc l 'Esprit Saint Alpha, qui s’est manifesté en premier en se faisant incarné en l 'Enfant Jésus pour faire la Volonté du Père Céleste, le Sans Nom ou l'Inconnu pour le commun des mortels ici-bas. Alpha n'avait pas le Libre Arbitre en tant que le "Fils de l'Homme", le Crucifié, IL dispersa et divisa la cohésion des communautés religieuses monothéistes, ritualistes et dogmatiques, qui ont pris le mauvais sentier sans le savoir à travers l'Histoire écrite du monothéisme judéo-chrétien-et-islamique. En effet, prophétiquement, le Christ Alpha a bien dit qu 'Il sera la cause des dissensions, et Il n'est pas venu  pour apporter la paix sur la terre (Mtt, 10, 34-36 ; Luc,12, 51-53). Il est le Serviteur de Yahvé et ne possède donc pas le Libre Arbitre. Quant à l 'Esprit Saint Bêta, il concentre sur sa tâche en tant que la carte joker du Seigneur, le Silence de Dieu, l'Inconnu, pure Lumière "Ayn-Soph" qui s'est retiré au fin fond de l'être d'Adam Kadmon. Il se place sur le plan sacré, sur la ligne sacrée ; il cherche à atteindre la Plénitude spirito-félicitaire pour reformer avec Alpha en tant que tandem inséparable et harmonieux à la fin des temps.
Ensemble, les deux contraires sont en réalité attraction pour Alpha, qui attire attractivement l'humanité terrienne, fils d 'Abraham, d'Isaac et de Jacob de gré ou de force vers Yahvé Elohim, le Premier Son, qui est Amour et Fils du Seigneur, Démiurge - Séparateur et chef de file des Sept Fils de Lumière, les Elohim, source de tous les degrés de vie angélique et humaine ; quant à Bêta, il est concentration, et c'est le metteur en scène de génie qui met tout en œuvre  pour parvenir jusqu'à être en fusion harmonieuse avec Dieu, l'Inconnu, le Sans Nom, dont la Lumière "Ayn-Soph", par Jeu, s'est retiré et se cachait au fin fond de l'être d'Adam Kadmon, l'Homme Créateur doté du Libre Arbitre, modèle - type de l'Homme Parfait inconcevable à l'échelle terrestre.
Le Christ Alpha, le Serviteur de Yahvé, est venu en tant le Seigneur de David et mourra crucifier en tant que Fils de David et Roi des Juifs, grâce aux mains manipulateurs de l'Homme Créé, le "Pêcheur Noir" et Ombre de Lucifer, l'Egal du Très - Haut et Malin Porteur de Lumière, qui a guidé les mains des acteurs – esclaves - bêtes- politico-religieux - et- moralement -non- libre (ou les juges du Sanhédrin avec à leur tête Caïphe, et Ponce Pilate, le procurateur et homme pion d'Hérode ) à commettre ce crime sans précédent.

Pourquoi, Yahvé Elohim laissa mourir Son Fils et Serviteur ? Ce sera à l'humanité, les descendants d 'Eve de découvrir la Vérité ultime de cet abandon divin. La Vérité devra instaurée sur la terre, parmi les nations et les peuples en premier, pour que le règne de l'Homme Créateur "Lumière sans ombre" parviendra à transpercer celui de l'Homme Créé "Lumière avec ombre". C’était bien le Paraclet ( = Esprit de Vérité) dont parlait l’Evangile de Jésus – Christ. Il s’est endormi depuis que le monde est monde, et dont les fautes sans nombre sont bien perpétuées par la haute hiérarchie politico-religieuse –et – dictatoriale, qui empêchaient notre Paraclet de se réveiller depuis pas mal de temps, pour pouvoir « confondre le monde en matière de péché, en matière de justice et en matière de jugement …. » ( Jean, 16, 8 – 11 ). En effet, selon le poète ukrainien Tarass Chevtchenko ( 1814 – 1861 ) :
« Notre Vérité dort, on dirait qu’elle est ivre,
Et pendant ce temps –là nos bourreaux nous maltraiterons.
Quand se réveillera – t – elle ?
Quand iras – tu Te reposer ;
Dieu fatigué, nous laissant vivre ?
Nous croyons en Ta force, O Dieu,
Et nous croyons en Ton Esprit.
La Vérité se lèvera !
La Liberté se lèvera !
Tous les langages te loueront.
Pour les siècles à venir.
Mais les rivières pour l’instant
Coulent toutes pleines de sang. »

Le Christ, avec son esprit de Vérité Alpha "Lumière infini petit", fit donc peur aux descendants de la Bête, le Serpent – et -  Malin porteur de « Lumière avec ombre », qui ont mis la main basse sur les sommités "têtes régnantes" des nations prakritiennes, pour être au service de l'Homme Créé "Adam Bélial", qui est assoiffé de sang humain, et qui fait jaillir son souffle nauséabond au "Principe de l'Enfer" sur la surface terrestre, cause des injustices flagrantes, des guerres et autres crimes contre l'humanité et de façon impunie.
Le règne de l'Homme Créé (ou le Roi de ce Monde) devra arriver jusqu'à son terme – celui dont tous les Livres Saints ont prophétisé, pour laisser place à celui de l'Homme Créateur. Le terme de ce règne est caractérisé par la Grande Tribulation de Jérusalem (Marc, 13, 14-23 ; Mtt,24,15-25 ; et Luc ,21, 20-24). De ce Roi du Monde, le Maître Jésus des Visions Esséniennes nous le définit en ces termes : << Le Roi de ce Monde est une force de stagnation qui a l'extraordinaire habileté de faire aimer l'esclavage qu'il impose. La Rome que vous redoutez tant aujourd'hui n'est que la préfiguration infantile de la Rome que l'humanité porte dans son sein et qui se manifestera plus encore à mon retour. N'oubliez pas que le tyran le plus redoutable est toujours celui qui se rend indispensable, celui dont l'emprise se montre réconfortante parce qu'il pense à votre place. Ainsi la Rome dont je vous parle et contre laquelle vous vous devez déjà de réagir endort - elle ses sujets en les enfermant dans un monde clos. Elle sait faire aimer son sommeil et ses murailles parce que ces attributs voilent aisément les peurs de chacun. "Pensez ainsi, faites ainsi ", clame-t-elle. Je prends vos craintes en charge, car vous n'êtes que des légionnaires parmi une multitude d'autres légionnaires. Soyez heureux de vous compter au nombre de mes sujets, laissez - moi régir ..... peut-être alors distribuerai - je parmi vous quelques uns de mes pouvoirs ...>>

