Livre I - chapitre 8
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LIVRE I - CHAPITRE 8

LA MORT PROVISOIRE DE L'ESPRIT DU CHRIST HOMME SUR LA PLANETE TERRE

L'élection divino humaine de Jésus Christ en tant que "Fils de Dieu" (première identité spirito éternelle et pure de Dieu) était la source de bien d'incompréhension et de discordes fratricides meurtrières entre l'humanité croyante pratiquante des religions monothéistes judéo-chrétiennes islamique. Le Christ en tant que "Fils de l'homme" sacrifié par Dieu sur le Golgotha a parlé du "commencement des douleurs de l'enfantement ( Matthieu, 24, 6-14) : « Vous aurez aussi à entendre parler de guerres et des rumeurs de guerre... car il faut que cela arrive, mais ce n'est pas encore la fin. On se dressera, en effet, nation contre nation et royaume contre royaume. Il y aura çà et là des famines et des tremblements de terre. Et tout cela ne fera que commencer les douleurs de l'enfantement. Alors on vous livrera aux souffrances et à la mort ; vous serez haïs de tous les peuples à cause de mon Nom. Et alors beaucoup succomberont ; ce seront des trahisons et des haines intestines. Des faux prophètes surgiront en nombre et abuseront bien des gens. Par suite de l'iniquité croissante, l'amour se refroidira chez le grand nombre. Mais celui qui aura tenu bon jusqu'au bout, celui là sera sauvé. Cette bonne nouvelle du royaume sera proclamée dans le monde entier, en témoignage à la face de tous les peuples. Et alors viendra la Fin. »

Les prédictions prophétiques de Jésus-Christ à son époque se confirment de plus en plus en cette fin du XX è siècle avec les suicides collectifs des Templiers du Soleil de J-Luc Jouret en Suisse et au Canada, les tueries des adeptes de David Koresh à Waco, les guerres en ex-Yougoslavie, en Tchétchénie, le génocide au Rwanda (vitrine modèle de la "bonne évangélisation" du continent noir de l'église catholique vaticane) ; Jean-Paul II, le dernier pape, aime la pureté du catholicisme africain, si éloigné du matérialisme de l'Europe qu'il méprise. Sur les 57 voyages qu'il a fait hors d'Italie, dix ont été consacrés au continent noir. Il s'est laissé écrasé deux doigts dans la portière de la Lancia offerte par Giovanni Agnelli (cadeau empoisonné). Le Saint Père (?) homme sage, se laisse influencer par Joseph Ratzinger, homme ténébreux, cardinal, ancien archevêque de Munich ; celui ci est depuis treize ans à la tête de la congrégation pour la doctrine de la foi, autrefois le saint office de sinistre réputation, celle de l'Inquisition. La congrégation est la plus secrète et ténébreuse des institutions romaines, la gardienne sévère de la doctrine et des mœurs, chargée de déceler les moindres déviations, elle est informée de tout ce qui est écrit, imprimé, enseigné, prêché, voire pensé dans l'église. Un impitoyable tribunal des hommes et des idées. Alors que le Christ nous a bien révélé ceci : "Ne jugez pas pour n'être pas jugés ; car du jugement dont vous jugez on vous jugera, et de la mesure dont vous mesurez on usera pour vous." ( Mtt ,7 ,1-2 ) .

Cette toute puissante congrégation a pesé de tout son poids auprès de Jean-Paul II pour la béatification du fondateur de l'Opus Dei, J.M. Escrivà de Balaguer. L'Opus Dei, cette organisation puissante et riche, ultra conservatrice, qu'on décrit parfois comme la franc maçonnerie de l'église, se targue de l'appui de soixante cardinaux dont Ratzinger. Lorsqu'a éclaté la polémique autour de la béatification d 'Escrivà de Balaguer, l'Opus aurait recueilli les signatures de ces soixante cardinaux, "s'unissant de tout leur cœur aux prières en faveur de cet inlassable témoin de la charité du Christ" (?). Le Christ a de quoi se retourner dans sa tombe s'il connaît l'histoire de la vie de J.M. Escrivà de Balaguer.

Malgré les cachotteries, les secrets bien cachés du fondateur de l'Opus et de ses membres, soi disant laïques, Michael Walsh, ancien jésuite, historien et théologien, actuellement bibliothécaire à Heythrop College, université de Londres, arrive à mettre en lumière les multiples visages cachés de J.M. Escrivà de Balaguer dans son livre "Le monde secret de l'Opus Dei" traduit de l'anglais par Philippe Perier, édition Pygmalion. Dieu, l'Inconnu "Libre Arbitre", ou Sa Lumière "Ayn-Soph", est en chacun de nous, d'où la persévérance des hommes de science, libre d'esprit dans leur recherche de la Vérité Ultime, malgré les Inquisiteurs et autres Censeurs, "Fonctionnaires zélés" aux ordres des Hauts dignitaires politico-religieux, chefs suprêmes des Nations et des églises soi-disant universelles. 

Le fondateur de l'Opus a laissé plein de traces à travers ses paroles et ses écritures. Dans "El Camino" (le chemin), un petit livre de 999 maximes, il est noté un ensemble de conseils spirituels prodigués par Escrivà. L'Opus avait, consciemment copié la société dans ce qu'elle essayait d'accomplir au sein de l'église notamment dans l'éducation des élites catholiques. Cette fois cependant, les élites ne se distinguent pas par la naissance mais davantage en fonction de la fortune acquise dans le commerce et l'industrie. L'adepte de l'Opus n'en est pas moins exhorté à se conduire en homme "Estor Vir, sois un homme (maxime 4), un homme volontaire, énergique, qui donne l'exemple (maxime 11), qui ait choisi pour devise Dieu et de l'audace (maxime 401), avec l'ambition, de savoir, de diriger, de vivre de grandes aventures (maxime 24), il n'oubliera pas que le cœur est un traître (maxime 188), et qu'il est beau d'être une victime (maxime 175). Qu'il soit intransigeant, car le fait d'accepter un compromis est un signe certain qu'on détient pas la vérité (maxime 394). Qu'il ne soit surtout pas efféminé (maxime 888) "Tendre, doux, ramolli...ce n'est pas ainsi que je te veux" (maxime 193). Qu'il soit fort, au contraire, car le niveau de sainteté que le Seigneur exige de nous, passe par les trois points : sainte intransigeance, sainte coercition et saint hardiesse" (maxime 387). Les membres de l'Opus étaient encouragés dans cet "Apostolat de ne pas donner". Il est dans la nature humaine d'avoir peu de considération pour ce qui ne coûte rien. C'est pourquoi je recommande "l'apostolat de ne pas donner". Ne manque jamais de réclamer le salaire juste et légitime de ta profession, car ta profession est l'instrument de ton apostolat" (maxime 979). Les profits récoltés par les membres dans l'exercice de leur profession vont bien sûr droit dans les caisses de l'Opus Dei.

Les femmes sont injustement traitées par Escrivà . Un préjugé fortement antiféministe apparaît souvent dans "El Camino" : "les femmes n'ont pas besoin d'être savantes, il leur suffit d'être prudents (maxime 946). Les femmes appartenant à l'Opus Dei devaient assumer des responsabilités limitées telle que la gestion des maisons de retraite, la production de matériel de "propagande" catholique ("écrit avec l'aide des imprimeurs"), la tenue des librairies ou de bibliothèques, l'instruction des autres femmes, qu'elles devaient "encourager à garder avec une modestie toute chrétienne", la promotion de l'éducation des filles (dans les écoles non mixtes), l'enseignement des "savoir faire appropriés et des préceptes chrétiens" aux fermières, et la préparation des servantes aux travaux domestiques. Une entreprise de grande envergure pour les femmes membres de l'Opus, est une source de recrutement non négligeable. Elles étaient aussi chargées de l'entretien des chapelles (paragraphe 445). Les femmes appartenant à l'Opus n'étaient pas, ne sont toujours pas autorisés à se réunir avec les hommes privilégiés. Escrivà vivait dans une telle terreur de la promiscuité qu'il établit un règlement des plus rigoureux afin de garantir l'interdiction de mixité.

Les pratique rituelles, pénitentielles tombent sous le coup de paragraphe 260 de la constitution de 1950 de l'Opus : "La pieuse coutume qui consiste à châtier son corps afin de le réduire en servitude par le port d'un cilice pendant deux heures par jour, et par l'usage de la discipline au moins une fois par semaine sera fidèlement maintenue, sauf à compromettre la santé de l'intéressé" (La pratique type sadomasochiste à la gloire de Lucifer, l'Egal du Très-Haut dont la nature propre, constante et inchangée fut le sadisme pur et sacré). De tels rites élevés au rang sacré par des chefs politico-religieux maniaques de célébrations rituelles , jusqu'à la confusion spirituelle, furent dénoncées par Lao-Tseu en ces termes :
"L'homme de haute vertu la pratique sans y penser.
L'homme de moindre vertu l'utilise pour atteindre un but.
Et pourtant il ne l'atteint pas.
Le véritable homme de bien agit sans avoir de raisons de le faire.
L'homme de justice agit car il a des raisons de le faire.
L'homme qui se conforme aux rites agit et veut les imposer par la force.
Ainsi si l'on oublie le Tao, il reste la vertu.
Si l'on se détourne de la vertu, il reste la bonté.
Lorsque la bonté est perdue, il reste la justice.
Lorsqu'on abandonne la justice on recourt aux rites.
Or, les rites ne sont que l'apparence de la vérité et de la sincérité.
Ils sont aussi l'amorce de la confusion
."