La Réalité du Sans Nom, ainsi que celle de la Bête de l'Apocalypse est bien réel, ils ne sont pas là où on les attend. Le Minotaure ou Bête de l'Apocalypse est sous nos pieds et non venu du ciel. Elle commence à sortir de son trou, le fin fond de la Fosse, pour déclencher la Grande Tribulation biblique de la fin des temps, à la surface de la Terre, très bien prophétisée par "Jésus - le Crucifié", il y avait Deux Mille Ans. Du haut de son monde mystique et ésotérique, Jean de Jérusalem, moine - soldat du Christ cosmique, solaire et universel, inconnu de l'Eglise catholique ici-bas, dès le XI è siècle de l 'E.C., nous montre un aperçu de ce qu'il voit pour cette fin XX è siècle ( Livre des Prophéties, Le troisième millénaire révélé, découvert et traduit par M . Galvieski:, Ed. J.C. Lattès) : « Mille ans auront passé et l'homme aura gagné le fond des mers et des cieux et il sera comme une étoile au firmament. Il aura acquis la puissance du soleil et il sera  pris pour Dieu, bâtissant l'immense terre mille tours de Babel. Il aura construit des murs sur les ruines de ceux qu'avaient élevés les Empereurs de Rome et ils sépareront une nouvelle fois des Légions et des Tribus Barbares.
Au-delà des grandes forêts sera un Empire. Quand les murs s'effondreront l 'Empire ne  sera plus qu'une eau boueuse. Les peuples seront une nouvelle fois mêlées. Alors commencera l 'An Mille qui vient après l 'An Mille. Prends garde à sa fureur, toi qui vivras l 'An Mille après l 'An Mille. »
Tous les vrais scribes et vrais prophètes sont souvent seuls, avec leurs mains nues, pour affronter l'humanité politico-religieux de pouvoir dictatorial ; ils ont pris des risques énormes pour que "La Vérité germera de la Terre" (Ps. LXXXV,12). En effet, "Et pour découvrir la Réalité, il faut être seul ; ce qui ne signifie pas qu'il faille fuir ou se retrancher de la vie. C'est, au contraire une intensification absolue de la vie, car alors on est affranchi de son propre environnement, du souvenir des expériences de fuite. Dans cet état de solitude, aucun choix n'intervient, il n'y a pas la moindre peur de ce qui est. La peur ne naît que lorsque nous sommes réticents à admettre ou à voir ce qui est " (Krisnamurti).
La réalité de l'existence du Très - Haut, le Seigneur du Seigneur de David, est bien rappelé ici par le Maître Jésus des Visions Esséniennes : "Pourtant, sachez ceci, vous tous qui m'écoutez : Nul n'appartient à personne. Les époux ne s'appartiennent pas d'avantage que le Très - Haut n'est la possession des prêtres ...". Le Très - Haut n'est donc pas la propriété privée, la chasse gardée des prêtres, IL est accessible à tout être humain qui aura la capacité de Le reconnaître en tant que ce qui est  l'Homme Créateur, l'Unique Père céleste – l ‘Homme androgyne primordial, selon Jésus-Christ, le Fils de l'Homme.
A ce stade d'évolution spirituelle, c'est-à-dire au stade d'incarnation en Jésus-Christ, Yahvé-Elohim, le Très - Haut, Dieu d'Israël et Dieu des Armées célestes, très guerrier avec sa devise "Œil pour œil et dent pour dent", le Dieu de l'Ancien Testament n'existait plus. Il s'est métamorphosé en Dieu le Père, Dieu d'Amour et de Miséricorde. L 'Esprit Saint Alpha Christ s'est offert à la Mort en se laissant mourir atrocement sur la croix au Golgotha en Jésus-Christ, le "Fils de l'Homme" ( l'Homme ici désigne l'Homme Créateur). Le Christ est donc né divin, Fils de l 'Homme Créateur, grâce à l'incarnation de l'esprit saint Alpha (= le Seigneur de David et le Serviteur de Yahvé) et qui mourut en tant que simple être-humain, fils de David et Roi des juifs, dont l'âme royale est éternelle, en se retirant au fin fond de l 'Etre Cosmo-Universel que fut le Christ cosmo-éggrégorique, infini grand, le Christ de l'ésotérisme qui diffère du Christ des dogmes religieux.
Dans la théodicée ésotérique, Christ et Jésus ne sont pas inséparables, ne sont pas tout à fait un seul et même personnage. Le premier, émanation divine s'il en fut, Eon, premier-né, préexiste par rapport au second. Il est, co-éternel au Père comme son Fils, au même titre que le Fils de la Trinité chrétienne, mais il est avant tout le prototype céleste de l'homme. C'est l'Homme Célesto - Primordial,"Adam Kadmon", celui qui est Médiateur entre le Ciel et la Terre. Il a pour mission éternelle de "sauver" les âmes emprisonnées dans les matières créées par un Démiurge rebelle ou ignorant ou rêveur. S'il se manifeste dans le Temple et prend la forme de Jésus, c'est volontairement et momentanément afin d'apporter la "Gnose" aux âmes égarées. Mais cette descente du Logos n'est pas simple. Elle s'accompagne de mille péripéties.
Le Sauveur doit tromper les forces hostiles, donc les anges déchus, et les anciens dieux, qui occupent l'espace cosmique entre le Plérome divin et la Terre. Il déploie mille ruses, prend une forme "la plus pitoyable possible, par sa pauvreté, par sa misère". De cette manière les Archontes - Démiurges ne sont pas avertis de sa venue.
Jésus - le Sauveur, éon idéal et parfait du Plérome des gnostiques valentiniens, c'est lui que le Père a délégué à Sophia pour la réconforter et l'aider à réintégrer le cercle divin. C'est encore lui qui console Achamoth ( = Fille engendrée sans semence mâle par Sophia - la Sagesse lors de sa chute ; Achamoth est le premier être issu de la Chute ; elle engendra le Démiurge à partir duquel le monde d'en bas va être créé. Consolée une fois par le Christ, elle sera définitivement purifiée et réintégrera le Plérome à la fin des temps). Achamoth et lui apporte cette parcelle de semence divine qui restera dans le monde. Pour les Basilidiens, il existe une projection du Fils Suprême dans les Fils de l 'Ogdoade ( Huitième Ciel ) et de l'Hepdomade ( Septième Ciel ) qui sont aussi successivement le Christ Supérieur et le Christ Solaire. Pour les Séthiens, comme pour les Manichéens, le Logos prend parfois l'aspect d'un Serpent ( analogue au Kundalini hindouiste). C'est lui qui, dans le Paradis terrestre, incite Adam et Eve, le couple - ancêtre première de l'humanité microcosme, à manger le fruit de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal afin de les aider à briser la prison matérielle dans laquelle le mauvais Démiurge, ou l'Archonte des Ténèbres ( = Samaël ou Satan, considéré comme frère jumeau de Jésus-Christ par les Bogomiles et certains sectes balkaniques ) les a emprisonnés. Ici, il devient le "Jésus de Lumière" des Manichéens, non plus Jésus terrestre, mais bien Christ éternel. Après son combat avec les Esprits des Ténèbres, l'Homme Primordial des disciples de Mani se réfugie dans la région du Soleil, ce qui l'identifie absolument au Fils dont Faust disait que sa Vertu résidait dans le Soleil, tandis que sa Sagesse était dans la Lune.
Ainsi par jeu, le Christ cosmique, universel et ésotérique (= Père androgyne),au stade du Verbe, ne parvenant pas encore jusqu'au stade d' "Homme - Créateur", spirituellement incarné en Jésus (= le Fils de l'Homme), joua très gros en tant que le Sauveur des hommes. et le Médiateur entre les Cieux et la Terre. Ensemble, le Père et le Fils (Par analogie, nous retrouvons Osiris et Horus de l'antique Egypte, donc seul Horus, tel Jésus-Christ, joua seul le rôle de Père et Fils pour combattre Seith, le Frère d 'Osiris, qui a comploté pour faire assassiner Osiris, grâce à l'aide de ses 72 prêtres - hommes, qui cherchaient à jouer dans la cour des Dieux, mais malheureusement du côté de Seith, le divin meurtrier, manipulateur et tricheur ), ou leur âme divino - commune, cosmique, universelle,  et éternelle, ainsi que l 'Esprit Saint Alpha-Christ du "Je Suis Yahvé Elohim" se font incarnés en l 'Enfant Jésus-Christ pour marquer le début de l 'éon chrétien (Dieu d'Amour et de Miséricorde) et se sont offert en sacrifice à la gueule de Léviathan,  symbole de l'humanité - prêtre impie, soi-disant les Serviteurs de Dieu, donc les 72 prêtres de Seth anti-Osiris, se mettant paradoxalement aux ordres des Puissants Chefs et autres Dictateurs, les hommes - instruments de mort et responsables directs ou indirects des guerres esclavagistes et des meurtres génocides contre l 'humanité - créature de Yahvé Elohim, le Très - Haut, Dieu Non Esclavagiste avec impérativement le "Tu Ne Tues Point". L'humanité - prêtres intégristes et dogmatiques ont vendu leurs âmes humaines à des Entités divino - usurpatrices, qui manipulaient et faisaient danser l 'humanité - grosses têtes "Bêtes-religieuses-moralement-non-libre", comme des marionnettes sur la scène théâtrale d'Ombre et de Lumière à décors naturel de la planète Terre. Elle confirme ce qu'a écrit Pascal : "Ce qui veut faire l'ange, fait la bête" ; tout comme par leur alliance contre - nature, elle suscite de la curiosité bien saine de Luc Ferry, philosophe contemporain et auteur de L'Homme Dieu, à travers cette interrogation : " Est ce par déviation ou par essence que religion dogmatique et matérialisme sont toujours prompts à prêter main - forte aux régimes totalitaires ?". Elle mène l'humanité toute entière à sa perte, c'est-à-dire sur le chemin de la Grande Fosse. L'humanité groupée en troupeaux "Moutons de Panurge", têtes baissées, marchant à deux pattes en rampant et en suivant bêtement leurs guides spirituels "Aveugles guidant d'autres aveugles" pour être offerts en holocauste à Lucifer, le Malin et Porteur de Lumière, qui va embrocher leurs âmes éternelles communautaires, "bêtes-religieuses-moralement-non-libres" et enragées cycliquement jusqu'à s'entre-tuer bêtement entre elles depuis des millénaires, pour les faire griller au feu de la Géhenne tout en ricanant de plaisir sadique, avant de les offrir ensuite à Satan (ou Samaël ), le Démiurge mauvais tant redouté par l'humanité cléricale en cette fin des temps, et qui avait pourtant dressé un tapis rouge rempli de sang humain pour l'accueillir tout en priant pour avoir un miracle de dernière minute venu du Ciel, c'est-à-dire de la part de Yahvé Elohim, le Très - Haut, qui s'est sacrifié "Cœur, âme et Esprit" en ce bas monde pour que "la Vérité germera de la Terre", que "la Justice descendra du Ciel" et que "la Vie éternelle sera pour tous, les humains comme les anges" .Quant à la question "à quoi ça sert la vie éternelle" ? Ce sera à chacun "être humain" moralement libre ou non de se débrouiller et de se déterminer, vis à vis du Soi (= âme d'être humain - individu avec le Je, Tu, Il et/ou Elle) et du Non - Soi (= Esprit des Etres angéliques avec le "Nous sommes les serviteurs de LUI ".
Par ce sacrifice divin et unique, Yahvé Elohim, le Très - Haut compte sur l'aide de l'humanité terrienne, caractérisée par le Soi - Individualité d 'Homme individu authentique universel, et moralement libre, qui parviendra à atteindre le monde de la Délivrance, c'est-à-dire celui de la Clairvoyance purement spirituelle, échappant aux pièges bien tendus par le "Pêcheur - Noir" (ou l 'Ombre de Lucifer - le Malin, l'Egal du Très - Haut et Porteur de Lumière) au finish, c'est-à-dire juste à la fin des temps, le terme fixé d'avance entre Dieu Manifesté (=Yahvé Elohim, ou Allah  Dieu humain et sage, Non - Esclavagiste et Non - Ritualiste) et Eblis, l 'ange-génie d'Allah, pour réaliser ensemble le but ultime du "Tikhun" des kabbalistes, c'est-à-dire l'instauration du règne du Messie et le retour à l'unité originelle, dont le caractère principal sera d'établir le contact mystique (dekibut) avec le Créateur, le Sans Nom et l'union divine (Yihud) ; ce sont les rêves presque inaccessibles de tout théosophe, donc Jacob Boëhme, qui cherche à connaître Dieu de l'intérieur et à posséder la Gnose immédiate par quoi la Divinité et l'Univers n'ont plus de secret pour lui. Le Tikhun exige que toutes les âmes aient achevé leurs gilgulim pour que l'harmonie originelle soit rétablie ( Selon la théorie - réalité de la Transmigration des âmes ou "Gilgul", l'âme est en exil sur terre et tant qu'elle ne sera pas purifiée complètement elle sera condamnée à renaître et à errer à l'intérieur du monde à trois dimensions de l'espace et du temps, considéré par l'Hindouisme et du Bouddhisme - Mahayana ou la "Grande véhicule", comme celui du Samsara ou la "roue de la vie" à l'échelle cosmo-universelle, qui tourne indéfiniment apportant avec elle des naissances et des renaissances, donc de la souffrance).
Yahvé Elohim, le Très - Haut et Bon Démiurge, ou son Esprit Saint - Alpha Christ, Fils de Sophia (ou Vierge Marie A) ,de son vivant, c'est-à-dire de sa vie incarnée en Jésus – le - Nazaréen , rêve à un monde paradisiaque d'Uniformisation avec son armée des anges, les Fils de Lumière (ou Fils d'Elohim), réunis au complet, et sans division, juste avant la Chute en ce bas - monde ; Il  rêve aussi à un monde d'Amour, de Miséricorde, d'Egalité, de Fraternité, de Vertu, de Liberté et de Justice pour tous ses frères, les anges déchus, ainsi que pour ses créatures humaines, donc ses amis, les Sages tels Hénoch, Elie, etc.
Le rêve du divin Yahvé Elohim est totalement opposé à celui de Lucifer, l 'Ange - Diable qui rêve de Pouvoir Absolu et sans partage, quitte à corrompre le monde des dieux, des anges et celui des hommes, empêchant ainsi toute réalisation du Tikhun et du Gilgul. Notre Lucifer, le Porteur de Lumière et son Ombre, le "Pêcheur Noir" ont très bien réussi leurs tours de passe-passe, magico miraculeux, grâce à leurs actions combinées, pour ensorceler l'humanité terrestre, le peuple élu. Toutes les tentatives par le peuple élu, qui chercha à prouver leur élection divine, angélique et privilégiée, se sont soldées par des échecs cuisants devant les tours de passe-passe de notre Malin, qui corrompait l'humanité de pouvoir, la prêtrise "Aveugles guidant d'autres aveugles", trop imprégnée et trop esclave des rites fastueux, le contenant des textes sacrés, oubliant les pratiques justes de leur contenu. D'où la venue intempestive de Jésus-Christ pour avertir le peuple élu de se ressaisir, et de ne point s'enfoncer sur le chemin du Malin pour être abîmé bêtement corps et âme au fin fond de la Fosse.
Malgré son déguisement, et sa rapidité d'action, l 'Esprit Saint Alpha-Christ n'a pas pu échapper à la vigilance diablement efficace du Malin, qui, tel le "Pêcheur - Noir" rusé pas possible, arriva à Le suivre à la trace pour Le ferrer au bout de sa ligne après L'avoir fait crucifié au Golgotha, et par l'intermédiaire de ses hommes - marionnettes, ses serviteurs et anges déchus, dont les âmes éternelles furent incarnées dans des Têtes régnantes gouvernantes, grands et petits serviteurs de l'Empire, de la Nation, de l'Eglise, du Temple, etc. donc les Juges du Sanhédrin, ceux des Tribunaux de l'Inquisition, de la Révolution Islamique, de la Révolution Prolétarienne, de la Nation aryenne. Ces hommes - marionnettes, anges déchus, "Fils des Ténèbres", les descendants du Serpent, à l'image de l'Homme Créé, ne suivaient que les chemins à l'Horizontal, adroitement tracés par Lucifer, le Menteur et le Corrupteur, abandonnant et éloignant de plus en plus le chemin droit de la Lumière - Vérité de l 'Esprit Saint Alpha-Christ. Ils consolidaient et imposaient leur pouvoir ténébreux sur des bases et des dogmes - interprétations politiques et religieux mensongers. De ces hommes - anges déchus au pouvoir dogmatique et absolu ici-bas, Louis Massignon (1883-1962), orientaliste français, auteur d'études sur la religion et la civilisation islamique, écrit : " Si la vérité, par manichéenne, cède à  la tentation de dominer la brutalité matérielle, et la corruption spirituelle par des ruses et des pressions spirituelles, exercées au nombre des idées plus nobles, elles en sont toutes travesties. Elles ne nous ont pas été données comme des armes, mais comme des hôtes, nues et désarmées, pour nous apprendre le dénuement qui nous identifie à elle. Et les êtres pervers qui nous incitent à des pressions spirituelles ( paternalisme autoritarisme pédagogique) pour faire triompher la vérité sont des anges déchus ".
De son vivant, avant de mourir, dans un dernier souffle, l'âme incarnée de Jésus laisse échapper ces dernières paroles, simple humain, "Eloï, Eloï, lama sabachthani" ( Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as tu abandonné). Ainsi, l'âme humaine et consacrée de Jésus-Christ, avant son désincarnation, est troublée par une incompréhension justifiée de la non assistance à personne en danger de mort venant du Tout Puissant, Dieu des Armées célestes dont l'esprit Saint Alpha se laissa abîmer volontairement au fin fond de la Fosse. Alpha chercha plutôt à payer ses propres dettes antérieures en tant que Dieu guerrier avec Son souffle verbal, coléreux, rempli de malédictions, donc celle lancée contre le Serpent et Eve, celle contre David et les descendants de David de l'Ancien Testament, en plus "les Sept Malédictions" du Nouveau Testament s'adressant aux scribes et aux Pharisiens ( Mtt,23, 13-32 ). L'âme cosmique et  éternelle de Jésus (ou Son Moi, Ego, Atman ) devra se libérer seule et par ses propres moyens de l'influence orgueilleuse de Son Super Ego (= Son esprit Saint Alpha ), qui L'a poussé  à commettre des actes de violence impulsive contre les marchands de colombes dans le Temple ( Mtt, 21,12-13; Luc ,19,45-46; Jean, 2, 14-16; et Marc, 11 , 15-17).
De ce combat intérieur en Jésus, nous pouvons considérer comme la vraie Guerre Sainte ou la Grande Djihad menant par tous les mystiques, et autres anachorètes qui cherchent à transcender leurs âmes surpassant ainsi le monde des esprits purs. De son vivant et incarné en Jésus le Nazaréen, l'Ego du Christ a perdu la guerre sainte contre Son Super Ego, d'où l'acte de violence du Maître Jésus, vis à vis des marchands du Temple, tout comme cette phrase plein d'orgueil et de fierté sans mesure : "Qui n'est pas avec moi est contre moi, et qui n'amasse pas avec moi dissipe" (Mtt,12,30).
Le sacrifice utile de Jésus-Christ en tant que Fils de David, le Messie Alpha et Roi des Juifs est bien là pour confirmer la prophétie de Nathan, un prophète, qui après l'adultère de David avec Bethsabée et sa criminelle suppression de Urie, le mari de sa maîtresse, vient de lui-même trouver le roi pour lui administrer les plus sanglants reproches (II Samuel, XII, 7-14) : "Ainsi parle Yahvé, le Dieu d'Israël : "Pourquoi au mépris de Yahvé as-tu commis ce qui pour Lui est un crime ? Urie le Hittite, tu l'as assassiné ? Non seulement tu lui as pris sa femme, mais lui-même, tu l'as fait tuer à coups d'épée par les Ammonites ! C'est pourquoi, désormais l'épée ne quittera plus ta famille ! De ta propre maisonnée je ferai surgir contre toi le malheur !" Et David de répondre à Nathan : "J'ai péché contre Yahvé !" Alors Nathan dit à David : "Bien ! Yahvé pardonne ta faute et tu ne mourras point toi-même ! Mais puisque tu as irrité, gravement irrité Yahvé par cette action, l'enfant qui t'est né doit mourir !".
Cette malédiction prophétique frappe ainsi David et ses descendants donc Jésus-Christ, le Fils de l'homme, l'élu et le serviteur de Yahvé. La malédiction de Nathan, le représentant de Yahvé retourne contre Yahvé avec la crucifixion de son esprit Saint Alpha au Golgotha. Elle continue à faire son œuvre jusqu'à la fin des temps et poursuit les descendants de David, donc Jésus avec ses frères et sœurs de la communauté Essénienne, qui sont condamnés à vivre dans le monde des éggrégores, ou celui du cosmos sans trous de l'occultisme. Dans ce monde rien ne se perd. Pensées et sensations sont conservées indéfiniment elles subissent l'attraction de pensées et de sensations analogues plus anciennes et, les rejoignant, forment avec elles des sortes d'archétypes psychiques ou spirituels. C'est " l'Inconscient Collectif " de Jung ou la "Conscience Universelle" des spiritualistes. Dans le sens actuel du mot, ces éggrégores constituent des entités réelles, dynamiques possédant une influence considérable sur le psychisme humain. Penser à une chose crée la chose, la penser collectivement la renforce encore et lui confère la durée. C'est ainsi que selon certains occultistes, les hommes ont créé le Diable, notamment celui du Sabbat. A côté de ces éggrégores maléfiques, il en existe heureusement de bénéfiques, tel " l'éggrégore de la Maçonnerie", celui des esséniens, des cathares, des bodhisattva, etc.
Le Maître Jésus des Visions Esséniennes nous définit et traduit en termes plus clairs le monde où IL se réfugie avec la communauté des Esséniens : << Les Frères Esséniens qui ont tant nourri les pensées et les actes de Myriam de Magdala laissaient s'exprimer en eux une bonne part du Feu Féminin. C'est ce qui les rendait à la fois dérangeants et efficaces. Nombre d'entre eux sont aujourd'hui de retour, disséminés de par le monde. Peu importe de savoir si l'on a jadis porté ou pas leur robe blanche. Ils ne constituent d'ailleurs pas une élite car ce terme ne signifie rien devant l'Eternité. Ils forment plutôt un levain invisible parmi d'autres levains issus d'autres fournils. Leur idéal et leur engagement génèrent continuellement une énergie puissante, une forme - Pensée collective que l'on appelle éggrégore. Cette force les relie et les rassemble sur les plans subtils en un "collège" même si leurs rencontres physiques sont peu fréquentes. Chacun peut se relier à cet éggrégore s'il en sent l'appel au fond de lui. Mais attention ... percevoir cet appel au fond de soi ce n'est certainement pas se sentir "appelé" au sens égotique du terme ? La notion "d'élu" est un non-sens.
"Prenez garde de ne pas vous compter au nombre de ces "humbles serviteurs" qui clament à tout vent leur humilité, leur "essénisme" ou leur "catharisme" de jadis. Le Feu Féminin est réellement souterrain. S'il lui arrive parfois de se montrer au grand jour c'est juste pour raviver les mémoires, chanter l'amour sur une mélodie autre, plus large encore, et secouer les conforts. Reliez-vous donc disais-j , à cet éggrégore. Ne le craignez pas, même si cela conduit vos pas vers une zone de chamboulement. Le Séisme est inévitable pour votre monde. Si vous l'invitez en vous en cherchant à poser sur tout un regard plus pur, plus amoureux et non dualiste, vous serez d'autant moins ébranlés lorsqu'il gagnera ouvertement vos sociétés. Ainsi laissez-vous porter par la vague, ne luttez pas contre elle. Son avance ou son recul n'est pas du fait de la race humaine mais de la Volonté et du Souffle divins. C'est l'impulsion de l'Eternelle qui exprime son Jeu et vous ne pouvez aller contre car c'est alors contre vous -mêmes que vous vous dresseriez.
"Comment se relier à l 'Eggrégore Essénien de Réforme ? Tout d'abord en cultivant la volonté d'être des "détonateurs" pour tous ceux que vous croisez. Ensuite en laissant la baume de la Mère divine agir à travers ce détonateur. Que l'on se dise à votre contact "celui-ci est différent - Pourquoi donc ? "...Et que la réponse soit invariablement " il voit plus grand, il aime plus large ! "
"L'état christique ou bouddhique qui représente le Point Ultime de la quête plus ou moins conscient de chacun est nécessairement un état de détonateur. Il réclame un niveau de compréhension et de réalisation qui fait basculer en révélant une autre logique >>.
Ce combat interne en nous, et externe hors de nous et par entités - égréggores cosmiques, universels,  et dualistes interposés, constitue le vrai Grand Djihad, ou la vraie Guerre Sainte intelligemment menée tout en respectant à la lettre le "Tu ne tueras point", soit contre soi-même par suicide ou folie extatique contresens, soit contre autrui par crime et meurtre anti-humain dans des guerres soi-disant saintes mais pas chrétiennes du tout au Moyen Age ou le Djihad islamique très meurtrière en Afghanistan, en Algérie, au Soudan, etc. à la fin des temps biblique et coranique.
Jésus-Christ, le Fils de l'Homme a raté sa Grande Djihad de son vivant en ce bas-monde. Son sacrifice utile sur la croix au Golgotha, en tant que Christ Alpha, le "Diviseur", m'a permis de deviner l'existence de l'essence lumineuse "Ayn-Soph", la Lumière Incréée Sans Ombre de Dieu, le Sans Nom, Libre Arbitre, incarnée au fin fond de l’Etre d'Adam Kadmon (ou Yéoshua, Père Eternel, ou  l'Homme Créateur, ou l'Unique Père Céleste selon Jésus-Christ ).
De ce Père Céleste, le Verbe-Source originelle de toutes choses et de toutes formes, ou la "Pensée-Silence" Suprême et Créatrice, Hinan-Tseng, un sage de la Chine millénaire, en 632 après J.C., écrit : " La matière est le développement de la Pensée ; elle n'a rien à voir avec les atomes. Le visible n'existe pas, seulement la Pensée ". Quant à A.D. Néel, elle nous parle de cet Etre pensée suprême en ces termes : "Toutes les voies sont vaines et folles ; l'homme est une bulle à la surface de l'océan ... une bulle qui pense et qui a, mesquine, l'orgueil de ses pensées ...". En effet, grâce à l'incarnation de l'Ayn-Soph en son être profond, Adam Kadmon a ses pensées créatrices propres et personnelles, c'est-à-dire qu'il est doté du Libre Arbitre de Dieu le connu, le Sans Nom  dualiste d'un Yéoshua Eternel, d'un Allah, ou d'un Dieu manifesté en tant que le Très-Haut, adversaire de Lucifer, ayant la Volonté-Désir de se faire connaître parmi ses créatures humaines, soit directement sous forme d'un Buisson Ardent à Moïse ( le Prophète-Législateur des 12 Tribus d'Israël réunis suite à l'Exode biblique), soit indirectement par les voix de ses anges s'adressant par exemple à Abraham, à Vierge Marie, à Mahomet, etc. Quant à Dieu - le Néant non-dualiste, non-désir, authentiquement humain, Grande Ame cosmo-universelle-pure-et-éternelle ou Brahman Suprême (Parabrahma), il se définit comme "Celui qui est indéfinissable et inatteignable par les paroles des Védas (...) et dont le symbole est l'Univers, soit Brahman, il est sans doute l'Atmâ ", proclame l'Upanisad. Cet Atmâ Universel constitue la réalité absolue contenue dans les multiples replis de la manifestation individuelle, donc le Grand Silence du Dieu UN. De ce Dieu UN, le Néant Non-Dualiste, personne parmi les anges célestes, n'est au courant de Son existence, pas même Jésus, le Fils de l'Homme, le Saint des Saints, d'Esprit Alpha-Christ. Seul Eblis, l'ange génie d'Allah est au courant de son existence, ainsi que quelques mystiques humains, tels Jacob Boëhme, Sri Aurobindo, etc. puissent se l'imaginer sans espoir aucun de l'atteindre. De son vivant, le Bouddha historique a entr’aperçu la présence de cette Déité boëhmienne, qu'il considère comme le Néant ou la Vacuité originelle, dont nous pouvons la comparer à l'Essence de la Nature même de l 'Esprit clairvoyant - éveillé bouddhique.
De son côté, le Maître Jésus des Visions Esséniennes, nous décrit l'Esprit pur dualiste et créateur, Libre Arbitre du Père Céleste en termes clairs et non paraboliques : <<En toute vérité, depuis l'aube des temps la conscience des maîtres engendre celle des esclaves et celle des esclaves appelle et renouvelle celle des maîtres. Depuis des générations et des générations la conscience de l'homme étouffe celle de la femme qui adore et nourrit celle de l'homme. Y – a – t - il de la place pour moi au milieu de tout ceci ? En moi le maître et le serviteur se confondent. Tantôt mon regard est homme, tantôt il est femme. L'esprit n'est ni mâle ni femelle et mon Père est en même temps ma Mère, de toute éternité. Parfois ma Mère ouvre les bras et offre, parfois mon Père ouvre la bouche et souffle. Bientôt ma Mère écartera les bras ...>>.
Plus terre à terre, le Maître Jésus condamne la fausse route qu'ont pris les soi-disant guides de haute spiritualité "Aveugles guidant d'autres aveugles", eunuques spirituels et dogmatiques, sans « Imagination sacrée » et copieurs d'Idées - Pensées autrui : << Non dit-il enfin, ne vous trompez pas... Tout ceci est un Jeu ! Mon Père a généré cet univers et nous a généré aussi par jeu. L'amour divin est une Joie, voyez-vous. Une danse infinie. Si nous ne la voyons pas, si nous n'y entrons pas avec le bonheur, alors nous souffrons, mes amis. Le Jeu est la nature même de l'être profond. Il est l'Imagination sacrée, la force par laquelle nous grandissons tous. Le sérieux, quant à lui, est un masque qui nous fait devenir des spectateurs passifs de la ronde de la vie ... Sous ce masque la rouille se dépouille en nous. Ne la sentez-vous pas agir sournoisement ? C'est la danse sans cesse refusée qui donne des rides à votre âme... et non pas le nombre de figures accomplies. Ainsi à chaque fois que votre cœur connaît le rire, ce qu'il y a de plus vrai en vous est exalté et s'abreuve à une Fontaine de Jouvence. Je vous le dis, un enseignement qui sème des grains d'austérité et de tristesse ne reflète point la Parole de mon Père mais la trahit ...>>
La mise à mort de l'enfant dieu en l'esprit Saint Alpha de Yéoshua, Père Eternel, le Verbe, le Porte Voix du vrai Dieu, l'Inconnu, le Néant nous démontre Son amour passion infini pour Ses Créatures humaines, amis et frères dont IL a mis beaucoup d'espoir là-dessus pour que la Vérité germera de la Terre parmi l'humanité terrienne et non du ciel parmi ses serviteurs les anges célestes. L'esprit Saint Alpha-Christ, l'élément diluant ou dissolveur de l'Ayn-Soph, l'ancien Dieu guerrier et cosmique avec le "Œil pour œil et dent pour dent", au contact de l'âme cosmo-éternelle de Jésus, l'élément stabilisant de l'Ayn-Soph, s'est évolué et s'est métamorphosé en celui du Dieu de Miséricorde et d'Amour, une fois désincarnée du corps sanguinolent et sans souffle du Crucifié. De ce sacrifice divino - lumineux, il est écrit :
"Il est la Tête.
Nous sommes les membres, toujours prêts à servir.
IL descend chez vous et IL vous parle.
Vous Le cherchez et c'est Lui qui vous trouve.
La Mort est sous ses pieds. IL est le Fils.
Chaque balle blesse Son cœur.
IL est le Fils, le Fils de Dieu qui a été cloué à la croix.

On peut Le reconnaître, on peut L'atteindre, 
l ' Enfant,

qui a donné Son Sang pour nous,
qui s'est laissé enseveli pour nous.
IL peut déjà être le Frère,
dans la parenté la plus élevée de la Terre.
C'est l'aboutissement et c'est le commencement ."
(Dialogues avec l'ange)
Nous apprenons ainsi pour la première fois que l'Esprit Saint Alpha-Christ a donné Son Sang et se sacrifia ici-bas pour racheter les fautes de ses frères, les "Anges", ceux qui ont échoué ici-bas pour évangéliser l'humanité terrestre, les têtes noires et Fils des Ténèbres. De cette évangélisation, par la force des armes, les anges ont laissé des plumes en ce bas-monde. Par jalousie aux descendants d'Eve, de nombreux anges de service aux ordres de Yahvé Elohim, ont vendu leur service aux rois et autres Empereurs ici-bas, soi-disant de droit divin pour commettre des crimes et autres injustices contre l'humanité têtes noires, les descendants de la Première Femme biblique. Ils ont suivi le même chemin qu'a pris Lucifer, le Porteur de Lumière avec son Ombre d'Homme Créé – « Adam – Bélial » (ou le "Pêcheur Noir"), pour brouiller les pistes, et autres chemins de retour vers l'union sacrée avec Yahvé Elohim. Ensemble, Lucifer et les anges déchus ont manipulé dans l'ombre l'humanité gouvernante dogmatique d'esprit religieux intégriste pour voiler le vrai visage et l'œuvre  de Yahvé Elohim, le Sans Nom et dualiste qui s'est transformé de Dieu "Œil  pour œil et dent pour dent" en Dieu d'Amour et de Miséricorde vis à vis de ses Frères angéliques et pécheurs ici-bas, depuis son acte de Rédemption au Golgotha.
L' Esprit Saint Alpha-Christ et celui Bêta sont les "deux contraires" venant directement de l 'UN (=Ayn-Soph), qui s'attirent et se repoussent. Ensemble, chacun de son côté constitue le pont de liaison de retour vers l 'Origine de toutes les origines, ou vers la Cause originelle de toutes les causes - effets, c'est-à-dire vers la Vérité Ultime de toutes choses. De ces deux ponts (Alpha et Bêta), il est écrit ( Dialogues avec l'Ange) :
"Il y a deux ponts : le grand et le petit.
Le pain ne peut pas venir s'il n'y a pas de chemin.
Il est arrêté.
Le petit pont est encore fragile." 
Le brouillage de l'un des deux ponts, donc celui tracé par Alpha-Christ (ou le "Pain salé"), fut l ‘Œuvre du mauvais serviteur, le soi-disant Vicaire du Fils de Dieu. Ce phénomène bien évident est observé attentivement, depuis une cinquantaine d'années par les anges célestes (les non déchus), qui cherchent à reconstruire le pont endommagé (Alpha), encore fragile, suite à la démolition consciente ou non consciente bien perpétuée par la haute hiérarchie cléricale. Ils ont besoin de l'aide de nous TOUS ici-bas, les élus comme les non élus par eux. Ils comptent beaucoup sur leurs élus ici-bas, les simples hommes, femmes, enfants et autres vieillards retraités authentiquement humains et vrais chrétiens, qui s'activent à aider autrui, "l'Etranger-qui-a-faim-et-qui-a-soif", à travers leurs actions quotidiennes, banales, d'entraides et de réconfort moral envers les pauvres immigrés, les boat people, etc. et qui appliquent à vivre selon le contenu et non le contenant rituel de l'Enseignement Christique. En effet, il est écrit :
"Par l'union, car les deux ponts sont UN, en vérité.

Le mauvais serviteur endommage le pont
pour que son maître ne puisse pas venir.