(L'esprit de Vérité et celui de Justice ont bien abandonné le monde du ritualisme religieux de toutes les églises mono ou pan – théistes, et de toutes les nations culturellement rituelles, qui glorifiaient et honoraient leurs martyrs - morts de ce monde mais bien vivants dans l'autre monde - miroir , d'où toutes les confusions conflictuelles au Liban, en Algérie, en Afghanistan, au Koweït, en Iran, en U.R.S.S, au Rwanda, au Cambodge, au Viêt-nam, au Zaïre, au Pérou, en Argentine, etc. et avec les participations actives de toutes les organisations politico-religieuses, dont les opusiens qui soutenaient activement et secrètement dans l’ombre de la Bête « 666 » les généraux dictateurs en Amérique Latine,etc..).

Les instruments de mortifications sont distribués aux membres de l'Opus Dei dans de petits sacs de couleur marron (même à des enfants de 15 ans). Les cadences de mortification pourraient être augmentées avec l'accord du directeur spirituel. Escrivà, lui même, en tant que père supérieur a répandu son sang, éclaboussant les murs de sa salle de bain en raison de la fureur avec laquelle il fustigeait sa misérable enveloppe charnelle (# rites masochistes). Le journal catholique de Liverpool, le Catholic Pictorial du 29 novembre 1981 explique comment on incorporait de très jeunes filles dans l'organisation. Elles étaient initiées graduellement aux mortifications pratiquées par les membres de l'Opus Dei. On les encourageait à baiser le plancher dès qu'un coup frappé à la porte marquait l'instant du réveil. Elles prenaient des douches froides et observaient de longues périodes de silence. Elles portaient deux heures par jour autour de la cuisse (sauf le dimanche et jour de fête) un cilice, une chaîne hérissée de piquants ; et se fouettaient les fesses avec un martinet une fois par semaine. Ces pratiques masochistes existent toujours au sein de l'Opus. Elles font partie intégrante de la formation spirituelle de ses membres. Les châtiments corporels que s'infligeait Escrivà sont visiblement un sujet de fierté pour ses disciples.
Pour surveiller ses brebis, Escrivà inscrit dans le paragraphe 255 ce texte "Les membres auront chaque semaine un entretien familier et confidentiel avec leur directeur local afin d'organiser et d'encourager une meilleure activité apostolique". Les "confidences" sont un éléments essentiel dans le système de l'Opus (lavage de cerveau), à tel point que non contente de les citer au nombre des "pieuses activités", l'organisation les inscrit encore au nombre des "obligations dévotes" assumées par les membres. Il s'agit, dit le paragraphe 268, d'une "conversation ouverte et sincère" avec le directeur, destinée à donner aux supérieurs une connaissance plus claire, plus complète et plus intime des membres de l'organisation ; les supérieurs s'assureront ainsi que les membres possèdent une "volonté constante de se sanctifier et de poursuivre leur apostolat en accord avec les principes de l'Opus Dei"; un climat de "totale franchise et de compréhension mutuelle" s'établira de cette manière entre supérieurs et subordonnés. Maria del Carmen Tapia, ancienne dirigeante de la section féminine de l'Opus Dei Venezuela, rappelait que les membres étaient priés de tenir leur directeur au courant de leur vie sexuelle et de leurs problèmes. Ceci s'appliquait même aux femmes mariées. Il y a aussi "le cercle". Comme la manifestation de conscience, le cercle ou chapitre des fautes, figure depuis longtemps dans la tradition des ordres religieux de l'église catholique. Les membres d'une communauté s'assemblent en cercle (d'où le nom) et s'accusent eux mêmes des fautes qu'ils ont commises contre la discipline religieuse et dans la vie de tous les jours (# séances d'autocritiques des communistes athées). Pour les membres de l'Opus, le rythme des cercles est hebdomadaire. Ils ne sont pas seulement consacrés aux défauts personnels mais aussi à l'évaluation des progrès de chacun dans son apostolat, c'est à dire la "pêche" (terme employé par l'Opus) aux nouvelles recrues, ou le développement des contacts avec ceux qui ont déjà mordu à l'hameçon. Ceux qui ont connu des échecs sont sévèrement réprimandés sur le champ ou plus tard quand l'animateur du cercle aura fait son rapport au directeur. Concernant la "Pêche", le monde des Anges nous a bien prévenu, dès 1944, c'est-à-dire vers la fin de la Deuxième Guerre Mondiale (ou la Guerre absolue selon André Malraux), de nous méfier du "Pêcheur Noir" (Dialogue avec l'Ange) : << Je vous enseigne : La pensée est matière , pesante , chancelante , aveugle , qui attire vers le bas , serpent qui mord sa propre queue . Aussi son signe est-il la roue ; la roue qui tourne autour d'elle-même , sans maître - machine ou chariot. Tournant autour d'elle-même, fumée terrestre qui ne s'élève pas, et l'âme chancelle et s'évanouit, elle erre, elle tourne, elle tourne sans arrêt.

Dans la main du "Pêcheur Noir" , l'hameçon . L'appât : les pensées humaines . Ne l'avale pas, poisson, sinon ta bouche se déchire ! Le poisson meurt et le "Pêcheur Noir" sourit. Son sac se remplit , son butin y est entassé . La roue tourne, l'âme s'assombrit , le cœur  se serre .>>

Cercle et confidences prennent place dans ce que l'église catholique appelle le "forum extérieur". Ils sont publics. Il y a aussi la pratique de la confession hebdomadaire rendue obligatoire par la constitution de l'Opus : « Que chaque membre fasse une confession sacramentelle toutes les semaines au prêtre qui sera désigné dans ce but" (paragraphe 263). Les membres de l'Opus Dei n'ont pas la liberté de choix de prêtres confesseurs. Escrivà tout en paraissant s'incliner devant les exigences de droit canonique, donne à ses disciples des conseils qui rendent un son différent : "Tous mes enfants ont le droit de se confesser à tout prêtre autorisé par l'ordinaire (cité par le Cronica), et ils ne sont pas obligés de dire ce qu'ils ont fait aux directeurs de l 'œuvre . Celui qui agit ainsi commet-il un pêché ? Non ! A t il bon esprit ? Non ! Il est sur le point d'écouter l'avis des mauvais bergers. Vous irez voir les prêtres de vos frères comme je le fais moi même, et vous leur ouvrirez tout grand vos cœurs. Pour corrompus qu'ils soient ! Avec sincérité, avec le profond désir de vous guérir. Si non, cette pourriture ne s'en irait jamais. En agissant ainsi, en allant chercher un docteur de deuxième main (prêtre confesseur n'appartenant pas l'Opus Dei) qui nous consacre à peine quelques secondes de son temps, qui ne peut utiliser le bistouri pour cautériser la plaie, nous ferions du mal à l 'œuvre autant qu'à nous mêmes. Si vous fassiez cela, vous aurez mauvais esprit, vous seriez malheureux. Vous ne seriez pas en état de péché, mais malheur à vous ! Vous commenceriez à vous écarter du droit chemin.»