Mais le "petit Enfant" le franchit en souriant
et il est le Maître.

le "petit Enfant", le Maître le plus puissant
,

le Nouveau
, l'Eternel.
Ce n'est pas l 'éternellement répété,
mais l'Eternel Nouveau " ( Dialogues avec l'Ange )
L' "Eternel Nouveau" ici désigne forcément le nouveau Jésus-Christ, Maître de Justice et de l'Univers. Du Christ, le Nouveau Millésime, le "jamais - vu", le "petit Enfant", le Maître le plus puissant, le Nouveau, l'Eternel, les Manuscrits de la Mer Morte de la communauté Essénienne, découverts à Qumram nous l'ont fait découvrir. Environ 150 ans avant J.C. les Esséniens formaient une sorte de Fraternité monastique juive. Leur centre, était à Qumram, au bord de la mer Morte, pas loin d’Hébron et des tombeaux légendaires d'Abraham, d'Isaac et de Jacob (et, croyait-on aussi d'Adam et Eve). Certains d'entre eux vivaient cependant dans les villes. Jusqu'à présent on ne les connaissait guère que par les œuvres de Flavius Josèphe, de Pline l'Ancien et de Philon d'Alexandrie. C'étaient des hommes pieux, justes et humbles. Ils juraient de servir toujours la Vérité (source de Lumière) et de ne point laisser les menteurs impunis, de ne point se souiller par un gain frauduleux. Ils s'abstenaient de tout contact sexuel - mais Josèphe aurait connu un groupe, sans doute minoritaire, qui admettait le mariage.  Le néophyte "promet en outre de ne point dévoiler l'enseignement qu'il reçoit et de conserver les livres de la confrérie avec autant de respect que les noms des anges". On ne savait rien des doctrines esséniennes, jusqu'à la découverte récente des "Manuscrits de la mer Morte", bien conservés dans 11 grottes à Qumram et par un berger palestinien.

Les Esséniens croyaient que l'âme est impérissable
. A la mort, les âmes les plus pures s'élèvent, joyeuses, dans les espaces et atteignent un séjour au-delà de l'Océan, que ni la neige, ni les pluies, ni la chaleur n'attristent et n'incommodent, mais que réjouit un doux zéphyr soufflant agréablement de la mer. Quant aux âmes des impies, ils les relèguent sous terre, dans un antre obscur, glacé, théâtre de supplices éternels. En effet, comme les disciples de Zoroastre, comme plus tard les Manichéens, les Esséniens séparaient radicalement le monde de Lumière et le monde des Ténèbres ( L'humanité terrienne est placée entre ces deux mondes). Ceux qui suivaient la Voie de la Vérité, ceux qui pratiquaient la droiture sont sous la domination du Prince de Lumière et marchent dans les chemins de Lumière. Les autres sont sous le joug de l'Ange des Ténèbres. Les "Manuscrits" font allusion à un mystérieux "Maître de Justice" qui aurait été leur premier initiateur, avant d'être supplicié par les Juifs orthodoxes ( environ 100 av. J.C.). L'analogie est frappante entre ce "Maître de Justice" et le "Roi de Justice" = Melchisédech ,"Prêtre du Très - Haut", dont le nom signifie roi de justice ensuite roi de Salem, c'est-à-dire roi de paix - qui est sans père, sans mère, sans généalogie, qui n'a ni commencement de jours, ni fin de vie - et qui est ainsi devenu semblable au Fils de Dieu. Melchisédech a été identifié à Hénoch et à Elie qui, eux non plus, ne sont pas morts. L'âme éternelle de ses entités bibliques sont issues de Celle de Yahvé Elohim, le "Son qui se reposait au sein du Silence", dont Gichtel la définit en ces termes : "nous ne recevons pas une nouvelle âme avec la régénération mais bien un nouveau Corps (...) (Ce corps) est spirituel, plus subtil que l'Air, semblable aux rayons du Soleil qui produit tous les corps, aussi différent de l'ancien Corps que le Soleil resplendissant l'est de la terre obscure " (Theosophia pratica).
Le "Pêcheur - Noir", ou le "Prêtre impie" vit dans le monde dualiste corrupteur et mensonger. Il manipule et guide l'humanité terrestre sur les sentiers des Ténèbres tout en leur promettant le chemin droit de la Lumière - Vérité. Il appuie sur leurs hommes-marionnettes, d'esprits purs et durs, religieux et intégristes, qui ont abusé impunément de leur pouvoir politico-religieux plus ou moins absolu ici-bas, pour museler jusqu'à commettre des crimes injustifiés contre des mystiques - individus, d'esprit de vérité, tels Jésus-Christ le Crucifié,  Maître Eckhart (il est condamné par le pape pour ses théories mystiques et panthéistes et décédé au cours de son procès pour hérétique en 1327), El Hallaj, soufi - mystique condamné à mourir crucifié, brûlé vif et décapité à Bagdad, en 922 av. J.C., etc.
Ensemble le Corrupteur "Prêtre impie" et les Corrompus - "hommes - anges déchus" - se donnaient les mains depuis belle lurette pour empêcher l'humanité terrestre, les descendants d'Eve de retrouver le Chemin de Vérité, d'Amour, de Fraternité et de Justice. Malgré toutes leurs ruses et leurs bases ritualistes, doctrinaires, et millénaires, construisant de façon mensongère et solidement scellées sur la pierre d'inauguration de leur églises avec cette inscription en grosses caractères, interprétée comme le "Péché Originel d'Eve". Le Fruit de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal arrive finalement à être bien digéré par Eve, qui parvient finalement à sortir de son sommeil - intoxication par le "ver - Enfant de Dieu", qui l'a mis dans un état léthargique profond, telle la Belle au Bois dormant, avant d'être finalement bien réveillée par le baiser d'amour silencieux d'Eblis, l'ange génie d'Allah, qui arrive finalement à trouver le remède - miracle pour réveiller son Bien - Aimée (Eve). Eblis retrouve par la même occasion sa place angélique originelle auprès de ses Frères ,les Sept Nains - Anges ,avec chacun une personnalité propre et différente ( les Sept sont issus en commun d'un Son qui est l'Amour, et qui est le Fils du Seigneur ; et "des Sept tous les degrés de Vie"). L'ange génie d'Allah, le Septième et le dernier venu dans la chaîne - ronde des Sept est proclamé paraboliquement dès 1944, et en ces termes : "Le Septième est avec vous jusqu'à la fin des temps, jusqu'au commencement du Nouveau Temps" (Dialogues avec l'ange).
Seul l ' Homme, le "Nouvel Etre" grâce à son pouvoir de Grand Transformateur et son corps humain - malingre en ce bas-monde aura le pouvoir de réunir en lui les Sept Nains-anges ou les Sept âmes-sens, dont Sri Aurobindo nous les définit en ces termes :" Chaque sens est une extase et l'amour le signe d'un même embrassement à deux partagé par la divinité" (Extrait, "Les Cieux de la vie", poème daté du 15 Janv.1933 ). Du "Nouvel Etre", il est écrit :
"Le Nouvel Etre est la matière immaculée ;
dans son sein la Lumière, transparente, libre.
En lui, ce qui est pierre - c'est la Vérité.
En lui ce qui croît - c'est l 'Amour.
En lui, l'animal - c'est l 'Harmonie.
Le cinquième - c'est la Paix.
Le sixième - c'est la Félicité.
Le septième est le TOUT.
Le quatrième est le Cœur qui relie, la CO-NAISSANCE.
L'homme ne se réjouit que si les sept sens,
les sept âmes, agissent de concert.
C'est la clef.
Que le Nouvel Etre naisse en vous"
 
(Dialogues avec l'ange)
L'homme microcosme et terrien, semblable à celui macrocosme et céleste, peut désormais en cette fin des temps se transformer par lui-même, en le "Nouvel Etre" ainsi défini, dont les caractères importants à savoir sont :
- "En lui, ce qui est pierre - c'est la Vérité" ; cette Vérité commune à l'humanité toute entière fut entretenue par les mains rugueux avec une patience infinie des milliers de scribes, et d ' historiens - chercheurs de Vérité, à travers l'Histoire nationale, sacrée, archivée et écrite de l'humanité, qui ont patiemment consignée ce qu'ils ont vu sur des supports d'écritures de toutes natures, dont les tablettes d'argiles pour les écritures en cunéiformes suméro-akkadiennes, les plaques de pierres en granit pour les hiéroglyphes des anciens Egyptiens, les rouleaux de la Table de Loi de Moïse, … jusqu’aux supports Compacts disques – « cédérom ».
- "En lui, l'animal - c'est l 'Harmonie" ; individuellement, en chacun de nous être humain, l'animal ou la Bête - Feu Serpent (le kula - kundalini) s'endort au fin fond de notre Soi ; si nous arrivons à le réveiller et à le dompter, il est l 'Harmonie - Médicament universel. Le Mahatma Gandhi nous résume l'importance de la quête de l'Harmonie entre individus et communautés à travers ce message : " L'Harmonie entre individus et communautés ne pouvait venir que de la guérison des angoisses intérieures". Le réveil du Kundalini est d'une importance capitale pour l'Humanité Trilogique, ayant réussi à transcender le Soi mystique ou l' âme-trine (Neschamah-Ruach-et-Nephesh) de l'Homme Créateur ( = Adam Kadmon des mystiques kabbalistes) jusqu'à ce qu'elle puisse accoler et réussir l 'épousailles harmonieuses avec celles de la Bête cosmo-universelle (ou la Mula-Kundalini) par une touchée d'âme sensible, bien visée, atteignant le cœur - centre du souffle puissant de la Bête, la délivrant ainsi de la Malédiction originelle, et proférée par Yahvé Elohim.
-"Le cinquième - c'est la Paix" ; ça veut dire que l 'Esprit de la Paix Universelle est gardé par l'ange céleste qui se situe au niveau V è Ciel, le Jardin d'Eden originel, celui de Mardouk ou de l'archange - Saint Michel qui arriva à ramener la Paix Universelle, après sa victoire contre le couple Quingu (analogue à Satan) et Tiamat, la Dame Abîme, Mère et épouse de son Fils Quingu ,symbolisé par les deux Monstres Primordiaux ,"Béhémoth" et "Léviathan", créatures premières de Yahvé Elohim bien antérieur au couple Adam et Eve biblique. Ensemble, ce couple s'est révolté contre l'ordre établi du monde des Dieux, ceux qui ont immolé leur ancêtre, le Sans Nom "alla" (ou "deux alla") ainsi qu'un des leurs, le Dieu Wê, pour créer, l'humanité "têtes noires" ici-bas pour faire les corvées des dieux inférieurs. A ces trois entités divines, l'humanité terrienne a hérité en plus de la chair en bouilli de Tiamat et du sang de Quingu, suite à la pacification universelle bien réalisée par Mardouk, qui œuvre  pour un monde de Paix universel (Mythologie Mésopotamienne).
-"Le sixième - c'est la Félicité" ; ça signifie que le vrai monde paradisiaque, celui de la Pensée suprême, éternelle et extatique se situant au VI è Ciel, là où siège la Bête 666 biblique (ou la Mula-Kundalini hindou, ou le "Pêcheur-Noir"), qui défend ardemment et d'une vigilance extrême la porte d'entrée, infinie petite, de cet espace mystique, et extatique, empêchant tous les intrus mal - intentionnés d'y pénétrer et d'y mettre de la pollution spirituelle là dedans. C'est aussi la Caverne d'Ali-baba, remplie de trésors – pensées - mémoires éternelles de l'humanité – scribes – philosophes – théosophes – et - autres chercheurs scientifiques de l'Absolu non - dogmatique et universel ; elle est connue sous le nom d 'Akasha, donc les "Annales Akashiques", avec leurs contenus - nourritures impérissables.
-"Le septième est le TOUT "; ça désigne Eblis, l 'ange-génie d'Allah et Démiurge - Modeleur, celui qui a dit non à Allah, qui connaît le terme fixé d'avance de la fin des temps, et qui est follement amoureux d'Eve, "la Belle au Bois Dormant", celle qui a osé croquer la Pomme de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal. C'est aussi le Génie - Démiurge qui connaît TOUT, grâce à sa mémoire phénoménale. Avec son âme de "génie d'Allah", il enregistre de façon chaotique toutes les vibrations pensées de la Bête 666 biblique, la gardienne de la Caverne d'Ali - Baba  ou de la Boîte de Pandore.
La réunification pacifique et harmonieuse des Sept sens ou des Sept anges, dont Eblis, le dernier venu, a permis la naissance du Nouvel Etre en TOUT  INDIVIDU, être - humain profane non - dualiste et trilogique de la fin des temps. C'est la Grande Djihad de l'Homme - Individu moralement libre en quête de la Vérité Ultime de toutes choses et de l'origine de toutes les origines, qui se situe bien au-delà du Nirvana bouddhique. Elle ne pourra réussir que grâce à l'existence de l'Ayn-Soph, ou la Lumière Incréée et Sans Ombre en notre Etre – Humain – Intégral – Trilogique – et - Christique.
Jésus-Christ ou Son esprit Saint Alpha, de son vivant , incarné en Jésus – le - Nazaréen, n'a pas pu réussir la Grand Djihad et être en harmonie totale et durable avec Son être profond, la Lumière Ayn-Soph qui se rétracta et se retira au fin fond de Son Ego - animal ( ou le Kula-Kundalini). Alpha a bien essayé de diviser la Lumière "Ayn-Soph" incarnée en Son être profond en deux feux distincts, bien sexués (le "Feu Masculin" et le "Feu Féminin") à part égale Fraternelle, Egalitaire, Pure Lumière, sans domination de l'un sur l'autre. Il n'arriva pas à réaliser cette opération alchimique purement spirituelle et hermétique ; par contre, Il a réveillé le Feu Serpent (le Kula-Kundalini) en Lui, qui se logea à la racine de l'épine dorsale de la moelle épinière de son corps physique. Le réveil du Kundalini christique se manifesta par l'exaction verbale, exprimant un égocentrisme extrême de l 'Esprit Saint Alpha-Christ, qui se fit avaler par le puissant souffle de la Bête 666 en Lui ( Kula-Kundalini) et hors de Lui (Mula-Kundalini). Il ne parvint pas à stabiliser son esprit Saint Alpha, d'une rapidité et d'une intelligence hyper - précoce, pour être en fusion harmonieuse avec la position statique, d'une immobilité absolue de l'Ayn-Soph-Aur ( l'étincelle lumineuse et divine) du Père céleste (ou d'Adam Kadmon) en Lui et hors de Lui.
Après sa mort par crucifixion au Golgotha, suite au dernier souffle caractérisé par cette phrase mémorable et incompréhensible venue de la bouche de Jésus :"Eloi, Eloi, lema sabachtami" (ou "Père, Père, pourquoi m'as - tu abandonné"), l 'Esprit Saint Alpha Christ, sans le libre arbitre, et infini petit, s'est fait piéger par le puissant souffle de la Bête « 666 » cosmique et universelle ( = Mula-Kundalini ), éggrégoriquement toute puissante, dans le monde sans trou de l'occultisme où "Rien ne se perd", et d'où, pensées et sensations sont conservées indéfiniment (= elles subissent l'attraction de pensées et de sensations analogues plus anciennes et, les rejoignant, forment avec elles des sortes d'archétypes psychiques ou spirituels, qui sont des entités réelles, dynamiques, possédant une influence considérable sur le psychisme individuel ou collectif  de l'humanité terrestre ).
A la différence de Jésus-Christ qui a toujours dit que Son Royaume était céleste, rempli d'Amour, de Vérité, de Justice, d'Egalité et de Fraternité pour tous ; la possession de la Lumière Alpha - Christ aveugla totalement notre Serpent, la Bête 666, qui se métamorphose en Lucifer - le Malin et Porteur de Lumière, qui va se mouiller, en tant que l'Egal du Très - Haut, pour créer un royaume semblable à celui de Jésus-Christ et sur la planète Terre. De cette création parallèle est né l' "Homme Créé" (ou Adam Bélial ), qui est programmé pour être aux ordres de notre Malin, dont le règne se situe entre le commencement ( = Alpha) et la fin ( = Oméga) des temps. Tout est déterminé et prophétiquement inscrit dans les méandres du cerveau de l'Homme Créé, dont la Grande Tribulation biblique de la fin des temps, qui va être réalisée par l'humanité de pouvoir politique, religieux et intégriste - les intermédiaires entre l 'Homme Créé (la Créature "Adam Bélial" ) et notre Lucifer, le Malin - Porteur de Lumière et l'Egal du Très - Haut,  Fils de l'Aurore et Apprenti – Sorcier – Créateur – et – Mauvais Démiurge, qui cherche à copier et à reproduire ce qu'a réalisé Yahvé Elohim, le Très - Haut. Le résultat de cette création luciféro - démiurgique et par l'humanité terrienne interposée fut la naissance des hommes - robots kamikazes japonais soi-disant samouraïs, avec leurs chefs militaires soi-disant bouddhistes-Zens soumis corps et esprits à l'autorité de l 'Empereur - le descendant de la Déesse Soleil, des nazis S.S hitlériens soi-disant chrétiens, et d'autres hommes monstrueux, les soi-disant soldats - martyrs de Dieu Allah, dont les égorgeurs du F.I.S. algérien, les Talibans afghans, etc. qui ont mis la planète terre à feu et à sang pour assouvir leur égocentrisme exacerbé, extrémiste, et programmé à la perfection par Lucifer, le Manipulateur invisible, qui appâtait nos dirigeants dictateurs et autres grosses têtes avec des idées - pensées grandioses , telles la Mère Patrie, les Pères de l'Eglise, la Nation nourricière, le Père des peuples, l'Empereur du Pays du Soleil levant, le Führer, le Duce, le Premier Secrétaire et Camarade, etc.
Cycliquement, l'histoire infernale des guerres fratricides et inhumaines de l'humanité de confession monothéiste est déterminée par l'œuvre - principe de l'Homme Créé – Principe de l’Enfer ( = Adam – Bélial ), qui marcha avec la tête à l'envers tout en projetant des poudres aux yeux de l'humanité - chefs des nations et des églises grâce aux jeux d'Ombre et de Lumière  ensorceleurs, les reflets de la Lumière judicieusement agitée par la main de notre Ange - Diable, qui hypnotisent l'humanité croyante, pratiquante, mais "moutons de Panurge", qui s'entre-tuent entre eux depuis des siècles et des siècles de façon bête et méchante pour offrir leur sang sacrificiel à Dieu Satan, l 'Enfant Diable, qui a un soif d'enfer des preuves d'amour provenant de l'humanité politique, religieuse, et intégriste bien inconsciente de leur acte suicidaire et non-sens. Incarné en l'Homme Créé, Lucifer désire avoir un Fils et pas de fille pour lui succéder dans ses jeux de casses noisettes, c'est-à-dire casser l'humanité têtes noires et les maintenir en esclavage physico - spirituel.
Jacob Boehme (1575-1624), le plus grand des théosophes mystiques de l'Occident, distingue entre les deux aspects fondamentaux de la notion de Dieu : "la Déité" et la " Divinité manifesté". La Déité est l'Ungrund, le "fond de l’Etre Divin" qui n'est ni fondement, ni cause de rien. C'est l'Absolu qui est en deçà et au-delà de la création et de toute la réalité logique ou sensible. Cette Déité reste inconcevable pour soi-même, au même titre que le silencieux Abîme gnostique (le Propator). L'Ungrund c'est l'Absolu absolument absolu qu'on doit distinguer de l'Urgrund, Absolu fondement et cause dernières des choses, et de l'Abgrund, l'Abîme ardent et sans fond. Par analogie, nous pouvons considérer l'Ungrund comme le monde de la Lumière Ayn-Soph, libre arbitre, ou celui de la Déité- le Néant ou du Sans Nom ou de l'Inconnu ; l'Urgrund comme le monde de l"Homme Créateur" (ou Adam Kadmon), dont la Lumière Incréée sans le libre arbitre, d'esprit Saint Alpha, est tenue par Jésus-Christ, la Divinité Manifestée et "Fils de l'Homme" ; et l'Abgrund comme le monde de l"Homme Créé" ( ou Adam Bélial ) dont la Lumière Incréée avec le libre arbitre est tenu par Lucifer.
Dans l 'Ungrund ( là où s'est retiré l'Ayn-Soph kabbale, après son jaillissement - éclair rempli de Volonté - Energie créatrice première d'une puissance infinie), Dieu personnifié n'existe pas, seul réside le Sans Nom, le Dieu Néant, ou la Déité boehmienne. Ontologiquement, la Déité précède la Trinité divine. Néanmoins il existe une volonté potentielle dans l'Ungrund ( nous pouvons nous en convaincre en "lisant en nous-mêmes", en lisant notre propre Livre écrit par le Doigt créateur de Dieu ). Cette volonté est celle de se connaître soi-même, de prendre conscience de soi. Bref, l'existence ici est appelé à fonder phénoménologiquement l'être.
En résumé, dans son processus de manifestation, la volonté du Sans Nom commence par produire un "miroir" dans lequel la Déité indistincte, libre arbitre, se reflète sous une forme trinitaire : la Trinité éternelle. Le Père est la volonté même de l'Ungrund (IL est "Ce Qui EST", le Grand Tout Silencieux du Sans Nom ), sans cause, ni fondement avec Son Libre Arbitre, qui est "le choix de Soi par Soi" selon A.C.Sponville, qui le définit plus en détail en écrivant ceci : « Au reste, le choix ne porte jamais que sur l'avenir. Et l'on n'agit jamais qu'au présent.  Le Libre Arbitre n'est que la Liberté de vouloir ce qu'on ne veut pas encore. C'est ce halo d'indécision, d'ignorance, de néant, comme dit Sartre, qui flotte sur nos actions à venir. C'est une Liberté rêvée, ou un Rêve de Liberté. L 'Action nous réveille » (Impact Méd Hebdo, No 366 ,1997). Le Fils est la volonté éprise de désir de se connaître soi-même et de se faire connaître en tant que  "Je Suis" Yahvé Elohim, le Très - Haut , le Dieu Manifesté, qui  n'existe qu'à travers Ses créatures humaines, qui sont créées à l'image d'Elohim. Et enfin le Saint Esprit, il exprime l'union des deux aspects de la volonté du Père et du Fils ; il joue le rôle du Lien - Pont Pur d'Esprit "Lumière Incréée", le détonateur pour illuminer l'étincelle de Lumière "Ayn-Soph" existante en chaque homme microcosme créé à l'image de l'Homme Créateur, dont le règne se situe dans l' "Instant Eternel", la porte de la voie étroite entre Oméga ( = la fin des temps) et  Alpha ( = le commencement d'un autre temps, c'est-à-dire celui du Verseau, ou d'Isis, ou de la Femme – Authentiquement – Humaine – et – éternelle ).
Il y a une priorité ontologique entre l'apparition de la Trinité et celle de la Nature Eternelle engendrée par la volonté du Père, mais Coéternelle à Dieu. Ici apparaît la "Vierge Sophia" (ou Vierge Marie A Noire, par opposition extrême avec Tiamat, la Dame Abîme) qui n'est pas tout à fait la Nature Eternelle mais pour ainsi dire l'image parfaite des splendeurs divines cachées et que la volonté sans fondement tend sans cesse à manifester.
Voici donc résumé le cercle divin : sur l'Abîme de la Déité, de l'Ungrund indéfini, s'élève la Trinité et son image parfaite, Sa "Sagesse" qui est la Sophia virginale archétype exemplaire de la Nature Eternelle. Ce cercle divin est antérieur toujours du point de vue ontologique, à la création proprement dite. L'esprit Saint Alpha Christ est incarné donc en "Ce qui est", le Connu, le Manifesté, ou Adam Kadmon des mystiques kabbales, dont la volonté propre -"Libre Arbitre"- est remplie de désir de se connaître soi-même. Il est ni mâle ni femelle, ou à la fois « père et mère », et il a la Liberté de vouloir ce qu'il ne veut pas encore être. Il a besoin de l'expérience et de s'expérimenter pour être au top de son choix personnel, propre et individuel. C'est l'Être Impermanent, dont le "Désir sacré" sera d'être "Homme Créateur", c'est-à-dire bien séparé et équitablement en Homme - Masculin et Femme - Féminin. Incarné en l ' Enfant Jésus, il a donné Son Sang Pur d 'Esprit Saint-Alpha Christ sans le libre arbitre, qui est le Lien - Union des deux aspects de la Volonté Divine (Celle de la Déité qui est pure Lumière Ayn-Soph, Libre Arbitre, et Volonté originelle ; et celle de la divinité manifestée en Jésus-Christ, "Père – Fils – et - Saint" sans le libre arbitre, et en Vierge Marie, symbole de Mère de Dieu manifesté, et des hommes, les créatures à l'image de Yahvé Elohim, le Connu de Moïse ).
Entièrement tissée dans la Nature Eternelle, la Création ne se produit donc pas ex nihilo. Au sens propre, Dieu, la Divinité Manifestée ne crée pas l'univers à partir de rien du tout, il le fabrique avec le matériau de la Nature Eternelle. Ce mode de production repose sur le jeu de principes antagonistes taoïstes : la lumière et les ténèbres, le bien et le mal, l'amour et la colère, etc. L'opposition de ces contraires est dynamique et créatrice ; c'est le processus obligatoire de toute manifestation. Dieu, le Manifesté, dans sa Volonté de se connaître doit se diviser contre soi-même. Cette "division" n'est autre qu'une projection de la Trinité dans la Nature Eternelle. Elle s'exprime par Sept "formes", "forces", "propriétés", "sons", etc. avec leurs correspondances astrologiques et alchimiques. En réalité elles devraient se retrouver dans la moindre parcelle de l'univers puisque, aussi bien, elles sont inséparables, font partie du Grand Tout ,et constituent l'essence de toutes les choses manifestées. Telle est donc la Nature Eternelle, perpétuel miroir de Dieu, la Divinité Manifestée. Son "corps", sa "Sagesse virginale" dont le reflet dans le monde de Lumière est la Vierge Sophia, projection féminine du Fils engendré par le Père. C'est LA Sainte-Esprit des anciennes gnomes. L'Epouse virginale que tant de boehmistes auront tendance avec raison à assimiler à la Vierge Marie.
A ce stade évolutif, il n'y a encore ni "bien", ni "mal" dans la Nature Eternelle. Il n'existe qu'un ternaire de Rigueur et un ternaire d'Amour, le "Feu obscur"(analogue au "Feu Serpent") et la Lumière, tous deux contenus dans le "corpus" de la Nature Eternelle. C'est à partir de ces prémisses que se produit la Création. Elle se déroule en deux étapes successives mais occupant un même "lieu". Tout d'abord est apparu le monde angélique, ensuite le monde sensible. Les anges concentrent en eux-mêmes les principes opposés du "Feu obscur" et de la Lumière. Chez eux cependant la force lumineuse "cache" l'aspect Feu. L'Amour voile la Rigueur. Mais ils sont, comme le dira plus tard L.C. de Saint - Martin, "détachés de Dieu" et dotés de leur libre arbitre. A l'origine, ces anges avaient un roc, Lucifer. Mais Lucifer et d'autres anges rebelles, usant de leur libre arbitre, choisirent une voie égocentrique qui provoqua un déséquilibre dans leur être particulier, dévoilant le "Feu obscur" jusque là caché. Ils se sont ainsi "désordonnés", selon le mot de Saint-Martin, et "concentrés dans leur propre présence". Ce fut la Chute. Et dès lors Lucifer est devenu le "Prince de ce Monde", le Malin Porteur de Lumière et le Corrupteur qui manipule l'humanité terrestre toute entière à plonger, à ramper ensemble devant lui - Dieu Corrupteur et ses prêtres tout puissant, pour s'enfoncer ensemble au fin fond de la Fosse, voie sans issue, pour trouver la porte de sortie (ou du Salut) pour leur âme éternelle.
La Chute des anges fut une réelle catastrophe hyper cosmique. Elle a actualisé le principe ténébreux, l'a fait passer de l'état potentiel à l'état d'existence active. Par ailleurs, les anges rebelles ne possédant pas de corps physique et ne pouvant se reproduire, aucun espoir de rachat futur n'est à envisager ; ils ne pouvaient pas non plus être anéantis puisqu'ils procèdent de la Nature Eternelle. Leur Chute a ainsi instauré le déséquilibre dans la première Création et, par extension dans le sein de la Nature Eternelle elle-même. A la place du "Royaume de Lumière" que Dieu - Yahvé Elohim avait souhaité, était apparu un monde "ténébreux, informe et vide", une sorte d'antithèse de la Nature Eternelle selon l'esprit de Sophia. C'est pourquoi la Sagesse divine dut faire intervenir une deuxième Création destinée à rectifier et à restaurer l'harmonie originelle.
Cette nouvelle Création a été faite au moyen des "Sept esprits" (ou Sept Sons), issus du Seigneur "Ayn-Soph", le "UN",  qui est "Silence son harmonie et amour" et "a duré Six jours". Elle marque l'apparition du Temps proprement dit dans le monde. En effet, elle débute avec le désir divin de réparer le mal causé par la Chute et se terminera nécessairement avec la restauration finale de l'état primordial angélique, qui ne pourra se faire qu'avec l'aide de l'humanité terrestre - les descendants de la Femme ou de la Partie Féminine d'Adam Kadmon (ou l‘"Homme androgyne et primordial", le prototype de l'Homme Parfait selon les critères du monde divino-angélique), qui parviennent finalement à entrer en possession de l'Ayn-Soph (ou la Lumière Incréée Originelle) et à La séparer de façon égalitaire et harmonieuse en deux parts vivantes, complémentaires et non - dualistes : le Feu Féminin pour la Grande Dame Humaine (ou Eve), et le Feu Masculin pour le Grand - Humain très bien défini par Jean de Jérusalem. Quant au Feu Serpent, il se dissipe et se métamorphose en le "Fil du Tao" menant directement vers le Nouveau Enfant, Nouveau Eternel, dont il est dit et écrit ceci  ( Dialogues avec l'ange) :
"En bas, l ' "enfer" et le cimetière.
En haut, le Ciel, où IL est censé demeurer.