Maria del Carmen Tapia se souvient d'avoir entendu de la bouche d 'Escrivà cette déclaration extraordinaire que "Mieux vaut mourir sans les derniers sacrements que les recevoir des mains d'un Jésuite". La méfiance du fondateur de l'Opus Dei envers ceux qui n'avaient pas subi son influence était profonde : "Comme je n'ai pas cessé de vous en avertir, le mal vient de l'intérieur (de l'église) et de très haut. La pourriture est authentique et palpable, au point que le corps mystique du Christ semble parfois un cadavre en décomposition, qu'il pue...Demandez pardon, mes fils, de ces actes méprisables permis par l'église et qui, venus d'en haut, corrompent les âmes presque dès l'enfance" (Cronica). Il disait à "ses enfants" : "Vous avez la liberté de vous confesser à qui vous voulez, mais ce serait folie de vous remettre en des mains étrangères, qui ont peut être honte d'avoir été consacré. Vous ne pouvez pas avoir confiance en celles là". La confession devient dans l'Opus une forme majeure de contrôle social. Son utilisation par les membres se restreint en pratique aux seuls prêtres appartenant à l'institut ; elle est faite pour inspirer un sentiment de culpabilité à ceux qui se sentent incapables de s'élever à la hauteur de ses idéaux.
El Camino comporte un groupe de maximes, du numéro 639 ("Reste silencieux et tu ne le regretteras jamais ; parles, et tu le regretteras souvent") au n°656 qui traitent des vertus de la "discrétion" (ou lois du silence # mafia italienne). "Si tu peux mettre un bœuf sur ta langue, disait Escrivà dans la maxime 648, ton travail apostolique n'en sera que plus efficace", "Ne sois pas pressé de révéler les détails de ton apostolat" (maxime 643) peut se traduire par "Ne fais pas savoir aux parents que tu essayes de recruter leur fils et fille". "Dans certain cas," écrivait dans le Daily Mail du 14 janvier 1981 le père Andrew Byrne, un prêtre de l'Opus "lorsque des jeunes nous font part de leur désir de rejoindre nos rangs, nous leur conseillons de "ne pas le dire à leurs parents. La raison en est simple ; les parents ne nous comprennent pas".
L'Opus Dei exige de ses membres, numéraire, hommes et femmes, qu'ils soient titulaires d'un doctorat ou capable d'obtenir un diplôme équivalent. C'est une organisation tournée vers l'enseignement et plus spécialement l'enseignement universitaire. A l'université de Navarre, la vitrine intellectuelle de l'Opus, le programme des études comportent les matières suivantes : latin, grec, philosophie, théologie, musique religieuse, économie,... sans oublier "la connaissance de notre institut", en dépit du fait que les étudiants ne disposaient pas du texte des constitutions (paraphe 134) : les études philosophiques et théologiques de même que l'instruction des étudiants (étrangers à l'Opus) dans ces disciplines seront confiées à des professeurs entièrement alignés sur les méthodes, l'enseignement et les principes du doctor Angelicus et ceux ci (méthodes, enseignements, principes) seront tenus pour sacrés.
Le doctor Angelicus est évidemment Saint Thomas d'Aquin, avec sa théorie fumeuse de la génération spontanée est pris ainsi pour sacré et vrai parmi cette élite étudiante moutons. Selon le directeur du département de philosophie à l'enquête du journaliste Henry Kamm, les lectures permises restent strictement contrôlées conformément à la maxime 339 d 'Escrivà (les livres ne les achète pas sans prendre l'avis d'une personne chrétienne, instruite et prudente"). Il n'y avait pas de marxistes, pas même de sympathisants inscrits en philosophie. Les ouvrages défendus sont Spinoza, Kant, Hegel, Kierkegaard, Nietzsche, Heidegger, John Stuart Mill et Williams James.
Au printemps de 1983, l'organisation se crut assez forte pour lancer une offensive tous azimuts contre la théologie de la Libération. Escrivà se planta carrément en croyant à la vocation divine de l'Opus : "Nous avons été choisi pour être le véhicule de Dieu, pour transmettre l'Esprit de Son Œuvre". Ses membres étaient très actifs en Amérique latine. Ils furent parmi les principaux administrateurs du régime militaire d'oppression brutale institué par le général Pinochet (source tirée du livre "The church and politics in Chile" 1982 du professeur Brian Smith enseignant la politique au M.I.T. - Massachusetts  Institute of Technology). Naticias Aliadas, la lettre d'information sud américaine dirigée par un prêtre, publia dans ses colonnes en décembre 1975, l'histoire de l'Opus du Chili qui recevait de l'argent depuis 1962 de fondations conservatrices basées aux Etats-Unis, qu'elle aidait activement les propriétaires fonciers à s'opposer aux modestes réformes agraires, entreprises par le gouvernement Frei, et qu'elle avait contribué, grâce à des fonds en provenance de la C.I.A., à créer la Sociedad Nacional de Agricultura, ennemie juré des syndicats qui avaient porté Allende au pouvoir. Penny Lernoux, écrivain vivant à Bogota, n'hésita pas à affirmer : "L'Opus Dei ainsi que Patrie et Liberté (un groupe terroriste d'extrême droite) travaillèrent de concert au Chili quand Allende dirigeait le pays ; et le général Juan Carlos Ongania, qui exerce sa dictature sur l'Argentine de 1964 à 1970, prit le pouvoir après une retraite religieuse patronnée par l'Opus Dei.
Toujours selon Penny Lernoux, l'agence allemande du Secours Catholique Adveniat "a pris graduellement dans les années 70 la place de la C.I.A. comme collaboratrice des régimes militaires", et qu'Adveniat est sous le contrôle d'évêques favorables à l'Opus (un des membres de la hiérarchie ecclésiastique allemand, le cardinal Höffner, archevêque de Cologne, tenta en 1984 de confier une de ses paroisses à deux prêtres de l'Opus. Martin Lee affirme que l'argent de la C.I.A. servait aussi à financer une "machine à penser" de l'Opus, l'Institut Chilien d'Etudes Générales.
L'Opus d'Espagne a fourni beaucoup de ses membres comme ministre du général dictateur Franco du milieu des années 1960 au début des années 1970. L'Espagne connut deux scandales financiers de grande envergure mettant en cause des membres ministrables de l'Opus et leurs entreprises, d'abord celui de Matesa en 1969 puis celui de Rumasa en 1983. Juan Villa Reyes, le PDG de Matesa (Maroquineria Textil de Norte de Espanà) fut jugé à deux reprises lors de la faillite frauduleuse de sont entreprise (la première fois à 3 ans de réclusions et une forte amende et la seconde fois, il répondait de 424 accusations différentes qui lui valurent un total de 224 années de prison). Villa Reyes avait appris son métier dans la célèbre école d'administration des affaires dirigée par l'Opus à Barcelone. Son conseiller juridique, Villa Palasi, qui était ministre de l'Education Nationale à l'époque du scandale, fréquentait les milieux de l'Opus Dei. Le ministre de l 'Industrie , qui avait approuvé les prêts, n'était autre que Lopez Bravo, membre influent de l'Opus. Un autre membre de l'Opus, Mariano Navarro Rubio, qui était gouverneur de la Banque d'Espagne à l'époque de la fraude, dut démissionner. Villa Reyes reconnut avoir fait un modeste don d'environ trois millions de pesetas à son ancienne école de l'Opus (certaines sources firent état de la somme de cent vingt millions de pesetas soit six millions de francs actuels).

Le désastre de Rumasa est encore plus révélateur. A un certain moment, Rumasa se trouvait être un des plus grands groupes privés d'Espagne. La firme possédait 18 banques et des chaînes de magasins. Ce véritable empire international regroupait en tout 245 sociétés. Quand il s'effondra en février 1983, la passif excédait l'actif de quelques dix milliards de francs. Le PDG de Rumasa s'appelait José Maria Ruiz Matéos. Après l'écroulement de son empire, il s'enfuit à Londres (comme le fit évidemment Roberto Calvi, président de la Banque Ambrosiano).