Entre les deux est couché le Nouveau - né, celui qui unit
.
Il n'y a plus ni mort, ni "enfer", ni cimetière,
il n'y a plus de Ciel inaccessible quelque part là-haut,
où les "âmes glorieuses" habitent
et où résonnent le chant des Anges !
Il n'y a plus de droite ni de gauche.

Sa voix est le Silence, et c'est Lui le Rayon Eternel
..."
Le premier Adam fut créé parfait, il était androgyne, détenant en son être particulier les deux aspects igné et lumineux de la Nature Eternelle. Vivant témoin de la gloire du cercle divin, il devait engendrer le Christ destiné à détrôner Lucifer. Mais hélas ! Jouissant lui aussi du libre arbitre, le premier Adam a succombé à la tentation de son Feu Masculin angélique. Lui aussi s'est "concentré dans sa propre présence" et a libéré de nouveau le principe du feu, des ténèbres et de la mort. Néanmoins le "second Adam", le Christ, présence réelle du Fils, est venu à son tour en se faisant incarné en Jésus – le - Nazaréen, pour accomplir la Rédemption. A la fois Dieu, le Manifesté et Homme, le Christ "Père – Fils – et - Saint Alpha" est le modèle et la voie. L'âme éternelle et cosmique de Yahvé El – le « Très – Haut », en s'unissant au Christ ( = esprit Saint – Alpha ), a anéanti  la volonté – « libre arbitre » christique, se sacrifie en tant que Rédempteur, pour pouvoir retrouver l'équilibre originel et passer du principe ténébreux au principe lumineux. Malheureusement, sans le libre arbitre, en ce bas monde dualiste "Ombre - Lumière", Jésus-Christ se mettait à son époque dans la gueule du loup pour être mis à mort bêtement sur la croix par les juges du Sanhédrin, les "Aveugles guidant d'autres aveugles" abusant largement leur pouvoir politique, religieux et ritualiste et  ne voyant en Jésus que comme un adversaire - fauteur de trouble contre l'ordre établi et comme hérétique ( Tout comme plus tard, pour Jeanne d'Arc, Maître Eckhart, El Hallaj, Jacob Boëhme, Martin Luther King, etc.)
L'humanité politique, religieux, tyrannique, et intégriste - "Ombre de l'Homme Créé", "Aveugles guidant d'autres aveugles", a guidé ainsi l'humanité toute entière, spirituellement parlant ,au fin fond de l'Abîme Ténébreux en cette fin des temps bibliques. Elle confirme ainsi leur nature mixte, génome argileux et explosif, très bien notée à travers ce texte sacré en écriture cunéiforme de l'ancienne Mésopotamie, daté aux alentours du XVII è siècle avant J.-C., c'est à dire bien avant la Bible hébraïque donc l'épopée de Gilgamesh (ou le grand homme qui ne voulait pas mourir) et le poème du super sage, texte traduit par Jean Boretto (Poème du Super sage, I, 204 et suivant) :"Le Dieu Enki ouvrit alors la bouche et s'adresse aux Grands Dieux : on immolera Un Dieu et à sa chair et son sang la déesse Nintu mélangera de l'argile : ainsi seront associé du Dieu et de l'Homme réunis dans l'argile (du prototype humain)".
De ce mélange explosif, corps spirituel de Dieu mélangé à celui corporel et sanguin de l'Homme (=Homme Créé), l'humanité descendants du Serpent "Poison Médicament", d'esprit religieux intégriste ont transformé ce symbole en rites d'eucharistie, avec le "manger le Corps du Seigneur et boire Son Sang ", pour se donner du courage et commettre ensuite et de façon impunie, à travers l'histoire du monothéisme hégémonique, des fautes sans nombre et toujours au nom du Seigneur Dieu d'Amour et de Miséricorde. Ils ont transformé ainsi l'image de Dieu, le Très - Haut, Amour et Miséricorde, incarné par Son Esprit Saint Alpha en Jésus-Christ, en celui du Diable, Lucifer l'Egal du Très - Haut, qui a pris la forme humaine, tel le "Pêcheur Noir" ricanant de plaisir sadique tout en remplissant allègrement  son sac plein de butin grâce à son hameçon - bouchon lumineux "image du Christ crucifié et sanguinolent" bien fixé au bout du fil serpentin de sa canne à pêche, fascinant et hypnotisant nos poissons "Grosses têtes", "aveugles guidant d'autres aveugles", chefs des nations et des églises soi-disant universelles, qui butinent là dedans chacun sa part de sang et de chair du Christ ou de Dieu, le Connu avec son désir de se manifester à travers le Verbe.
Suite à la mort sacrificiel de Jésus (Père – Fils – et - Saint Alpha Christ), les Douze Apôtres, disciples directs du Christ, suivent leurs voies propres plus tard, et se firent tous piéger par Lucifer, l'Egal du Très - Haut sans le savoir. Ils copiaient plus ou moins bien l'acte héroïque du Maître Jésus, avec chacun ses intérêts - conflits, ses erreurs - rites de commémorations historiques de l'existence du passage éphémère de Jésus-Christ terrestre, rendu éternel grâce à leur Foi inébranlable du Retour de leur Maître. Malheureusement, trop occupés de respecter et de suivre à la lettre les rites de commémorations historiques, ils ont mené leur communauté politique et religieuse, pareillement que les autres chefs - guides intégristes, purs et durs, de toutes les confessions religieuses vers un monde plein de confusion spirituelle sur la planète terre, en cette fin XX è siècle de l 'E.C., confirmant par la même occasion ce qu'a bien compris par Lao-Tseu, en affirmant ceci   (Tao-Tö-King ,ch. 38) :
"L'homme de haute vertu est au-dessus de la vertu, c'est pourquoi il est vertueux.
L'homme de moindre vertu, se dit vertueux c'est pourquoi il ne l'est pas.
L'homme de haute vertu la pratique sans y penser.
L'homme de moindre vertu l'utilise pour atteindre un but.
Et pourtant il ne l'atteint pas.
Le véritable homme de bien agit sans avoir de raisons de le faire.
L'homme de justice agit car il a des raisons de le faire.

L'homme qui se conforme aux rites agit et veut les imposer par la force
.
Ainsi si l'on oublie le Tao, il reste la vertu.

Lorsqu'on abandonne la justice on recourt aux rites
.

Or, les rites ne sont que l'apparence de la vérité et de la sincérité
.
Ils sont aussi l'amorce de la confusion
.
La connaissance et l'intelligence ne sont pour le Tao que des fleurs sans parfum.
Elles sont souvent la source de l'erreur.
C'est pourquoi le Sage puise au tréfonds des choses sans s'arrêter aux apparences.
Il contemple le fruit plutôt que la fleur.
Il ignore l'une et cueille l'autre. "
De Pierre jusqu'à Jean Paul II, l'histoire du Christianisme comptabilise en tout 281 papes et 38 antipapes avec chacun ses rites personnels et soi-disant sacrés, dont le Sacrement de la Pénitence de Jean Paul II ( Le Dieu du pape du catholicisme devra être un dieu Sadique, qui élève la souffrance pénitentiaire au rang du sacré ). Selon Théodore Monod, un savant et un chercheur de l'Absolu, l'Ere chrétien s'arrête le 6 Août 1945, avec l 'explosion de la Première Bombe Atomique prénommée "Little Boy" à Hiroshima, tuant 80000 personnes et en blessant plus de 75000 avec des conséquences à long terme pour des générations et des générations. Le "Petit Garçon ", l'œuvre  de l'humanité scientifique de la Nation Chrétienne puritaine et purement matérialiste a anéanti en une fraction de seconde, qui dure presque une éternité pour des centaines de milliers d'âmes errantes japonaises immortelles grâce à leur foi bouddhique shintoïste, peuple discipliné - "moutons de Panurge"- en suivant bêtement leur Empereur Hiro-Hito, le soi-disant descendant de la Déesse Mère Solaire, de droit divin., et très respectueux des rites shintoïstes des moines - bouddhistes Zen, mais vrai criminel et responsable suprême des robots - tueurs, les "samouraïs" de l'armée impériale qui expriment leurs instincts animaux éggrégoriquement divins pour commettre des meurtres et autres viols contre femmes, filles adolescentes, civiles innocents à Nankin (Chine).
Pour punir les descendants de la déesse Soleil, les Etats Unis de l'oncle Sam, une Nation Américaine et soi-disant chrétienne, a utilisé l'arme suprême en "Little Boy", et a tué par la même occasion l'âme cosmique, solaire et universelle remplie d'Amour et de Miséricorde de Jésus-Christ, marquant la fin de l'Ere Chrétienne, laissant place à l'ère de l 'antéchrist, qui mena ainsi le monde de la planète terre vers le "Cercle Rouge", la gueule du Minotaure, très bien vu du haut de son monde mystique par Jean de Jérusalem, scribe et moine - soldat du Christ de l'ésotérisme.
En Cinquante ans, juste après la fin de la II è Guerre Mondiale, la toute puissance de l 'Antéchrist, du fond de son monde éggrégorique, détermine et programme l'histoire écrite de l'humanité terrestre caractérisée par le règne de l'Ours Russe, communiste et athéiste avec son empire internationaliste, qui mena un combat sans merci avec l'Aigle blanc de l'oncle Sam, disciple du Christ Alpha, le diviseur, pour perpétuer une Guerre Froide à travers le monde terrestre meurtri. A eux deux, nos animaux de sang chaud, éggrégoriquement tout puissant, ont élu et manipulé les hommes - dictateurs des différents peuples tiers-mondistes pour servir leur dessein de domination hégémonique, dans une "Guerre froide" sans - merci  à travers les quatre continents de la planète terre, commettant ainsi des crimes contre l'humanité "moutons de Panurge". Des millions et des millions de morts sont ainsi réalisés par les hommes - dictateurs du tiers monde, ayant vendu leurs âmes humaines à nos deux monstres pour massacrer leur propre peuple grâce aux armes donnés gratis par leurs fournisseurs animaux, athéiste pour l'Ours Russe, et judéo-chrétien pour l'Aigle Blanc de l'oncle Sam américain. D'une intelligence divino surnaturelle, nos deux monstres se préservent leur force propre ; ils se battent entre eux par moutons - tiers-mondistes interposés. Leur champ de bataille s'agrandit à vue d'œil  ; ensemble avec l'aide de leurs alliés satellites, tels le Lion britannique, le dragon rouge chinois, le coq gaulois,  etc.,  nos deux monstres sacrés ont exporté leur puissance de guerre dans l'espace, avec des plans stratégiques de la "Guerre des étoiles", déjà mis sur pied et en secret dans des sites désertiques du Texas ou glaciaux de la Sibérie.
Le Christianisme s'est bien répandu à travers le monde terrestre, caractérisé par son "expansion- évangélisation" forcée, qui fut à l'origine de loin ou de près du Royalisme moyenâgeux de droit divin avec l'Inquisition, de l'Esclavagisme racial noir américain et du  mouvement de l'Apartheid en Afrique du Sud, de l'Anti Judaïsme moyenâgeux jusqu'en cette fin XX è siècle, du Capitalisme, du Franquisme, etc. La religion originelle d'Amour, de Miséricorde, de Fraternité et de Vérité du Christ s'est transformée ainsi en cette fin du Second Millénaire en une religion rituelle, type sado - masochiste, caractérisée par le Sacrement de la Pénitence, qui s'empourpre dans les mensonges politico financiers et qui s'éloigne de plus en plus du contenu de l 'Esprit de Vérité, le Paraclet dont le Christ nous laisse entrevoir de Sa venue prochaine en ces termes (Jean ,16, 7-14) :<< Pourtant je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je parte ; car si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l'enverrai. Et quant il viendra, il confondra le monde en matière de péché, en matière de justice et en matière de jugement : de péché parce qu'ils ne croient pas en moi ; de justice parce que je vais au Père et que vous ne me verrez plus ; de jugement parce que le Prince de ce monde est condamné. J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quant il viendra, lui, l'Esprit de Vérité, il vous conduira vers la vérité tout entière .>>
La quête de la vérité ou du Paraclet (ou l'essence pur d 'Esprit de Vérité) ne fait pas partie de la priorité basale de l'église Catholique, qui expose SUPERSTITIEUSEMENT le Saint Suaire à Turin, comme preuve de la présence physique du Christ en cette fin XX è Siècle. Les hauts dignitaires de l'Eglise Catholique, soi-disant universelle, dogmatique et puritaine, suite à leur intransigeance concernant les sujets vitaux tels l'avortement, le célibat des prêtres, le préservatif anti conceptuel, etc.., ne savent pas que << La Vie est perpétuel changement, perpétuel devenir, révolution continuelle, et nulle organisation n'étant jamais souple, elle fait obstacle au changement, elle devient réactionnaire pour se protéger. La recherche de la vérité se fait individuellement, pas au sein d'une collectivité. Pour communier avec la réalité, la solitude est nécessaire ; pas l'isolement, mais la liberté par rapport à toute influence, à toute opinion. Toutes les structures d'organisation de la pensée deviennent inévitablement des entraves à la pensée >> ( Krisnamurti ). Quant à AIain Pears, un enquêteur de la vérité philosophico historique, à travers "Le cercle de la Croix" il écrit : << Une grande tension existait entre la vérité et la croyance, entre voir et comprendre. La "révolution scientifique" de Boyle et de Newton ne représentait qu'un aspect de la remise en question de la nature de la certitude, de la validité du témoignage et du rapport entre les  différents niveaux de la connaissance ... Dieu était partout dans la vie quotidienne, et, loin de rivaliser avec la croyance religieuse, la nouvelle science cherchait à la fortifier ... En dépit de leurs doutes, la majorité des hommes gardait la ferme conviction que la vérité était finalement accessible …. >>.

Par leur intransigeance politique, religieuse, et intégriste, nos "Aveugles guidant d'autres aveugles", vivent ainsi dans les mensonges de leurs interprétations bibliques ou autres textes sacrés. Ils imposent leurs dogmes, et poussent  l'humanité "moralement libre", et fière de l'être, à se révolter contre l'ordre établi sur des pratiques religieuses contenant plein de rites confusionnelles, d'injustice avec crimes meurtriers, et vide de contenus - bases de la vraie Sagesse, de Bonté, de Justice - Vérité, d'Amour - Compassion, etc., dont les textes sacrés de toutes les confessions religieuses en laissent des traces abondamment. Ils restent encore au stade verbal, dans leur étude des textes sacrés, avec le "Principe Perroquet". Ils passent leur temps à énoncer et réciter par cœur  et bêtement leurs textes, tout en psalmodiant les soi-disant différents noms de Dieu, le Manifesté sans rien comprendre à leurs sens symboliques, simples et paraboliques ; ils ne savent pas que selon Krisnamurti : " La perception de la vérité de toute chose, quelle qu'elle soit, n'est pas l'ordre du temps - elle est immédiate". Tous, ils se font prendre aux filets du Temps, bien tendus par le "Pêcheur Noir", l 'Ombre de Lucifer, qui plane au-dessus de la multitude des âmes errantes de formes humaines ayant perdues toute liberté d'action et souffrantes. Si nous ne savons pas "Qui sommes-nous?", c'est-à-dire la connaissance totale en un seul bloc un et indivisible sur notre être intégral et trilogique selon le Maître  Jésus, nous ne pourrons donc pas aller bien loin sur la voie de la Délivrance ou du Salut, et nous risquons d'oublier que "L'essentiel, c'est de vous libérer des filets du temps, et non de vous préoccuper de concevoir l'inconnu, parce que cela vous est impossible. Les réponses à vos prières sont de l'ordre du connu. Pour pouvoir recevoir l'inconnu, il faut que l'esprit soit lui-même l'inconnu. Or, l'esprit est le résultat du processus de la pensée, le résultat du temps, et ce processus de pensée doit nécessairement prendre fin. L'esprit ne peut pas concevoir
ce qui est éternel - atemporel ; il faut donc qu'il se libère du temps ; le processus temporel de l'esprit doit être dissous. Ce n'est que lorsque l'esprit est totalement libéré d'hier, et n'utilise donc plus le présent comme moyen d'accès au futur qu'il est capable de recevoir l'éternel ..."( Krisnamurti ).
La recherche de la Vérité n'est pas la tasse à thé des hommes de pouvoir dictatorial, soi-disant bons, vertueux et respectueux des rites de commémorations culturelles et religieuses. La plupart de ces hommes abusent de leur pouvoir, cherchent à masquer la vérité des choses, à réaliser des œuvres  grandioses laissant des traces éphémères de leur vie ici-bas, à appâter et à maintenir leur peuple "moutons de Panurge", en esclavage pour servir leur destinée grandiose d'homme d 'Etat ( ou Père de la Nation) avec des guerres de conquête, d'homme d'Eglise ( ou Père des Eglises) avec des guerres de religions soi-disant saintes et politiquement non-sens par leurs caractères hégémoniques et surtout au nom de la Vérité de l'existence d 'UN Bon Dieu, le Très - Haut , le Tout Puissant, Dieu d'Amour et de Miséricorde, etc. Tous ses hommes de pouvoir et responsables de toutes ses guerres se réclament agir au nom de leur Bonne Foi, de la vérité de l'existence du Bon Dieu Un et Unique qui "crée l'homme, mâle et femelle, à son image". Ils confirment ainsi ce qu'a dit Krisnamurti : « La vérité n'est pas pour les gens responsables, ni pour ceux qui cherchent à se prolonger, à se réaliser. La vérité n'est pas pour ceux qui ont soif de sécurité, de permanence ; car la permanence qu'ils recherchent n'est que l'envers de l 'impermanence. Pris comme ils le sont dans les filets du temps, ils se raccrochent à ce qui est permanent, mais la permanence qu'ils recherchent n'est pas le réel, puisque ce qu'ils cherchent est le produit de la pensée ».
Tous les hommes de pouvoir politique, religieux, intégriste et dogmatique ont pris ainsi leur propre désir de toute puissance, et  d'être les vrais représentants de Dieu, le Très - Haut, pour des réalités ; ils se sont trompé depuis belle lurette, et se sont accroché bêtement à suivre les voies tortueuses mal illuminées par Lucifer, l'Egal du Très - Haut, l'ange diable, le permanent, « qui n'est que l'envers de l'impermanent ». Complètement aveuglés et esclaves de leur pouvoir, ils guident ainsi leurs différentes communautés politico-religieuses à courber l'échine et suivre bêtement Lucifer pour s'enfoncer ensemble jusqu'au fin fond de la Fosse, tout en croyant suivre, en tant que bon fidèle et bon pratiquant de leur bonne Foi, la voie droite tracée par leur Bon Dieu. De tel dérapage purement spirituel est bien vu par Krisnamurti, le sage et vrai maître indien, pas mystique du tout, qui enseigne à tout chercheur de Vérité Absolue (ou de Dieu, le Vrai, c'est-à-dire le Dieu - Néant, l'Inconnu, ou le Sans - Nom et Sans - Désir) de faire attention à ne pas tomber dans les mêmes panneaux que leurs anciens, esclaves des pensées de leurs maîtres dogmatiques, ainsi que de celles des anges déchus, spirituellement incarnés en des intégristes religieux, prisonniers des filets du temps, dont le culte des morts - vivants, et des martyrs - kamikazes qui se sont laissés prendre aux filets mensongers de leurs soi-disant guides de haute spiritualité mais à l'envers malheureusement. En effet, selon Krisnamurti : <<Donc, tout homme soucieux de découvrir la réalité doit cesser de chercher - ce qui ne veut pas dire qu'il doive se satisfaire de ce qui est. Au contraire, celui qui est déterminé à trouver la vérité doit être en lui-même un révolutionnaire accompli. Il ne peut appartenir à aucune classe sociale, à aucune nation, à aucun groupe ni à aucune idéologie, à aucune religion établie ; car la vérité n'est ni dans le temple ni dans l'église, la vérité ne se trouve pas dans les objets nés de la main ou de l'esprit. La vérité ne voit le jour que lorsqu'on éloigne ces objets façonnés par la main et l'esprit, et l'abandon de ces objets n'est pas une question de temps. La vérité vient à celui qui s'est libéré du temps, qui n'utilise pas le temps comme moyen de se prolonger. Le temps implique le souvenir de votre passé, de la famille, de la race, de votre caractère, et de l'accumulation de vos expériences - toute cette mémoire qui constitue le "moi" et le "mien" >>.
Pousser par la Volonté du Sans Nom et Sans Désir, l'humanité - créature à l'image de Yahvé Elohim, se révolte toujours contre l'injustice d'où qu'elle vienne que ce soit célesto-divine (= les anciens dieux, les terrifiants, dont Yahvé EL, le Terrible Dieu de l'Ancien Testament, avec son "Œil  pour œil  et dent pour dent" ) ou terrestre ( = les hommes dictateurs de toutes natures ) et à tous les époques de l'Histoire écrite ici-bas. Toutes ses révoltes justes se dérapent souvent ; elles sont déterminées et bien inscrites dans les Annales Akashiques et sont rarement les fruits du hasard. Les musulmans et les fidèles d'Allah ont bien raison de dire "Mektub", c'est-à-dire "Tout est écrit". La destinée de l'Homme Créateur est bien là, c'est de faire la Volonté du Sans Nom qui pousse l'humanité, les descendants du couple Adam et Eve, créatures mâles et femelles de Yahvé Elohim ,jusqu'à l'extrémité de leurs capacités d'actions moralement libres ou non, mettant ainsi leurs âmes pensantes et humaines à nues, devant des adversités telles qu'elles n'auront d'autre choix que, d'affronter à mains nues avec la bête 666 qui les parasitait et les polluait avant même leurs incarnations communes dans leurs corps - supports matériels génomiques (XX pour la femelle, et XY pour le mâle ) et désormais en face de la porte- voie sans issue, au fin fond de la Fosse, face à la gueule béante du Minotaure, en cette fin des temps. de l'Histoire Ecrite et Sacrée de l'Humanité monothéiste, c'est-à-dire à la fin des Six mille Ans adamique.
En effet, les Annales akashiques ont enregistré depuis toujours toute l'histoire écrite de l'humanité terrestre, et par les doigts invisibles de la Déité, le Sans Nom ou le Dieu Néant, dont Son Essence "Ayn-Soph"  fut derrière tous les mouvements historiques anti dieux (les anciens dieux, les terrifiants), anti royaliste (les rois soi-disant de droit divin qui se transmettent injustement de Père en Fils), anti-esclavagiste, anti angéliste pur et dur, anti colonialiste, anti cléricaliste, anti communiste, etc. C'est tout simplement un "Dieu - Justicier" authentiquement Humain et Anti Despotisme, qui ne supporte pas le despotisme d'où quel vient, donc le népotisme. Sa Lumière Sans Ombre s'est retirée depuis sa première projection - émanation divine et invisible à tous, donc aux dieux, aux anges, et même à l'âme pure de Jésus - le Fils de l'Homme, pour se réfugier silencieusement juste au point d'esprit infini petit, non - dualiste, le centre sphérique de l' Instant Sacré et Eternel, symbole de l ‘« Instant Messianique », qui selon le Gaon de Vilna (1720 – 1797), c’est celui où les extrêmes sont conciliées sans violence. Cet Instant se situe entre « Oméga – Alpha », c’est – à – dire au point « Bêta », dont le grain d’esprit Saint - Vérité ou le Paraclet de la fin des temps – d’essence pur « ayn – soph – aur », trône désormais imperturbablement sur le même siège que celui d’Alpha, telle une fleur de lotus au beau milieu d'un flaque d'eau bouillonnante, ténébro - lumineuse, et sans fond, semblable à la Fontaine Terrible des hermétistes (Hermès- Trismégiste).
Cette fleur de lotus ressemble à s'y méprendre au "Fleur d 'Or du Grand Un" de Lao-Tseu, qui nous le décrit en ces termes :
" Celui qui existe par soi-même est appelé Tao.
Le Tao n'a ni nom, ni forme.
Il est l ' Essence Unique, l ' Esprit Primordial.
L'Essence et la Vie ne peuvent pas être vues.
Elles sont contenues dans la Lumière céleste.
Je vais vous révéler le Secret de la Fleur d'Or du Grand UN ".
Par analogie mythologique, selon les hindous , le monde naît d'un lotus qui s'élève du nombril de Vishnu (= La seconde divinité de la Trimourti hindou). Sur le nombril de cet homme cosmique jaïna, un cercle représente la Terre. Au - dessus s'élèvent sept cieux où vivent les dieux. Au-dessous sont représentés les sept enfers. Au centre du monde jaïn se dresse le mont Meru autour duquel tourne l'univers. Quant à la fraternité des  Rose - Croix, dont le mythique fondateur Christian Rosenkreutz, elle nous fit connaître l'existence de la "Rose mystique", qui appartient au symbolisme chrétien le plus primitif, que leur emploi comme symboles mystiques et ésotériques est encore plus ancien même que le Christianisme ( Les  doctrines rosicruciennes et boehmistes ne sont nullement opposées. Elles semblent même faites pour s'épouser étroitement. Boëhme est mort en 1624, quelques années seulement après les premières manifestations publiques des Rose - Croix ).
Le livre Confessio des rosicruciens est antipapiste. Il révèle le nom qui se cachait sous les initiales du Père R C, de la Fama : Christian Rosenkreutz, et déclare qu'il naquit en 1378 et vécut 106 ans, ce qui le fait mourir en 1484. Il est dit que la science ne sauvera pas le monde, mais au contraire en accroîtra l'orgueil. Mais les temps sont proches, Dieu allumera un sixième flambeau pour les Frères et ceux-ci ne souffriront plus de la faim, de la pauvreté ou de la maladie, ni même de la mort. Ils seront, en fait, rétablis dans l'état adamique primitif, celui qui précéda la Chute. Théosophe et rosicrucien dans l'âme, Khunrath Henri (1560 - 1605), médecin et disciple de Paracelse, écrit l'Amphitheatrum  Sapientiae aeternae (l'Amphithéâtre de la Sagesse éternelle). Pour Khunrath, la Porte de l'amphithéâtre de la Sapience est étroite et on y parvient par un escalier des Sages, un escalier mystique qui figure les sept degrés théosophiques et correspond aux "sept grades de Perfection". De même la Citadelle Alchimique d'Henri Khunrath s'élève au centre d'un véritable labyrinthe de vingt et une cases dont une seule constitue la bonne voie. Mais elle est barrée par un gardien qui défend l'accès du pont-levis par lequel on accède à la Citadelle. La Foi, le Silence et la Connaissance sont les conditions exigées pour emprunter le pont. C'est par la pansophie, c'est-à-dire par la Connaissance universelle qu'on atteint la vraie illumination.

Pour entrer en possession de la Lumière "Ayn-Soph", la "Fleur d 'Or du Grand UN", sans risque de nous faire avaler par la Bête "666", nous devrons être capable de la rendre féconde, c'est-à-dire parvenir à la faire fructifier en "Fruits d 'Or", médicaments - bases pour la préparation de l' "élixir de longue vie" ; en perçant le mystère des transmutations, on obtiendra le pouvoir des métamorphoses et de l'immortalité par le moyen de résurrections perpétuelles tant recherchées par le médecin - théosophe de renom tel Paracelse (1493-1541), qui fut Adepte possesseur selon la tradition de l' "élixir de longue vie".

La doctrine paracelsienne tient en un mot : l'unité de la connaissance. En effet, Paracelse s'appliqua à faire la synthèse des différentes disciplines de pensée qui lui étaient familières et en tira une vision unitaire et unifiante du Cosmos et de l'homme. C'était un contestataire avant la lettre. Ne dit-on pas qu'il brûla publiquement les œuvres  de Galien, le médecin protégé de Thomas d 'Aquin et de la puissante église romaine ? Il est jugé comme hérétique. Il pensait trouver dans l'observation de la nature la clef de toute connaissance. Construite sur le plan divin, la nature est une machine qui ne connaît pas l'erreur. En un sens elle manifeste sans cesse la volonté et l'harmonie divines. Dieu n'a pas voulu la maladie, tout ce qu'il a créé est symbole de santé et d'équilibre. C'est donc quand l'homme s'écarte de la loi divine, quand il brise l'harmonie, quand il fausse pour ainsi dire le processus qui l'unit à l'ensemble du Cosmos et, par-delà, à Dieu lui-même, qu'il est soumis à la maladie et à la mort. Et son âme s'exprime à la fois dans son âme et dans son corps artificiellement dissociés. Dieu, pensait Paracelse, a attribué des forces particulières aux choses et aux êtres, et ces forces permettent à chacun de vivre indépendamment des autres. Deux "lumières" coexistent en l'homme : la lumière divine immortelle et la lumière astrale mortelle. C'est par la dissociation de ces deux lumières qu'apparaît la maladie. Conserver ou rétablir l'harmonie, telle est la recette absolue de la santé. En résumé, l'harmonie interne et trilogique "cœur, âme et esprit" de l'homme microcosme, dont nous sommes tous ici-bas, devra rejoindre celle de l'homme macrocosme "Adam Kadmon", grâce à l'union fusionnelle ou "noce" harmonieuse de la lumière divine immortelle (= "Ayn-Soph-Aur") et celle astrale mortelle (= "Mula-Kundalini") pour que la voie du Grand Œuvre  soit réalisée en l'homme et hors de l'homme.
Auparavant, nous devons unifier notre être humain intégral et trilogique en une unité vivante harmonieuse et lumineuse, grâce à l'illumination de la lumière divine et immortelle (ou "Ayn-Soph-Aur" ), en notre être profond avant de nous aventurer et de nous approcher de ladite fleur, qui est sous surveillance constante et permanente par la Bête "666" biblique(= symbole - image de  Mula-Kundalini, la bête cosmo-universelle, ou la lumière astrale mortelle paracelsienne, dont l'analogie est frappante avec la lumière de Tiamat ,la Dame Abîme -"Chaos primordial", qui n'arrive pas encore à effacer de sa mémoire, le meurtre par saignée à blanc, de son Fils et Unique époux Quingu - le Révolté et commandant en chef des Monstres et fils des ténèbres, dieux du monde de l'Abîme en guerre contre leurs demi-frères, les dieux du ciel, donc Mardouk, le Seigneur Chef suprême de l'armée céleste et fils d'Ea/Enki , l'un des Trois Grands Dieux sumériens (Anu, Enlil et Ea/Enki ), qui ont immolé deux "alla" et un de leur frère, le Dieu Wê, d'esprit Saint, pour créer l'humanité "têtes noires" ( Lorsque les dieux faisaient l'homme, Mythologie mésopotamienne, par J.Bottéro et S.N.Kramer, Ed. Gallimard de 1993).
En l'humanité, il y aura donc du sang célesto-ténébreux de "deux alla", du couple "Quingu" avec Tiamat ( Dame Abîme- Chaos primordial) et de l'esprit saint du dieu, de Jésus – Christ Alpha. Le fameux texte de la "Table d'Emeraude" des hermétistes nous apprend suite à leur quête de la Vérité absolue que " toutes choses sont venues d'un" et "toutes choses sont nées dans cette chose unique". Le principe essentiel, l'origine de la manifestation est ainsi "un" et "toutes choses dans cet UN". Ce UN qui est TOUT, c'est le Chaos primordial enfermé dans les replis du serpent Ouroboros, qui, enroulé sur lui-même, se mord la queue afin de figurer un cercle parfait et vide. Dans le Chaos sont contenues toutes les possibilités de manifestation et tous les principes ; le Soleil et la Lune, le ciel et la terre y sont représentés à l'état principale. Le Chaos a reçu une infinitude de noms : il est le Père et la Mère, la Matrice, le Dragon, l'Abîme, l'œuf , la Matière première, la Quintessence des quintessences, etc. Mais projeté dans l'homme, le Chaos est aussi la Minière, le Venin qui dissout, car confronté avec ce qui leur est indifférencié par essence, l 'individu s'y abîme et meurt à soi-même. Enfin le Chaos principe apparaît aussi comme les Eaux (= analogue à la poche d'eau de l'utérus maternel berçant le corps fœtal  spirituellement androgyne), cette réalité première qui dans toutes les traditions précèdent la création. L'esprit de Dieu plane sur les eaux ( c'est-à-dire juste à la surface extérieure et hors de l'utérus maternel - poche d'eau ), les eaux doivent être séparées pour que la création puisse s'amorcer. C'est pourquoi les hermétistes identifient le Chaos primordial avec les Eaux mercuriels de la Fontaine Terrible. Seul cependant le roi du pays peut se baigner dans la fontaine : "Seigneur, il est vrai que cette fontaine est de terrible vertu, plus que mille autre soit au monde. Elle est seulement pour le roi du pays, qu'elle connaît bien et lui elle, car jamais ce roi ne passe par ici qu'elle ne le tire à soi ; et il est avec elle dedans cette fontaine à se baigner" ( Bernard de Trévise : Philosophie naturelle des métaux, Allégorie de la Fontaine). Ce roi du pays n'est autre que le principe actif, celui qui a le pouvoir de "teindre" les eaux et de les féconder. Son apparition coïncide avec la séparation du Chaos et on l'a symbolisé par un point au centre du cercle, ce qui en fait un symbole solaire, actif, masculin. On l'identifie avec le Soufre, c'est-à-dire l'âme supérieure, universelle, l'anima mundi, le Soi, la correspondance de l 'Atmâ hindou.
Par ailleurs, nous apprenons aussi, en plus du roi, il existe un simple homme qui puisse approcher de cette fontaine : "Ce roi n'amène que lui et laisse tous ses gens et étrangers ; n'approche que lui de cette fontaine, sinon le garde, qui est un simple homme (...) Personne n'y vient autre que le gardien qui au-dessous fait chaleur continuelle, environnée et vaporeuse." (B. de Trévise ; Allégorie de la Fontaine). L'homme profane pourra donc s'approcher de cette fontaine royale lumino-ténébreuse avec en son centre de forme sphérique presque parfait,  la Fleur d 'Or vide du Grand UN, qui n'attendit que d'être fécondée par la main de l'homme. Pour réussir une telle opération alchimique et hermétique, l'homme individu devra vaincre et dompter la Bête 666 en lui ( le Kula-Kundalini) et hors de lui (la mula-kundalini), avant de s'aventurer jusqu'au centre de cette fontaine et réaliser la fécondation de la Fleur d 'Or, grâce à une touche de son âme "anima mundi", enfin libérée de toute attache matérielle, corporelle, physique, grossière, humaine et illusoire (ou la partie du sang - chair de Quingu - le révolté en chaque être humain profane ), pour pouvoir teindre touche par touche les eaux de la Fontaine, et féconder ensuite le centre de la Lumière sans ombre et non - dualiste de la Fleur d'Or du Grand Un, qui n'est  reliée à l'âme pure et vierge de la Dame Sophia (ou Vierge Marie A noire, Mère de Dieu et des hommes) que grâce au fil du Tao non - dualiste. Si notre âme est polluée par les dogmes intégristes religieux, nous risquons d'être attiré par le fil du Tao dualiste extrême et de se faire dynamiter corps et âme par la puissance du feu Serpent en nous(= Kula-Kundalini) et hors de nous (= mula-kundalini) qui nous pousse à des actes - comportements amoureux incestueux aberrants, dont les exemples abondent à travers les rites sacrificiels incompréhensibles tels les Guerres de religions au nom de Dieu d'Amour et de Miséricorde, les suicides collectifs des Templiers du Soleil du couple Di Mambro et Luc Jouret, l'acte fou du Dr Baruch Goldstein à l'intérieur même du caveau - sanctuaire d'Abraham tirant sans discerner sur les pieux musulmans en train de prier, etc.
Mal illuminés, les hauts dignitaires religieux intégristes et fondamentalistes de toutes les confessions religieuses ont nourri ainsi depuis belle lurette le corps qliphothique d'Adam Bélial, dont la sève circulante est remplie de sang et de larmes de l'humanité "têtes noires". Très bien nourri, l'arbre qliphothique - corps d'Adam Bélial se multiplie transformant la surface de la Fontaine terrible en une forêt vierge et dense, dont les arbres à têtes de démons poussent comme des chiens - dents, et dont les racines sont solidement implantées jusqu'au fin fond de la Grande Abîme (ou la Fosse - Shéol), emprisonnant ainsi l'âme pure et vierge de Sophia, qui s'est enfoncée en suivant la trace de l 'Esprit Saint Alpha - Christ pour s'être abîmée, suite à leur désincarnation, au fin fond de la Grande Abîme ténébreuse, dont seule la Lumière sans ombre et infinie petite d'Alpha christ parvint à rester illuminer, grâce à Sa puissance d'Amour et de Miséricorde pour ses frères – sœurs , les Fils des Ténèbres, qui vivaient misérablement dans leur monde lugubre sans lumière, sans nourriture impérissable, sans chef régnant, depuis la mort par la saignée à blanc de Quingu et de Tiamat. Par compassion avec ses frères – sœurs, les Fils des Ténèbres, Alpha-Christ leur donna ainsi toute sa lumière - chaleur divine et humaine ne gardant pour lui qu'un simple vêtement blanc essénien, dont la tunique d 'Or d'Ulysse ou le Corps Subtil, plein de Lumière sans ombre dans un monde lugubre, chaotique, sens dessus - dessous (ou monde des éggrégores). Bien située au centre de cette Fontaine Terrible - forêt vierge dense lourdement chargée en arbres à têtes de démons, la Fleur d 'Or du Grand Un reste pur et pas du tout imprégnée par cette odeur sanguine et nauséabonde tout autour ; elle sécrète par contre une odeur sublime qui enivre les têtes de démons, les sommités - élites branchées, qui sucent tels des drogués les sèves -"sang mélangé à des larmes de la race humaine terrestre"- circulant par cadence accélérée à travers le temps horizontal ici-bas.
Les sommets - têtes de démons" des arbres qliphotiques sont nourris ainsi avec du sang humain, versé depuis toujours par l'humanité en holocauste à la gloire des anciens dieux, les terrifiants, dont le Très - Haut, Yahvé Elohim, avec sa devise légendaire "Œil  pour œil  et dent pour dent" bien connue des prophètes juifs de l'Ancien Testament. Concernant  les sacrifices d'animaux - mammifères, ainsi que les cérémonies rituelles et confusionnelles masquant le vide flagrant du contenu des pratiques religieuses du peuple élu de Yahvé, nous apprenons à travers ce texte biblique un désaccord total et sans rappel de Celui-ci ( Isaïe, I ,11-17) :
<< Que m'importe la foison de vos sacrifices, déclare Yahvé