La plupart de l'argent sale, frauduleux de l'Opus Dei, est versé aux œuvres pour la religion (Institu Per la Opere di Religione ou I.O.R.) ; Ruiz Matéos, lui même avoue avoir donné autour de quatre milliards de pesetas (soit 220 millions de francs) durant les 23 ans d'existence de Rumasa. Maria del Carmen Tapia calcula qu'elle versait à l'époque, au milieu des années 60, entre 10 et 12 milles dollars aux I.O.R. (nom officiel de la Banque du Vatican). Cet établissement bancaire fit ses débuts en 1887 en collectant des fonds pour les œuvres de l'église à travers le monde. ; il s'appelait alors Administration des Œuvres de religions. C'est le pape Pie XII qui lui donna son nouveau nom en 1942, et accrut son rôle en l'autorisant à recevoir de l'argent en dépôt et à l'investir pour le compte des ordres religieux et d'autres entreprises liées à l'église qui avaient des fonds à gérer partout dans le monde. En 1950, Pie XII récompensa l'Opus Dei de ses efforts par sa reconnaissance formelle de son statut d'institut séculaire alors que celui ci n'existe que depuis octobre 1928.
La Banque du Vatican (I.O.R.) a son siège à l'intérieur même de la Cité du Vatican. C'est plus une banque d'affaires qu'une banque de dépôt, bien qu'elle assure aussi ce service aux personnes proches du Vatican. Il n'existe ni barrières douanières, ni point de contrôle entre la république Italienne et l'état du Vatican. Depuis 1971, la banque est présidée par l'archevêque Paul Marcinkus, prélat d'origine lithuanienne natif de Chicago, qui parait avoir été le garde du corps et l'organisateur du pape. Des mandats d'arrêt sont lancés contre sa personne à la suite des malversations frauduleuse,...le contraignant à ne plus franchir les limites de la Cité du Vatican. Marcinkus rejoint l ' I.O.R. en 1968 à l'époque où le Vatican cherchait à diversifier ses investissements. L'un des personnages consultés à cet effet, s'appelait Michele Sindona, un banquier sicilien étroitement lié à la mafia, qui fut un temps l'associé de David Kennedy de la Continental Illinois. En mars 1980, Sindona fut condamné à 25 ans de prison aux Etats-Unis pour 68 délits de fraude et autres charges, délits consécutifs à la faillite en 1974 de la Franklin National Bank dont il était le propriétaire. Il fut extradé par la suite vers l'Italie pour répondre des charges qui pesaient sur lui après la faillite survenue en 1974 de la Banca Privata Finanziaria qui lui appartenait également. Il mourut dans une prison italienne le 21 mars 1986 avec un café empoisonné.

L'année de la faillite des banques de Sindona, l ' I.O.R. rendit compte de lourdes pertes (environ 200 millions de dollars) subies par la Banco di Roma per la Svizzeria, une filiale dont elle possédait la moitié du capital, l'autre appartenait à la Banco di Roma. Celui qu'on disait responsable de ces pertes fut retrouvé mort sur une voie de chemin de fer. A peu près au même moment, l'archevêque Marcinkus, inaugurait des relations avec la Banque Ambrosiano de Milan et en particulier avec Roberto Calvi, ancien collègue de Sindona. Le 18 juin 1982, Calvi fut retrouvé pendu sur le pont de Blackfiars à Londres.

A la différence des sectes protestants qui attirent les pauvres et les déshérités (théologie de la libération), les catholiques de l'Opus Dei attirent les riches et les privilégiés alors que l 'Esprit Saint du Christ insistait sur la pauvreté physico-matérielle et la richesse spirituelle pure. L'idéal de l'Opus est : "Tu parles de mourir en héros. Ne crois tu pas qu'il soit plus héroïque de finir en bourgeois discrètement dans un bon lit...que de mourir de mal d'amour ?" (maxime 749) . L'Opus est le doyen des mouvements néo conservateurs ultra au sein de l'église catholique. C'est aussi le plus puissant, celui dont les membres occupent les plus hautes fonctions dans les gouvernements des pays catholiques un peu  partout dans le monde et tiennent des postes d'influence dans les médias ou dans les affaires. L'influence de l'Opus Dei sous l'actuel pontificat de Jean-Paul est passé à son zénith. Elle se montre l'ennemie déclarée d'une théologie de la libération qui a reçu l'adhésion de beaucoup d'hommes d'église dans le monde. Malheureusement, à la fin de sa vie, aveuglé par la pureté de l'ordre chrétien, la richesse matérielle mortelle, Jean-Paul II se fait piéger spirituellement par l'âme satanique bien cachée au fin fond de son esprit ange blanc déchu en canonisant l'esprit mort d 'Escrivà de Balaguer. Le pape n'a donc pas lu ce qu'a écrit Nietzsche :"Quiconque combat les monstres doit s'assurer qu'il ne devient pas lui-même un Monstre" (Par l'intermédiaire de la Banque d 'Ambrosiano, la Banque du Vatican soutenait financièrement les régimes despotiques d'Amérique latine coupables de persécuter les prêtres et les religieuses travaillant aux côtés des pauvres et des opprimés malgré le "Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimé" de Jésus-Christ ).