Vaines sont les fumigations : Je les ai en horreur
! Les Néoménies, les Sabbats, les Convocations d'Assemblées, Je ne puis les supporter, ni les Jeûnes, ni les Festivités ! Et vos Premiers de mois et vos Solennités, Mon âme les déteste . Tout cela m'est à charge et J'en hais le fardeau !
>>
Malgré toutes ces protestations de Yahvé, le peuple élu continua à Lui nourrir avec du sang sacrificiel de moutons et autres béliers, transformant l'image de Yahve Elohim, le Très - Haut, en le divin Lucifer, l'égal du Très - Haut, qui a une grande soif et grande faim tel un Minotaure. Quant aux pratiques religieuses avec l'apprentissage "à agir bien", que voyons-nous à travers l'histoire conquérante et hégémonique du monothéisme ? Beaucoup de meurtres et de crimes contre l'humanité, les femmes, les enfants, les veuves, les vieillards, etc. et toujours au nom de la Foi en le Dieu Un, le Très - Haut, qui a laissé son trône depuis un sacré bout de temps à la garde de notre Lucifer, l'Egal du Très - Haut, et qui a fermé bien depuis belle lurette Ses yeux, Sa bouche et Ses deux oreilles tel le Sage – humain – et - singe, l'ancêtre de l'humanité terrienne non reconnue par les hommes d'églises monothéistes et pécheurs. De Yahvé Elohim, il ne reste que la "Fleur d 'Or du Grand UN", dont le centre de tous les centres est occupé par le vieux homme – singe - androgyne que fut Adam Kadmon, qui rêve de retrouver sa jeunesse originelle en tant qu'Homme céleste, androgyne, primordial, et parfait selon les critères du monde des anges, dont il fut le "modèle - type", et qui flotte imperturbablement et sans effort aucun au point central de la Fontaine Terrible, entouré de partout par un forêt d'arbres à têtes de démons, qui sont largement rassasiés de sang sacrificiel délaissé par Yahvé Elohim qui retourne à son état d'Homme Universel, ou Purusha hindou, l'Ame - principe qui agissait sur Prakriti fait passer la Nature Primordiale de l'état informel à l'état de manifestation formelle.
Dans ce monde sensible où tout n'est que momentané et déterminé, l'homme lui-même n'échappe pas à la règle et son âme même (jivâtmâ) n'est guère plus que le reflet d'un reflet de la réalité absolue. Cette réalité absolue c'est l'âme cosmique, universelle, et humaine d 'Adam-Kadmon, le Soi Universel qu'on désigne du nom de Paramâtmâ. Absolu immuable, indifférencié, Paramâtma n'est ni connaissant, ni non - connaissant, non - agissant, indescriptible, indéfinissable, impensable, échappant à toute forme d'expression logique. Et à ce titre il se confond avec le Brahman suprême (Parabrahmâ). Cet Atmâ universel constitue la réalité absolue contenue dans les multitudes replis de la manifestation individuelle. Et puisque c'est l'unique réalité, nous ne pouvons qu'être rien ou bien Cela même. Quand l'homme s'est dépouillé de toutes les contingences, qu'il a rejeté toutes les illusions, il atteint le "quatrième état" (par-delà les trois autres : la veille , le rêve et le sommeil profond), et redevient Atmâ. Il est Brahmân, il est le Dieu unique. Pour atteindre l'état d'être "Brahman" l 'Atmâ devra dépasser le "quatrième état", qui ressemble à s'y méprendre avec le "quatrième climat" de l'Evangile de Marie, le monde des sept manifestations : Ténèbres, Convoitise, Ignorance, Jalousie mortelle, Emprise charnelle, Sagesse ivre (celle de l'ayatollah Khomeyni) et Sagesse rusée (celle du pape J. Paul II ), qui sont les sept manifestations de la Colère ( Marie, 16, 1-19).
Cet Atmâ tellement abstrait,  si absolument unique et exclusif, est aux prises avec l'univers des différenciations et les contingences de l'existence individuelle. En effet, selon les textes du Sânkhya et du Yoga, qui se complètent, l'âme suprême de l'univers (ou Celle de Yahvé Elohim, ou Paramâtmâ ) est sans cesse attirée par l'existence éternelle, la Prakriti (Mûla-prakriti, pradhâna) qui est aussi Maya, la "mère informelle de toutes les formes". Ainsi ,et parce que sous cet aspect il est Purusha et Paramâtmâ, l'Atmâ est pris au jeu de la manifestation. C'est son action sur Prakriti qui détermine cette dernière à passer de l'informel au formel - et à ce titre Atmâ est Prajapati, le "Seigneur des êtres créés", dont l'Homme Créé qui se situe entre Alpha - Oméga, c'est-à-dire entre le commencement et la fin des temps, le terme fixé d'avance entre Allah ( le Dieu manifesté avec ses 99 attributs coraniques et Sa Volonté première d'un "Dieu Humain et Sage", dont la devise principale est  " Point de contrainte dans la religion" ) et Eblis, l'ange génie d'Allah. La Sagesse humaine d'Allah ( ou de Prajapati, ou d'Adam Kadmon, ou de Purusha  et / ou Paramâtmâ ) réside dans le Silence - Acte absolu, reliant toute âme humainement désincarnée à Lui, pour le Jugement Ultime, tant annoncé dans le Nouveau Testament, ainsi que dans le Coran. La Vérité germera de la terre, par contre la Justice jaillira du ciel, dont la Dame Nature "Maya - Prakriti", la " mère informelle de toutes les formes" ou le Grand Exécuteur, celle dont Lao-Tseu nous la définit en ces termes : 
"Si le peuple n'a plus peur de la mort,
la menace de la mort n'aura plus d'effet.
Si le peuple craint la mort,
et si l'on met à mort ceux qui violent les lois,
qui oserait alors les transgresser ?
Le grand bourreau c'est la nature
.

Elle exécute, elle punit
.

Vouloir se substituer au bourreau,

c'est vouloir équarrir du bois à la place du charpentier.

Mais celui qui veut équarrir du bois à la place du charpentier
risque fort de s'entailler les mains.

car c'est elle le Grand Exécuteur
." ( Tao-Tö-King , ch.74 )
La Dame Nature Noire (Maya-Prakriti), le Grand Exécuteur, se manifeste activement en cette fin des temps. Elle participe ainsi au déterminisme prophétique de la Grande Tribulation de la fin des temps, caractérisée par la réalité des douze signes prophétiques contenus dans l'Apocalypse Synoptique du Nouveau Testament de Matthieu. En observateur éveillé et éclairé des textes prophétiques de la fin des temps, Jean Luc Maxence écrit : << ...les douze signes qu'il contient dans l'Apocalypse Synoptique, s'ils sont bien et bel les symboles d'une époque, c'est bien de la nôtre qu'il s'agit !
"Eclatant et tragique est le premier des douze signes : la prolifération des pseudo-messies et des faux prophètes qui sauront séduire et entraîner derrière eux des foules crédules, parfois jusqu'à l'holocauste. Oui, c'est bien aujourd'hui que ces choses-là ont lieu. Et nous songeons avec effroi à ces myriades de sectes qui défiaient la chronique des journaux. Le fanatisme dépasse parfois l'imagination. Qui ne se souvient de cette tuerie du "Temple Solaire" qui n'a pas fini de livrer ses secrets ? Ou encore des scènes de mariage en série qui permettent dans la secte Moon, d'unir selon la volonté du gourou des milliers d'adeptes fascinés et dociles ?
" Derrière les sourires angéliques et pralinés de tant de gentils adeptes, se protégeant des agressions du monde en recroquevillant leur âme derrière l'illuminisme à bon marché, que se cache-t-il d'autre que la peur de vivre pleinement ? Les sectes se multiplient chaque année un peu plus alors que les églises sont désertés, même le dimanche ! Le monde et ses tares seraient-ils devenus impossibles à assumer ? Appartenir à un secte, cela veut dire évoluer dans une coquille rassurante, en circuit fermé, cela veut dire aussi s'épargner le risque d'aimer comme le Christ, c'est-à-dire sans mesure (....). La secte est une dégradation spirituelle, la grimace de l'église.
"La deuxième signe fait allusion aux guerres et aux insurrections. Notre temps en est prodigue. Le troisième nous parle de famines et du tremblement de terre. Les séismes récents, notamment ceux du Moyen Orient, d'Arménie, de Chine, de Los Angeles, y font un lugubre écho. Le quatrième signe dit la violence des persécutions contre les disciples du Christ. Et là aussi, les martyrs contemporains de l'église contemplative ne manquent pas et il suffit de songer aux moines récemment égorgés en Algérie par des fanatiques fondamentalistes pour en être convaincu ... Le cinquième signe, c'est l'iniquité multipliée en refus global de toute autorité . Or, notre bel aujourd'hui, comme dirait l'autre, n'est - il pas caractérisé par le rejet de toute compétence parentales, politique, ecclésiastique ?
"Le sixième signe pue comme la dévastation, il est en somme l'abomination de la désolation établie en système d'être. Irrésistiblement, il nous fait penser aux dangers de pollution de l'atmosphère que dénoncent les mouvements écologistes. Il est ainsi à l'image de cette bizarre mode "techno" qui proclame le triomphe des paradis artificiels, de la drogue (ecstasy) et du dérèglement de tous les sens ? "Nous sommes les vomissures du monde et nous sommes vos enfants" crient certains jeunes désaxés aux oreilles percés, à la face d'une société grégaire.
" Les six autres signes de l'Apocalypse synoptique prédisent la diffusion de l'Evangile sur toute la terre, la fin du temps des Nations (achevé en 1967 quand Israël a retrouvé sa capitale), la Grande Terreur venue du ciel, le " Catastrophe sans précédent ", l'intervention des puissances des Cieux, enfin le signe de Grande Gloire du Fils de l'Homme. Si le premier et le deuxième signe de cette énumération semblent d'ores et déjà accomplis, les suivants nous plongent dans les tempêtes finales et, en dépit d'intuition plus ou moins obscure, personne, hormis Dieu, ne peut en fixer les dates ...>>.
En conclusion, concernant la relation intime de la Dame Nature Noire, le "Grand Exécuteur", par rapport à Dieu, l'Inconnu, le Néant et simple "Volonté - Pensée Originelle d ' être Humain et Sage", je cite un texte noté par Sri Aurobindo, au cours de son procès politique, daté de l'année 1908 : << Je regardais le procureur que je vois, c'était Sri Krishna qui était assis là et me souriais. Maintenant as-tu peur ? Me dit-il. Je suis dans tous les hommes et je conduis leurs actes et leurs paroles. Car Dieu n'a pas créé le monde dit l 'Upanisad. Il est devenu le monde. Pour l'œil  qui voit, tout est l'un ; pour l'expérience divine, tout est un bloc divin. Rejeter la responsabilité de tout ce qui nous semble mal sur le dos du diable,  rejeter la responsabilité sur l'homme et ses péchés, comme s'il pouvait créer quoique ce soit, sont des expédients maladroits. La nature dévorant ses enfants, le temps qui se repaît de la vie de ses créatures, la mort inéluctable, la violence dans l'homme et dans la nature, sont aussi la divinité suprême sous l'un de ses aspects cosmiques (...). La vérité est le fondement de la vraie spiritualité et le courage est son âme >> (Essai sur la Gita).
De son côté, Lao-Tseu confirme et rejoint ce qu'a été dit et écrit l 'Upanisad en affirmant dès le chapitre un du Tao-Tö-King ceci :
"La voie que l'on peut définir n'est pas le Tao, la Voie éternelle.
Le nom que l'on peut prononcer n'est pas le Nom éternel.
Ce qui ne porte pas de nom, le non-être,
est l'origine du ciel et de la terre
.
Ce qui porte un nom est la mère de tout ce que nous percevons,
choses et êtres.
Ainsi à celui qui est sans passion se révèle l'inconnaissable,
le mystère du sans nom.
Celui qui est habité par le feu de la passion a une vision bornée.
Désir et non désir : ces deux états procèdent d'une même origine.
Seuls leurs noms diffèrent.
Ils sont l'Obscurité et le Mystère.
Mais en vérité c'est au plus profond de cette obscurité que se trouve la porte.
La porte de l'absolu, du merveilleux.
Le Tao. "

L'humanité terrestre toute entière constitue chacun avec son étincelle de Lumière "Ayn-Soph", la lumière du "Sans Nom", d'intensité plus ou moins ténébro - lumineuse, source de nourriture impérissable de l'arbre, soit séphirothique (ou le corps lumineux, pur d'esprit et éternel d'Adam Kadmon ), qui se situe entre Oméga - Alpha, soit qliphothique (ou le corps ténébreux d'Adam Bélial ), qui se situe entre Alpha - Oméga. L'incarnation de l ' "étincelle lumineuse" de l'Ayn-Soph se réalise en ce bas - monde terrestre, et en tous corps vivants, évolutifs et "mammifères", dont les animaux mammifères et les êtres humains. L'existence de cette Lumière divine et mammiféroïde, androgyne et multiforme, en nous (êtres - humains, mâles et femelles microcosmes, à l'image de Yahvé Elohim) ou hors de nous, c'est-à-dire en l ’Etre
Mammifère Androgyne Macrocosme évolutif de forme animale jusqu'au stade d ' "Homme Créé"(ou "Homme - Ombre de Dieu", infini grand d'un Adam Bélial, le pôle inversé d'Adam Kadmon, le principe de l'Enfer, qui est attiré sans cesse vers la lumière astrale mortelle de mula-kundalini), et celui d ' "Homme Créateur" (ou "Homme - Lumière de Dieu, infini petit d'un Adam Kadmon avec Volonté d'être simple sage - humain, libre arbitre et désir de progresser pour devenir Grand Humain). De cette Lumière infinie en Soi ou hors de Soi, Jean de Jérusalem l'a bien vue de son monde mystique et nous la décrit en ces termes, dès le XI è siècle (Livre des Prophéties) :
"Lorsque ce sera ...

L'homme saura que tous les vivants sont porteurs de Lumière

Et qu'ils sont créatures à respecter 
Il aura construit les nouvelles cités 
Dans le ciel sur la terre et sur la mer 
Il aura la mémoire de ce qui fut 
Et il saura lire ce qui sera 
Il n'aura plus peur de sa propre mort
Car il aura dans sa vie vécu plusieurs vies 
Et la Lumière, il le saura, ne sera jamais éteinte
.
En cette fin des temps, tout homme profane trilogique, ayant la Foi en Soi, le courage du Silence seigneurial et la Connaissance unitaire cosmique, et universelle, est capable de relier à la Lumière en Soi et hors de Soi, tout en suivant simplement et sereinement le "fil du Tao", le lien des existences à l'intérieur du Grand Tout, et dont la définition est donnée par Lao-Tseu  en ces termes ( Tao-Tö-King, ch. 4 ) :
"Le Tao est le vide, mais le vide est inépuisable.
De lui sont sortis tous ceux qui vivent.
Eternellement, il émousse ce qui est aigu
,
dénoue le fil des existences
,
fait jaillir la lumière
.
Du rien, crée toute chose.
Sa pureté est indescriptible.
Il n'a pas eu de commencement.
Il est.
Nul ne l'a engendré.
Il était déjà là quand naquit le maître du ciel."
En suivant le "fil du Tao", nous débouchons forcément jusqu'au "Cœur - Lumière", le point central infini petit, pur d'esprit non - dualiste, non - désir, le "néant" ou le "vide" du Tao. C'est le centre cardiaque, pure Lumière de la " Fleur d 'Or " du Grand UN (ou la Rose mystique des rosicruciens), dont la définition est donnée en ces termes ( Dialogues avec l'Ange ) :
"L'ancienne croix est vermoulue,
le corps crucifié tombe en poussière avec elle.
Mais le Nouveau Corps naît. Il grandit.
La Lumière se répand.
Le Nouvel Etre ouvre grand ses bras.
Et la croix est déjà Lumière  (....) 
Il ne faut plus de clous, il ne faut plus de souffrance,
ni de couronne d'épines, ni de supplice, ni de guerre,
il n'en faut plus.
La Lumière ouvre grand ses bras.
Elle attend.
Elle enferme dans son cœur  et pourtant chacun est libre.
Au cœur de la Lumière, il n'y a pas de serrure.
Il n'y a pas de sentiment qui lie.
Il n'y a pas de confort pour attacher à la terre.
Il n'y a pas d'ambition.
Il n'y a même pas de chemin ni de brèche.
Le Cœur  - Lumière embrasse tout, rayonne partout
,

IL AGIT.

Désormais tout homme profane trilogique, habitant de la terre, devra être capable de faire rayonner le cœur - lumière en lui pour être en unité - communion avec celui du Nouveau Enfant qui est doté désormais un Nouveau Corps, le nouveau Sang et le même Esprit Saint Alpha - Christ. En effet, il est écrit ( Dialogues avec l'Ange ) :
"Votre Corps est déjà Son Corps,
et vous êtes le vase dans lequel luit le Sang.

Ni don ni aumône, mais Unité.

Le pain est rompu, le vin est versé.
Mais la Lumière, la nouvelle Lumière est indivisible (....)
Dans l'église, tous supplient, et ce n'est plus votre tâche.

Votre cœur est UN avec Son Cœur.

C'est une tâche, non une grâce.
Ainsi, ne levez plus la tête vers le haut ! Jamais !
C'est vers vous que crient les suppliants, afin d'être délivrés.
Ouvrez grand les bras ! Donnez ! donnez toujours !
Tendez votre main ! Agissez ! Agissez toujours !
Croyez-le, si votre cœur  est sec,
il sera rempli de nouveau, même sans demande.
Ne demandez plus !

Le nouveau Corps, le nouveau Sang, le nouvel Esprit
ne sont accordés qu'à celui qui ne demande pas.

Si vous donnez - il est donné aussi au petit,
à l'ancien qui habite en vous.
Au Nouveau, au Céleste, il n'est pas donné,
puisqu'il est Un avec Lui.
Nous veillons sur l'autel et l'autel est la terre.
La terre entière. "
Le Nouveau Enfant, Nouveau Eternel, le Maître de Justice et de l'Univers, avec Son nouveau corps céleste, le "Cœur - Lumière" divino humain et éternel, avec Son âme humaine, originelle et éternelle du Je Suis Yahvé Elohim, le Très - Haut, ayant horreur des rites sacrificiels (Isaïe, I, 11-17) et avec Son Esprit Saint Alpha - Christ, le souffle divin, Lumière Ayn-Soph de Yéoshua Père Eternel, retrouve en fin de compte sa mémoire totale et complète grâce à la plasticité neurale du nouveau corps de Lumière.
Esprit et matière sont unis en le « UN », grâce à la régénération lumineuse et pure de l'âme éternelle prenant forme du Nouveau Enfant, dont l 'Esprit Saint Alpha – Christ n'est survécu qu'à la condition que Justice soit faite, de façon équitable et pour tous les êtres vivants et pensants, sous l'immense toit céleste et infini  de la Maison de Dieu, le Sans Nom et l'Unique. En effet, il est écrit (Deut. XXXIII, 26) : "Justice ! Justice ! Voilà ce que Tu poursuivras afin que Tu vives ! ". C'est le parachèvement du Grand Œuvre  des Hermétistes, dont le résultat final a pour but de réanimer la parcelle de lumière divine, l'âme, emprisonnée dans la matière. Il ne s'agit pas tellement pour l'adepte de supprimer purement et simplement la prison du corps, afin de libérer l'âme ; au contraire, l'art de transmutation consistera à sublimer la matière ; à l'illuminer en quelque sorte, à la "teindre". Le plomb deviendra or, l'homme prendra visage du surhomme. Il se haussera au plan supérieur du Démiurge primordial, de l'Androgyne archétype mâle et femelle à la fois. En possession lucide de l'âme (le Soufre) l'adepte régénérera l 'Esprit (Mercure ) et transformera la matière individuelle en corps glorieux (le Sel sublimé). L'ordre quotidien dans lequel apparaissent ces trois principes de toute forme individuelle, homme, animal, végétal, minéral devra être renversé : l 'Esprit ne sera plus sous la tutelle du corps et l'âme ne sera plus emprisonnée dans les méandres de l 'Esprit. Par le Grand Œuvre  on opérera ce renversement nécessaire des valeurs de manière à déplacer définitivement l 'Esprit sous la garde de l'âme et le corps sous le contrôle de l 'Esprit.
Par ailleurs, il n'y a jamais eu, derrière tous les dieux, qu'un seul Dieu exprimé dans tous ses polyvalences. Mais, et c'est là le profond mystère du Plérôme, chacune de ces "valences" contient toutes les autres, soit qu'elle en dérive, soit qu'elle les implique et les conditionne. En dernière analyse, et pour ainsi dire au moyen d'escalades et de désescalades successives, l'Amour de Dieu suppose l 'Esprit de Dieu, sa Volonté, sa Rectitude et sa Justice, sa Beauté et sa Puissance, tous ses attributs à l'infini. Dieu en soi n'existe pas, seule son étincelle lumineuse y est. Il est Bythos, l'Abîme, Sigé, le Silence. Il est le Néant infini, l'Ayn-Soph de la Kabbale, l' '"Essence unique – l 'Esprit primordial " taoïste, la Déité boehmienne, ou bien encore le Brahmâ indifférencié de l'Inde. En fin de compte, la notion de "Déité" c'est la multitude des attributs abstraits qui, dans notre conscience, meublent le suprême néant. D'abstraction en abstraction notre esprit débouche sur le vide, mais juste à l'aplomb de ce vide il est confronté avec toutes les caractéristiques, les potentialités et les virtualités qui s'y trouvent à l'état de pré - détermination. Ainsi du vide émane les causalités supérieures sans lesquelles nous ne serions pas.
C'est cet apparent paradoxe que les religions appellent Dieu. La métaphysique ésotérique, par contre, ne le personnifie pas. Il est le "Dieu qui n'est pas" à partir de quoi cependant apparaît le Sperma tripartie ; le Brahmâ indifférencié qui "n'est ni ceci, ni cela", mais de qui émane l'œuf  d'or contenant en germe Brahma-Prâjâpati, le "Seigneur des êtres produits". C'est de sa "rétraction" (Zimzum) que jaillit l'Adam-Kadmon de la Kabbale. Il ne crée pas, il n'est que la condition nécessaire de la création ultérieure. Car quand le vide se retire, il ne reste que le plein. Ce plein, c'est le Chaos primordial, la minière, la Nature éternelle à partir de quoi le Verbe, le premier attribut divin, va planifier le monde. L'Inde dirait : la Maya - Prakriti éternellement fécondée par Purusha.

Cependant le Verbe lui-même est encore trop proche de la vacuité infinie pour créer ce monde imparfait issu du Chaos, c'est-à-dire de l'opaque, du pondérable et du mesurable. C'est pourquoi certains métaphysiciens, les platoniciens et leurs disciples gnostiques, notamment, confieront la création matérielle aux soins d'un Démiurge intermédiaire. Le Verbe de Dieu, l 'éon premier-né, ne trace que le plan idéal, celui de l'Homme Céleste, celui du Grand Architecte des Mondes ; plan que le Démiurge est bien incapable d'accomplir et qu'il trahit par son œuvre  imparfaite, ce Monde dualiste "Bien" et "Mal" que nous connaissons (C'est celui de la Gnose et il est évolutif et progressif à travers l'espace et le temps horizontal).

Homme Céleste, le Verbe demeure toutefois l'instance suprême. Il est le Restaurateur et le Rédempteur de la création démiurgique imparfaite et incohérente. Sa raison d'être est l'Amour. Premier attribut de la "Déité", il personnifie l'amour de Dieu pour Soi-même, c'est-à-dire l'amour de l 'Un pour le Tout et, réciproquement, celui du Tout pour l 'Un. Car aucune frontière ne sépare le vide du plein. Sinon, bien entendu, celles que nous posons nous-mêmes, arbitrairement.

Elle sera la beauté après la laideur des temps barbares ..."

Quant à l'Homme Céleste "Adam-Kadmon", il est le centre même de toutes choses, le "médian" ; il se situe au milieu, entre ciel et terre. C'est là le "centre du monde" qui dans la Tradition chrétienne est d'ailleurs le Cœur Sacré de Jésus-Christ. C'est pourquoi la "voie du cœur ", la voie cardiaque, pour reprendre le mot de Papus, est d'abord la voie du Christ Alpha, celle de l'Amour Divin et de son corollaire, la Sagesse. On sait la relation qui a été proposée entre le cœur et le Graal, l’hiéroglyphe figurant le cœur  ayant en Egypte la forme d'une vase. On sait aussi la place que tient le cœur dans la tradition hindoue où il est dit que la Cité de Brahmâ (Brahmapura) est tout entière contenue dans une petite cavité cardiaque. On n'ignore pas non plus le rôle que joue "l'œil  du cœur " (Ayn el-Qalb) dans l'ésotérisme soufi - et bien auparavant déjà des mystiques chrétiens avaient en leur temps fait allusion à ce même "œil  du cœur ", qui n'est autre que l'œil  intérieur, le "Troisième œil ", "l'œil  de Shiva". Ouvert dans le cœur, il est, par analogie, ouvert sur le centre de l'être profond androgyne qui existe en tout un chacun, être humain, depuis que le monde est monde. Il prend possession du mystère central, point central où convergent l'Amour divin (le Christ Alpha) et la Sagesse (Sophia), les deux pôles traversés par l'axe médian Bêta. Il existe une superposition des plans situés autour de l'axe médian ; il faut nous rappeler que c'est à partir du cœur que s'élève l'escabeau mystique (kursi) de l'Islam ( = l'échelle des Cathares, ou le Pardès kabbale ). Un de ses montants symbolise la Gloire ( Jalâl ) et la Colère (Ghadab), l'autre la Beauté (Jamâl ) et la Grâce ( Rahmah) ( Bien analogue aux colonnes de gauche et droite de l'arbre séphirothique de la Kabbale, celle de la Rigueur et de la Miséricorde ). Mais dès lors qu'on a accédé à la première marche, celle de l'homme juste, l'œil  du cœur  ( ayn el-qulb) est ouvert et toute l'architecture cosmique et hyper cosmique apparaît dans une fulgurante vision. Ce premier échelon est inondé par la grâce divine qui retombe en pluie fine, après avoir été tamisée par les nuages gris perlé des sept cieux planétaires. C'est en quelque sorte une transposition de la "rosée de lumière" des Gnostiques séthiens et des Ophites. Au-dessus des sept cieux de l'Hepdomade, le huitième ciel apparaît comme la "Mer des Possibilités" de la Lumière primordiale (En-Nûr) ; mais cette mer agitée est elle-même alimentée par les quatre fleuves qui prennent leur source sous les pieds du Trône divin. Dans l'onde de ces fleuves se baignent les anges placés sous le commandement d'archanges redoutables : Jibrâ'il, Mikâ'il, Israfil et Izrâ'il. Ce dernier, Izrâ'il, est l'ange de la Mort ; il se tient à côté de l'arbre mystérieux dont chaque feuille porte le nom d'un être vivant (ou Arbre de la Vie éternelle, dont les feuilles notent les noms des êtres humains ayant réussi leur examen de passage en ce bas - monde, devenus des Sages, tels Gilgamesh, le super - sage, Hénoch, Elie, le Bouddha Cyakyamuni, etc.). Une différence de taille à bien faire attention entre l'Arbre mystérieux et Celui du Savoir, l'Ange nous le fit savoir en ces termes : "De l'Arbre du Savoir, Adam a tendu la main vers ce qui brille, au lieu de la tendre vers la Lumière elle-même (...). Il y a un autre Arbre. Son nom est Mystère. Son fruit est la Lumière. L'Arbre du Savoir : l'Homme en puissance. L'autre : l'homme qui est " (Dialogues avec l'Ange). Enfin, complètement au-dessus, baignant dans la Lumière (En-Nûr) se trouve le Trône (el-Arsh) sur lequel est assis l' Esprit de Dieu ( er-Rûh). Le Trône est d'émeraude tandis que la Plume (el-Kalam) et la Table de Loi (el-Lawh) sont de perle blanche et de rubis rouge. Au - delà il ne reste que le Dieu ineffable, Allah, sa Face et son Essence (Wajhu' et Dhâtu'Llâh ).
De la Face et l'Essence d'Allah, ce sera à l'humanité terrienne ici-bas de les donner forme et puissance à travers leur étude et leur application pratique des contenus des textes sacrés (Thora, Bible et Coran ). La crainte excessive de Dieu le Sans Nom et les pratiques religieuses dualistes extrémistes du monothéisme ont accouché ainsi un visage d'Allah, copie conforme de Lucifer, l'Egal du Très - Haut, dont l'Essence est celle de Yahvé Elohim, le Très - Haut, à l'époque de Dieu "Œil  pour œil  et dent pour dent". De telle combinaison bien entretenue par l'humanité politico religieuse intégriste et dogmatique fait dire que si nous parvenons à être en face d'Allah -"Dieu humain et Sage",  et en contact direct avec son Essence, nous seront morts ou deviendront fous alliés. Or,c'est bien là le but suprême de la quête du sens de l'existence humaine et ses risques, dès lors que nous pénétrons dans le Pardès. En effet, il est écrit : « Quatre Sages pénétrèrent dans le Pardès, le Jardin de la Sagesse et du mystère de la Nature divine : Ben Azzaï, Ben Zoma, Aher et Rabbi Akiba. Ben Azzaï ne put qu'y jeter un coup d'œil et en mourut. C'est de lui que le Psaume (116, 15) dit : Précieuse est au regard de l'Eternel la mort de ses fidèles serviteurs. Ben Zoma, lui aussi n'y jeta qu'un regard et perdit la raison. A lui se rapporte le verset des Proverbes (25, 16) : As-tu trouvé du miel, n'en mange qu'à ta suffisance. Aher regarde et fit des ravages parmi les plantations : c'est pour lui que nous lisons dans l'Ecclésiaste (5,5) : ne permets pas à ta bouche charger ta personne de péché. Quant à Rabbi Akiba, il sortit sain et sauf comme il était entré. A lui s'applique le verset du Cantique des Cantiques (1, 4 ) : entraîne - moi à ta suite et courons. » (Un des célèbres textes du Talmud ).
Pardès est l'un des mots clefs de la Kabbale, il n'est pas d'origine hébraïque mais perse. Dans la Tradition juive, le Pardès est l'antithèse du Paradis d'Adam et Eve : le Paradis est le lieu d'origine de l'homme, le Pardès est (ou plutôt devrait être ) son lieu d'aboutissement. Mais seuls les bienheureux y accèdent, conformément à la signification persane qui est "l'enclos du Seigneur, réservé aux bienheureux" le lieu où Dieu, le Sans Nom accueille les Justes auprès de lui après leur mort.

Le Pardès n'est donc pas le paradis terrestre mais le Paradis céleste
, le monde à venir, réservé aux Justes, à ceux qui auront surmonté l'épreuve de la vie, sans se faire piéger par la Lumière Incréée de l'Homme Créé "Ombre de Dieu" ( Les "Justes" ici désignent ceux qui suivent leur voie propre se situant entre Oméga-Alpha, ou la voie juste du milieu taoïste et non - dualiste). Seul un des quatre Sages juifs, dont Rabbi Akiba, a pu échapper au piège du Pardès. Il est entré dans le Pardès, non pour éprouver de vaines satisfactions intellectuelles mais dans l'espoir d'en tirer des enseignements pratiques lui indiquant comment l'homme devait aller, devait marcher sur cette terre. Il suffit de vivre en tant qu'être humain authentique et moralement libre et être vigilant pour ne pas tomber dans le piège d'un mysticisme désincarné ( par ex. celui des Drs Luc Jouret, Baruch Goldstein, etc.), de la connaissance pour la connaissance ( Par ex. celle Dr Mengele avec ses expériences médico scienfiques sur les cobayes humains dans les camps d'extermination de la race juive,  celle des ingénieurs atomistes pakistanais, indiens, américains, français, etc. à l'origine des tests souterrains, sous-marins et dans les airs juste pour connaître la puissance sûre purement destructrice avec mécanisme bien huilé comme une horloge suisse des bombes atomiques hyper-puissants prêts pour déclencher l'Apocalypse final programmé par la Lumière Incréée de l'Homme Créé "Adam-Bélial"), de la contemplation gratuite (Par ex. celle des moines bouddhiques moulins à prier et autres maîtres zen, bases de la formation des hommes, soldats - robots de l'armée impériale japonaise d'une discipline Zen implacable, meurtrière, responsable des comportements inhumains lors de la Deuxième Guerre Mondiale, dont les actes incompréhensibles contre les civiles à Nankin avec viols et meurtres des femmes, vieillards, filles et fillettes chinoises ).
Il nous faut bien garder nos deux pieds bien posés sur le sol terrestre, bien comprendre sur l'existence réelle de notre être intégral, profane, unique et trilogique avant de nous aventurer dans le Pardès, et de communier par télépathie directe avec le Sans Nom ( Parmi les doctrines salutaires, l'Hermétisme est une Gnose dont le but avoué fort juste est la régénérescence de l'homme quotidien et profane par la Connaissance de sa réalité supérieure et des pouvoirs qui sont cachés derrière sa nature apparente ).  Ainsi, il n'est pas besoin d'être mystique pour réussir le test du Pardès et individuellement. Il suffit de laisser parler par la "voie cardiaque" notre être - maître intérieur et profond, la sagesse inhérente, la source lumineuse, l'étincelle "Ayn-Soph", qui existe en tout être-humain trilogique, frère et sœur  de Jésus - l 'Homme Créateur, se situant entre Oméga - Alpha. Il nous faut armer de patience et de vivre simplement et humainement, tout en économisant notre énergie de vie ; si possible, nous pouvons cultiver et renforcer notre mentale par un Entraînement Mental Actif et Quotidien pour être en harmonie totale avec notre être trilogique (Cœur, Ame et Esprit). Ensuite, dès que nous sommes prêts à recevoir l'Enseignement pur d 'Esprit de notre Maître intérieur, qui  se manifeste instantanément et tout fait pour attirer notre curiosité bien saine pour partir à  la quête de la Vérité Ultime de toutes choses, sans d'autre but que de rigoler ensemble et faire monter la "sève - joie" de vivre à travers tous les arbres du Pardès (ou le verger mystique) dont tous sont apparus couple par couple, c'est-à-dire Masculin et Féminin, avec ou sans descendants, selon leur nature propre.
Il faut nous méfier des chefs religieux dogmatiques et sans joie à travers leurs visages purs et durs, pince sans rire. Car, "Ce qui est sève pour la plante, est joie de vivre pour l'homme. Sans joie de vivre, sécheresse. Soyez toujours plein de joie de vivre ! Cela dépend vraiment de vous. La sève vient d'en bas, la joie de vivre aussi. Cela c'est votre affaire." (Dialogues avec l'Ange). Quant à Lao-Tseu, il donne ici ses conseils de Sage à tous les gouvernants de la terre, de faire attention de ne pas trop usurpés de leur pouvoir absolu ou non  (Tao-Tö-King ,ch..72) :
"Si ton pouvoir n'est plus respecté par le peuple,
c'est qu'un pouvoir plus fort survient et que ta fin est proche.
N'oblige pas le peuple à vivre à l'étroit,
ne restreins pas le champ de son labeur, ne l'oppresse pas.
Il restera paisible.
Ainsi le Sage se connaît lui-même
,
et il vit dans l'isolement
.
Il est en paix avec lui-même.
Sans aucune vanité.
C'est pourquoi en tout il peut faire librement son choix.

Et c'est dans la profondeur et non dans l'extérieur qu'il puise sa connaissance.
C'est dans le dedans et non dans le dehors qu'il puise son amour
."
De la même façon, la possession individuelle et personnelle de cette lumière "Ayn-Soph" en notre être profond est d'une importance capitale pour la réussite de la grande Djihad, tant désirée par les soufi mystiques islamiques, qui nous mène tout droit vers le monde Délivré, Eternel et Non - Dualiste, ici - même sur terre et dans l 'Instant Sacré où nous réussissons la séparation - transformation de notre Feu - Trine inséparable, Lumière Incréée ( = le Feu Serpent , le Feu Masculin et le Feu Féminin) en trois feux distincts, sources lumineuses, éternelles et vitales de l'Homme, de la Femme et de l'Eternel, le Nouveau Enfant, et sans provoquer pour autant une réaction explosive en chaîne de désintégration de notre être humain trilogique, harmonieux, intégral, et intermédiaire entre les puissances du ciel ( ou les Fils de Lumière) et celles du monde de l'Abîme souterrain ( ou les Fils des Ténèbres). Pour réussir une telle opération alchimique pur d 'Esprit nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes, homme microcosme à l'image de l'Homme Macrocosme et Parfait d'un Adam Kadmon, ou du Père céleste selon Jésus-Christ, le Fils de l'Homme. En effet : "Prétendre que l'on ne peut pas atteindre l'illumination spirituelle si l'on n'y est pas aidé par les avis des gens vertueux et éclairés, est une erreur. C'est par la sagesse inhérente à nous-mêmes, que nous nous éclairons, et l'aide et les enseignements d’amis éclairés ne serviraient à rien si nous étions abusés par des fausses doctrines et des vues erronées " ( Wei- Lang, le sixième patriarche de la secte Zen ).
La possession de la Sagesse inhérente en nous-mêmes est la base de la vraie Bonne Foi, dont le caractère principal est de "croire" en l'existence de Dieu - le Créateur Céleste en nous, grâce à l'étincelle de la Lumière "Ayn-Soph" infinie petite, et hors de nous. En effet, il est écrit (L 'Ecclésiaste ou Siracide) : " Un seul est Sage et vraiment redoutable : le Seigneur qui siège sur son trône. C'est lui qui a créé la Sagesse : il a répandu sur tout ce qu'il a fait. Dieu l'a donné à tout être humain et en particulier à ses amis. Reconnaître l'autorité du Seigneur est l'a.b.c. de la Sagesse ". Pour pouvoir suivre l'enseignement de ce maître intérieur, le "seul Sage et vraiment redoutable", bien caché par jeu au fin fond de notre être profond, c'est-à-dire au centre de notre âme-trine, le "coeur - lumière" de notre "être trilogique et christique", le livre de la Sagesse biblique nous renseigne : "Le commencement de la Sagesse, c'est le désir profondément sincère d'être instruit par elle. Se soucier d'être instruit, c'est l'aimer ; aimer la Sagesse, c'est obéir à ses lois ; observer ses lois, c'est être assuré de l'Immortalité, et l'immortalité fait que l'on est proche de Dieu. Ainsi, désirer la Sagesse conduit l'Homme à devenir un vrai Roi ". Si nous poussons plus loin le bouchon, jusqu'au fin fond de notre âme, suite à un Entraînement Mental Actif et Quotidien, nous réalisons consciemment et dans la plénitude parfaite et harmonieuse ce qu'a dit Lao-Tseu ( Tao-Tö-King , ch. 10 ) :
"Accorder le corps et l'âme afin qu'ils voguent à l'unisson
et ne se séparent pas.
Concentrer sa force vitale et la rendre docile
comme celle du Nouveau - Né.
Au-delà du réel,
scruter le miroir poli par le regard de l'âme 
et se laisser aspirer par la lumineuse obscurité "
Nous pénétrons ainsi au cœur de l 'Esprit de la Sagesse -"la lumineuse obscurité", dont la définition nous est donné par Lao-Tseu (Tao-Tö-King, ch. 6 ) :
"L'esprit de l'Obscurité est immémorial, éternel.