Savez vous comment vivait J.M. Escrivà de Balaguer de son vivant ? Maria del Carmen Tapia rapporte que tout ce qui avait trait à la nourriture d'Escrivà, le contenant comme le contenu, était de grand luxe. Les assiettes étaient de la plus fine porcelaine, les couverts d'argent massif. D'après un archevêque invité en 1965, pendant la dernière session du concile, le déjeuner fut servi dans de la vaisselle d'or. Or le Christ a bien dit ceci : "Travaillez non pour la nourriture périssable, mais pour la nourriture qui demeure en vie éternelle, celle que vous donne le Fils de l'homme car c'est lui que le Père, que Dieu a marqué de Son sceau" (Jean). Ainsi l 'Esprit du Christ, simple, profond, existant en chaque être humain pratiquant ou non pratiquant d'une confession religieuse soi-disant chrétienne , n'est jamais compris par les soi-disant pape, saint-père (?) de l'église Vaticane et autre Pope de l'orthodoxie ultra-nationaliste , qui vivent dans des églises - palais luxueux et dorés d'or avec bonnes – servantes – gardes serviteurs cérémonieux et bonnes nourritures bien servies sur des vaisselles en or et autres métaux précieux, et qui oublient carrément l ‘Enseignement basal et Christique , c’est qu’on ne peut pas servir « Dieu – Amour » et  « Dieu – Argent » à la fois (Mtt, 6, 24 ; Luc, 16, 13 ).
Le fondateur de l'Opus Dei fut officiellement béatifié le 17 mai 1992 par Jean-Paul II. L 'Esprit Saint du Christ est bien bafoué et mort provisoirement par cet acte insensé, incompréhensible . Jean de Jérusalem , dès le XI è siècle, du haut de son monde mystique a bien vu l'existence néfaste de l'Opus Dei au sein de l'Eglise catholique et universelle. Il nous le décrit en ces termes (Livre des Prophéties) :
"Lorsque commencera l 'An Mille qui vient après l 'An Mille
Un ordre noir et secret aura surgi
Sa loi sera de haine et son arme le poison
Il voudra toujours plus d'or et étendra son règne sur toute la terre
Et ses servants seront liés entre eux par un baiser de sang.
Les hommes justes et les faibles subiront sa règle
Les Puissants se mettront à son service
La seule loi sera celle qu'il dictera dans l'ombre
Il vendra le poison jusque dans les églises
Et le monde marchera avec ce scorpion sous son talon
."

La politique ultra-conservatrice de l'Eglise Romaine structurellement noyautée par les membres influents de l 'Opus-Dei, tous aux ordres inconditionnels du pape, est bien dénoncée par le Maître Jésus des Visions Esséniennes : "Le Roi de ce monde est une force de stagnation qui a l'extraordinaire habileté de faire aimer l'esclavage qu'il impose . La Rome que vous redoutez tant aujourd'hui n'est que la préfiguration infantile de la Rome que l'humanité porte dans son sein et qui se manifestera plus encore à mon retour . N'oubliez - pas que le Tyran le plus redoutable est toujours celui qui se rend indispensable, celui dont l'emprise se montre réconfortante parce qu'il pense à votre place. Ainsi la Rome dont je vous parle et contre laquelle vous vous devez déjà de réagir endort-elle ses sujets en les enfermant dans un monde clos. Elle sait faire aimer son sommeil et ses murailles parce que ces attributs voilent aisément les peurs de chacun. "Pensez ainsi , faites ainsi , clame-t-elle . Je prends vos craintes en charge , car vous n'êtes que des légionnaires parmi une multitude d'autres légionnaires. Soyez heureux de vous compter au nombre de mes sujets, laissez-moi régir ... peut-être alors distribuerai-je parmi vous quelques uns de mes pouvoirs ..."

En conclusion, je cite ici un texte écrit par Vuk Draskovic( Journaliste et écrivain serbe ) : « Est-ce que le Christ aurait été tué deux fois ? Une première fois pour les "besoins" des églises orthodoxes, russe, serbe ou autres, et une seconde fois pour les "besoins" des autres chrétiens ? Tant de crimes ont été commis et toujours commis au nom du Christ . Tant de schisme entre les églises et au sein des églises, entre les peuples et au sein des peuples. Au nom du Christ, les chrétiens ont même établi deux calendriers. Ils veulent marquer leur différence, sur tous les points jusque dans leur façon de mesurer le temps. Il a bien été tué deux fois, une première fois, alors sur le Golgotha et une seconde fois, par les chrétiens. La différence entre ces deux morts du Christ réside dans le fait que les chrétiens le tuent sans cesse, chaque jour, chaque minute ».