C'est le principe féminin des origines
.
Les racines du ciel et de la terre s'élancent de sa porte mystérieuse.
Toujours renouvelé, il se répand dans l'univers.
Indéfiniment.
Et ne s'épuise jamais." 
Dans la quête du sens de la vie, ou de Dieu, l 'Esprit - Essence de la vraie Sagesse, nous devons faire attention de ne pas tomber dans le panneau de la "Sagesse ivre" de l'ayatollah Khomeyni, et dans celui de la "Sagesse rusée" du pape J. Paul II. En effet,  le livre de la Sagesse biblique nous enseigne : << La Sagesse n'entre pas dans un cœur  malfaisant. Elle est l'Esprit Saint qui instruit les humains. Elle fuit la tromperie, s'écarte des hommes aux pensées stupides, éprouve de la répulsion devant quiconque commet l'injustice.

L'Esprit de Sagesse emplit la terre entière
, il assure la cohésion de toutes choses
, il assure la cohésion de toutes choses, c'est pourquoi il connaît chaque mot que l'on prononce. L'oreille attentive de Dieu écoute tout. Gardez-vous de tenir des propos malveillants ; même un mot dit en secret ne demeure pas sans conséquence >> (Le rite confessionnel catholique devient caduque devant la perspicacité infaillible de l 'Esprit de Sagesse, l '"oreille attentive de Dieu - Principe féminin") ; << L 'Esprit de la Sagesse est intelligent et Saint. Il est unique en son genre et agit pourtant de multiples façons. Inaccessible au mal, il est ami du bien et perspicace. Ne se laissant arrêter par aucun obstacle, il se montre bienfaisant et ami de l'homme. Il est ferme, sûr et tranquille ; il peut tout et voit tout. Il pénètre les esprits intelligents et purs, si fins soient - ils. La Sagesse est plus rapide que tout ce qui se meut. Elle est en effet un souffle de la Puissance de Dieu, une pure émanation de la Gloire du Tout Puissant. Elle est un reflet de la Lumière éternelle, un miroir sans tache de l 'Activité de Dieu, une image de sa Bonté. De génération en génération, elle passe dans des êtres à l'âme sainte pour en faire des amis de Dieu et des Prophètes >>.
Ainsi, les soi-disant guides - spirituels humains, de confessions religieuses monothéistes, hommes de vertus, d'ordre intégriste, tels Khomeyni, Meir Kahane, Jean Paul II, etc., et autres panthéistes hindous et bouddhistes,  hommes mortels, spirituellement empourprés dans le monde dualiste extrémiste "mal et bien", monde de l'espace et du temps, maîtres  extérieurs et bien visibles, ne pourront jamais nous guider vers le monde Délivré, Eternel et Non - Dualiste du Dieu UN, le Très - Haut, l'Essence même de l 'Esprit de Sagesse. Ces hommes d'esprit religieux intégriste ont largement abusé de leurs pouvoirs sacerdotaux pour commettre des crimes inhumains ici-bas, ne devront pas oubliés l'existence de Yahvé, le Très - Haut, Dieu d'Israël et des armées célestes, le Saint des Saints, le Créateur du trio biblique "le Serpent, Adam et Eve", et qui a abandonné Sa grandeur divine pour mourir "corps, âme et esprit" en Jésus-Christ pour pouvoir ressusciter, en cette fin des temps, dans Son Nouveau Corps de Lumière, d'un Nouvel Enfant, Nouveau Eternel et Maître de Justice et de l'Univers, dont l'âme TRINE divino – humaine – et - éternelle de Yahvé Elohim, reste toujours la même, l'unique et l ' indissociable, confirmant ainsi l'existence réelle du Jugement Ultime avec Son Juge Suprême en le Nouveau Eternel.

En conclusion, la définition de Dieu par Lui-même en Trois mots est suggestive : Y.H.W.H. Halhym Y.H.W.H.. Un midrash du Zohar de la Genèse déclare : << Le Yod, c'est l'âme de l'âme, cette lettre nommée Adam. Sa lumière s'étend en 3  lumières tenant au Yod. C'est cependant une lumière unique sans division. Le He est nommée âme divine, Il est uni au Yod et s'étend sur plusieurs rayons ; et cependant il est Un, c'est-à-dire Yod He sans division. Tel est le sens du verset "Et Dieu créa l'homme à Son image, à l'image de Dieu IL le créa ; IL  les créa mâle et femelle ". Le Waw est nommé Esprit. Il est qualifié "Fils de Yod He" >>.
C'est bien le Waw - Esprit, "Fils de Yod He" (ou Fils de Dieu Père-Mère) qui s'exprime à travers le Verbe de Jésus-Christ Alpha, le Crucifié. C'est aussi le même qui fit des révélations à sœur  Garielle de Wurzburg (Allemagne), depuis 1977, donc ces Quatre extraits de textes non paraboliques : 
- « Pourquoi les hommes choisissent-ils sans cesse des dirigeants terrestres ! Parce qu'ils n'ont pas placé l 'Esprit du Christ au centre de leur vie. Tant que l'humanité n'aura pas trouvé la vérité intérieure, elle aura besoin d'idoles terrestres. Si l'homme a trouvé son dieu intérieur, le dieu Père - Mère, il ne se tournera plus alors vers des idoles humaines mais il accomplit les Lois éternelles, et tel, qu'il plaît à Dieu. Il forme alors avec ceux qui pensent de la même manière la famille de Dieu sur Terre » ; 
- « A toutes les époques et encore de nos jours, les hommes créèrent et créent des signes et des attributs extérieurs pour adorer Dieu. L'homme se crée ces images, attributs et signes pour l'adoration comme par exemple des statues, des temples, des églises, des lieux consacrés, collines et autres ou bien aussi des rites et des cérémonies jusqu'à ce qu'il reconnaisse en lui Dieu, l'esprit de la vérité et qu'il respecte " l'ordre du temple intérieur", les commandements de la vie. Chaque être humain est un temple de Dieu. C'est pourquoi il n'est pas besoin d'un lieu précis pour L'adorer. Adorez Dieu dans le sanctuaire de ton intérieur et tiens ton temple pur par des pensées nobles, des paroles et des actions remplies de Dieu. Ainsi tu respectes "l'ordre du temple intérieur" et Dieu répondra à tes prières parce que tu es en communication avec Lui » ;
- «  Celui qui plaint les morts est encore éloigné de la vie éternelle parce qu'il considère la mort comme la fin de la vie. Il n'a pas encore acquis la résurrection en Moi, le Christ. Il appartient à ceux qui sont spirituellement morts » ;
- « A partir de Mon ascension, les discordes de Mes disciples ont persisté jusqu'à la dissolution des premières communes primordiales. Il en résulte des autorités. Ce sont elles qui décidèrent de ce qui devrait être juste et transformèrent Mon enseignement dont le contenu est la Loi de la vie et le libre arbitre, en un enseignement religieux qui lie. Ainsi, les paroles qui furent d'abord des symboles rendant compréhensible la vie intérieure, furent prises et intégrées au niveau d'un monde humain de pensées. Sous la couverture de Mon nom de Christ, ils éliront des autorités telles que des pasteurs, des prêtres et d'autres encore. En Mon nom, au cours des temps, ils bâtirent une hiérarchie confessionnelle avec des maisons de Dieu somptueuses, des cathédrales et des palais dans lesquels ils résidaient. C'est ainsi que la chrétienté se figea et devient une institution avec des dogmes, des cultes, avec un pouvoir politique avec des dîmes et des impôts ecclésiastiques et beaucoup d'autres choses. Et parce qu'ils étaient appauvris dans leur cœur, ils intégrèrent de plus en plus de cultes païens dans leur édifice d'enseignement confessionnel pour offrir aux hommes des célébrations extérieures ornées de beaucoup de cérémonies afin de stimuler leurs fidèles. Ils appelèrent celles-ci des fêtes chrétiennes qui devaient être en l'honneur de Dieu. En vérité ce sont des pièges qui aujourd'hui le sont encore partiellement avec lesquels ils lièrent et lient leurs fidèles à eux. Les lois ecclésiastiques, les dogmes, les structures et les traditions devinrent pour beaucoup d'hommes de vraies prisons desquelles il est difficile d'échapper.
Ils ne respectèrent et ne respectent pas le commandement de la liberté
, ils obligèrent et obligent par exemple les parents à faire baptiser leurs enfants avant que ceux-ci puissent recevoir l'enseignement et les bénédictions de l'église. »
Finalement c'est bien le Waw-Esprit, le Fils de Yod He, ou le Nouveau Jésus-Christ, le Nouveau Enfant et Nouvel Eternel de la fin des temps, qui va juger des sommités religieuses monothéistes dogmatiques et intégristes tels les soi-disant vicaires du Fils de Dieu, et autres ayatollah, etc. qui ont perpétué des crimes de guerres anti-Dieu d'Amour et de Miséricorde. 
Le signe de Grande Gloire du "Fils de l'Homme", nouveau millésime, arrive en cette fin des temps bibliques pour que soit réalisée la plénitude des prophéties parvenant au terme fixé d'avance entre Dieu Allah et Eblis, l'ange génie d'Allah, et dont seul le Père, l'Androgynat primordial fut au courant.  De ce "Juge Suprême", le Je Suis Yahvé Elohim, le Nouvel Eternel, il est dit et écrit prophétiquement ceci :

- « Les écluses d'en haut vont s'ouvrir, et chanceler les socles de la Terre, le monde se briser d'une grande brisure, et trembler d'un grand tremblement, et s'écrouler d'un grand tremblement, et tituber d'un grand titubement : elle sera comme un ivrogne, la Terre... et secouée comme une hutte ! Sur elle pèsera sa prévarication : elle tombera sans jamais relever ! Et voilà qu'en ce jour, là haut, Yahvé châtiera les armées de là haut, et ici bas, les rois d'ici bas :  ils seront regroupés ensemble, incarcérés à même la fosse, reclus en la clôture, et après bien des jours, châtiés ! La lune rougira le soleil blêmira ! Et Yahvé des armées sera roi sur la montagne de Sion, à Jérusalem, ses vieux fidèles témoins de Sa gloire ! »  ( Isaïe, XXIV, 18-23)
- « Il viendra dans la suite des temps, que la montagne du Temple de Yahvé sera dressée au-dessus de toutes les montagnes et érigée par dessus toutes les collines ! Toutes les nations y conflueront, et des peuples sans nombres y feront chemin, en disant : Allons gravir la montagne de Yahvé, jusqu'au Temple du Dieu de Jacob, pour qu'Il nous enseigne Ses voies et que nous suivions Ses sentiers". C'est de Sion que sortira la doctrine et de Jérusalem la parole de Yahvé ! Il sera le juge des peuples et l'arbitre des nations les plus fortes. Tous reforgeront leurs glaives en socs, et leurs javelots en faucilles. Nulle nation ne tirera plus l'épée contre une autre et plus jamais l'on apprendra la guerre ! » ( Michée , IV, 1-3 ).
Yahvé, le Nouvel Eternel, le "Juge des peuples et l'arbitre des nations les plus fortes", le plus petit du royaume des cieux, parvient finalement à jaillir du fond de l'Espace infinie de Simultanéité ou de l 'Instant Eternel et Sacré, et à retrouver son statut d 'Homme Créateur, le Grand Humain à l'intérieur du Grand Tout Universel. La situation de Créateur fut vraiment instable et tellement difficile à se tenir en équilibre perpétuel, suite à des chutes répétitives, des anges et des hommes "Ombre de l'Homme Créé", qui fut Ombre de Dieu ou d 'Homme Créateur, d'où la grande difficulté de Dieu "Homme Créateur" qui a dû batailler ferme avec son ombre "Homme Créé", dans leur monde éggrégorique et par l'humanité interposée, et qui a bien du mal à se faire accepter par Ses descendants - créatures humaines et enfants de la Femme, qui sont tous dotés chacun l'étincelle lumineuse "Ayn-Soph", la Lumière Incréée d'Adam-Kadmon (= Celui qui a sacrifié Sa Grandeur d'Etre humain et créateur, dont l'âme humaine androgyno-cosmo-universelle réussit à se faire incarné dans la peau du Dragon céleste et attend patiemment dans le monde éggrégorique son heure de Délivrance ). En effet, selon Krzysytof Kieslowski, en parlant de sa toute puissance sur ses personnages cinématographiques, dit : "Ce n'est pas si simple que celui d'être un créateur. A certains moments, les héros commencent à vivre leur propre vie, ils ne peuvent plus vous obéir totalement et finissent par obliger le créateur à les suivre. On réalise alors qu'on ne peut pas les plier à sa volonté. Thomas Mann, Dostoïevski, Faulkner ont très bien analysé cela pour la littérature. La création n'appartient pas entièrement à son auteur. Mais c'est vrai également pour le cinéma". Ceci est également vrai pour Dieu Manifesté le Créateur, en tant que Je Suis Yahvé Elohim.
Quant à la découverte du passage infini petit et vraiment très étroit menant à l'Espace sans espace-temps, ou l'Espace infinie de Simultanéité, elle est vraiment fortuite grâce à la Gnose immédiate, connue de Bouddha, de Lao-Tseu, de Jacob Boëhme, etc. Ce point représente le "Maintenant", impossible à imaginer pour les savants, scientifiques, purs matérialistes et aveuglés par le monde de l'Espace et du Temps. Roger Penrose, professeur de mathématiques à Oxford, nous théorise sur l'existence de ce point Om (= point zéro et maintenant) en écrivant  ceci :"Toute les équations de la physique sont symétriques par rapport au temps. Elles valent tout aussi bien pour une direction du temps que l'autre. Le passé et le futur semblent devoir être considérés du point de vue physique sur un pied d'entière égalité. Les lois de Newton, les équations de Dirac, celle de Schrödinger, sont toutes invariantes par renversement de la direction du temps ( c'est-à-dire par changement du t en -t ). La physique classique toute entière, ainsi que la parité "U" de la mécanique quantique, sont entièrement réversibles dans le temps "( L'esprit, l'ordinateur et les lois physiques, Ed.) . Selon Penrose, "En réalité, il n'existe à proprement parler, rien qui soit de l'ordre du maintenant. L'espace de simultanéité d'un certain observateur est encore ce qui s'approche le plus de l'idée de maintenant. Il n'y a pas de futur incertain. L'espace temps tout entier est fixé, sans qu'il y ait la moindre place pour une quelconque incertitude. De plus, il n'y a pas non plus d'écoulement de temps. Il n'y a que l'espace temps et aucune place pour un futur dont le domaine serait progressivement et inexorablement grignoté par un passé déterminé." Par un cheminement spirituel de théoricien en mathématiques, Penrose expose sa théorie sur le déterminisme fort, rejoignant ainsi ce qu'a toujours dit les musulmans, "Tout est écrit", en écrivant ceci : "Selon le déterminisme fort, ce n'est pas seulement le futur qui est déterminé par le passé, c'est toute l'histoire de l'univers qui est fixé, conformément à un schéma mathématiquement précis, à tout instant ".
Le hasard n'existe donc nulle part à l'intérieur du monde de l'espace et du temps. Tout est déterminé et programmé par les doigts invisibles de Dieu l'Inconnu, le Sans Nom. Einstein, comme tout juif de génie, ne croit pas au hasard ; dans une lettre adressée à Max Born en 1929 (cité par Pais en 1982), il écrit : "La mécanique quantique m'impressionne vraiment mais une voix intérieure me dit que ce n'est pas encore la réalité des choses. La théorie est extrêmement féconde mais ne nous rapproche guère du Vieux. En tout état de cause, je suis persuadé que Lui ne joue pas aux dés."
Ainsi, pareillement que les mystiques et autres artistes surréalistes de génie, les hommes de sciences, savants de génie, cherchent à connaître le point d 'Esprit du Maintenant et à percer le secret du Vieux, le Sans Nom, la Volonté - Essence primordiale à l'origine des Actes - Paroles d 'Adam-Kadmon (ou "Homme Créateur"), qui parvient enfin, en tant que YHWH - Halhym - YHWH, la Lumière "Ayn-Soph", Une et Indivisible, à être incarnée en le Corps "Cœur - Lumière" du Nouvel Eternel, Nouveau Enfant, et le Frère Un de tout être humain profane, ayant parvenu à pénétrer dans le Pardès après avoir passer avec succès le test de la Bête "666", qui existe en Soi et hors de Soi. Pour bien réussir ce test, le "Grand Djihad", nous devons être vigilant et sûr de bien comprendre ce simple conseil de Nietzsche : "Quiconque combat les monstres doit s'assurer qu'il ne devient pas lui-même un Monstre". La réussite de ce test initiatique et individuel, nous permet de nous approcher, domestiquer et communier avec le Silence du corps "Cœur - Lumière", pur Ayn-Soph,qui peut désormais se déposer sur notre être – humain – trilogique – et - christique, le Roc et monument de l'Eternel. A Sœur  Gabrielle de Würzburg, le Christ nous l'a révélé en ces termes : "Le monument de l'Eternel, ".
Finalement, c'est bien par rapport au Nouvel Eternel, Nouveaux Enfants, dont l'âme pure, et le corps sain "monument de l'Eternel", pure Lumière "Ayn-Soph ", que le Christ affirma avec force ceci : "Nous sommes tous frères et sœurs devant Dieu". Quant à Lao-Tseu, il nous le formule à sa manière :"Il y a de nombreuses religions ; il n'y a qu'une raison et nous sommes tous frères". Confucius, de son côté, nous rappelle la Vérité Absolue suivante : « Nos os peuvent pourrir et revenir au sol des champs, mais l 'Esprit s'échappe pour vivre sur un plan supérieur où tout est Gloire et Lumière. Dieu est le Père de tous les hommes ».
Les Viking, de leur côté, intuitivement redoutaient et connaissaient par cœur les fameux Maximes du Très - Haut de la fin des temps (ou lors du Jugement Dernier), qui décrètent : « La richesse meurt, les familles meurent, et tu mourras aussi ; mais je connais une chose qui ne meurt jamais : Le verdict rendu sur chaque mort ». Commentant ce texte sacré des Vikings, Théodore Zeldin analyse la croyance naturelle des soi-disant barbares, ayant une foi profonde en la Justice divine du Très - Haut , en écrivant ceci : «  Une renommée immortelle devint le but des Vikings : rien ne pouvait être pire que d'être oublié ; et le respect des autres était pour eux la plus douce des richesses. La mort au combat n'avait plus de quoi effrayer, dès lors qu'on la voyait une occasion de montrer son sang-froid en face du danger, qu'on l'acceptait avec sérénité, qu'on la considérait comme sans importance comparée à la gloire qu'on pouvait gagner en mourant avec dignité. Les Vikings étaient braves par peur du mépris, peur qui leur faisait oublier toutes les autres.
Mais elle s'accompagnait d'une autre crainte, non la crainte de pécher, car ils n'essayaient pas de gagner le respect en se comportant comme des saints ou des sages, mais celle de dire ce qu'il ne fallait pas. Ils ne plaçaient pas leur confiance dans les dieux, qu'ils imaginaient occupés par leurs propres problèmes : leur idéal était l'indépendance, la ténacité et le stoïcisme face à tous les défis, l'impassibilité. Ils avaient donc pour premier commandement de tenir leur langue. »
Les hauts dignitaires politiques, religieux, intégristes, fondamentalistes purs et durs, "Ombres de l'Homme", et de toutes les confessions religieuses ont eu  tort de ne pas suivre et pratiquer  la vraie sagesse des Immortels-Vikings, c'est de tenir leur langue. Vous ne savez pas que : 
"Ce qui sort de la bouche de l'homme,
tout cela est mensonge,
bavardage, plainte, consolation tiède.
L'idole s'est écroulée.
Le piédestal s'est refroidi.
Ne sacrifiez plus sur les anciens autels ! 
Le Nouveau Sacrifice est le lien libre
! " ( Dialogues avec l'Ange) 
De Lui, l'essence vitale et éternelle, la Lumière incréée "Ayn-Soph" de l'Homme Créateur, il est dit et écrit (Dialogues avec l'Ange) : 
"Lui est invisible, inaudible.  
Ce que vous entendez n'est que l'écho. 
Le miracle est déjà en bas, sous vos pieds.
Le Monde Nouveau ne connaît pas le miracle
.

Ce qui vient
est l'insaisissable Cause des Cause
.
L'ancien miracle est le marche - pied du Nouveau
!
Là sont blottis les petits.
Il vous est donné l 'ESPRIT.
 (...) 
Quelque chose se met en route,
Ceux qui ne voient pas - peuvent voir,

La Flamme Nouvelle, le Son Nouveau vous seraient donnés.
Vous serez invisibles comme Lui
.

Seul existe : l'UN
."
Quant à Lao-Tseu, grâce à son Esprit de Sagesse, il nous Le décrit en ces termes :
"Mes yeux s'écarquillent, et je ne le vois pas : il s'appelle l'Invisible.
Mon ouïe est en alerte, et je ne l'entends pas : il s'appelle l'Inaudible.
Trois aspects indéfinis qui font l 'Unité.

En haut il n'est pas lumineux, en bas il n'est pas obscur.
Son éternité défie même le temp.

Il vient d'un monde où rien de sensible existe.
En suivant l'antique voie, on maîtrise le Présent.
".
(Tao-Tö-King , ch. 14)
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Dernière mise à jour le mercredi 05 septembre 2001
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Textes, dessins et photos restent la propriété de l'auteur, le docteur DANG T. L., être humain authentique et trilogique, profane, médecin, laïc, père de famille et croyant, sous l'inspiration de l'Esprit Saint de l'Eternel "Sans Nom", Y.H.W.H., le Très Haut (Mai 1991)