Notre journaliste, de son monde visible prakritien ne sait pas que l'esprit Saint Alpha du Christ nous observe attentivement dans les moindre détails depuis toujours et du fin fond de Son Monde Eternel. Sa voix rejaillit encore pour enseigner l'humanité terrestre moralement libre, à travers ce texte des Visions Esséniennes : « Lorsque deux fois mille ans se seront écoulés et que la colombe s'apprêtera à imprégner la terre, vous serez si fatigués de reproduire les mêmes révoltes que vos résistances tomberont les unes après les autres. Enfin, seulement, vous vous montrerez capables de recevoir mes paroles ... Non pas comme un souvenir montant du passé mais plutôt comme une force vive . Elles seront alors devenues vos paroles, votre vécu, et votre révolution . Vous ne chercherez plus à convertir ainsi que vous le voulez aujourd'hui mais à être des brasiers de transparence, des révélateurs du tremblement de l'air ....là où vous serez. D'ici ce temps, certes, vous pourrez convaincre ...mais non pas convertir. Il n'existe pas d'autre conversion que l'auto conversion ... N'oubliez jamais cela ! C'est un problème que chacun se doit de régler avec lui-même. Le bonheur du monde mes amis, dépend du bonheur de chacun ; il est le fruit inévitable de l'authenticité avec laquelle chacun se retrouve en vérité » .

Plus explicitement, le Maître Jésus des Visions Esséniennes rejoint les écrits de Jean de Jérusalem pour dénoncer les manœuvres mafieuses de l'Ordre Noir - Opus-Dei , avec son "Principe de Rome", en termes clairs et concis :  << Le Principe de Rome est cousin du Principe Zélote. L'un et l'autre sont éternellement alliés puisque l'un se nourrit de l'autre et réciproquement. Le tyran, la victime et le révolté sont de la même façon étrangement complice . Ils vivent en chacun de vous à tour de rôle , s'offrant mutuellement des arguments et des excuses , tous en quête de pouvoir , tous en proie à leurs peurs ancestrales ...
"Le Principe de Rome est intemporel . Je pourrais l'appeler de toute autre nom, du nom par ex. de chacun des dictateurs que cette Terre a portés et porte encore aujourd'hui . Je pourrais l'appeler même du nom du tyran qui s'agite subtilement en tout être humain et qui est à la racine de la souffrance . Dans l 'histoire de votre humanité , ce principe s'est toujours exprimé à son point culminant de façon périodique ... et voici qu'à nouveau vous les portez à son paroxysme ... Mais avec une démesure qui s'annonce à la hauteur de l'enjeu ...
" Il y a environ un siècle et demi que ce processus s'est engagé de façon radicale. C'est un mécanisme qui se base sur les moyens d'action de la Pieuvre : une tête et de multiples bras capables de s'engager dans toutes les directions. Il s'agit d'une Organisation Tentaculaire prétendant régir tous les domaines de la vie, de l'intime au collectif. C'est une organisation qui fait de vos incohérences son terrain d'action . Elle vous a progressivement invités à entrer dans le jeu dont vous ignorez l'ampleur, les règles et le but. C'est elle qui décide des guerres et des trêves , c'est elle qui vend les armes mais aussi ce qu'il faut pour panser les plaies. C'est elle qui fait nommer les chefs d'état, nombre de responsables religieux et vous dit ce qu'il convient de croire ou de rejeter. C'est aussi elle qui,
déjà, décide de votre santé physique et psychique tout en vous laissant l'illusion de gérer votre vie. C'est elle qui chaque jour vous distrait de mille façons afin de vous donner la sensation de pouvoir saisir le bonheur. C'est elle , enfin qui vous éloigne de vous-même par l'omniprésence de ses bras faussement protecteurs. En vous aidant à cultiver le "Moi Je", elle fait de vous un numéro parmi d'autres, un anonyme de plus sur l'interminable liste des manipulés.
« Le Principe de Rome ne tolère le droit d’exister qu’à ceux qui coulent dans le moule du bon citoyen . Son trône est fait de dogmes. La Rome historique , voyez – vous, a toujours été la farouche adversaire du Principe Christique , c’est – à – dire en d’autres termes , de la résurgence de « ce qui vient » en chacun . Après avoir tenter d’étouffer « sur le terrain » la force qui animait le Maître Jésus et Ses Frères Esséniens, elle a fait mine d ‘accepter cette dernière afin de l’englober, de la vicier et finalement de l’étouffer de l’intérieur … jusqu’à ce que l ‘humanité ne bénéficie plus aujourd’hui que d’une image déformée et appauvrie de l’Enseignement Christique.

" Ce faisant, cette même Rome historique qui s'est faite aujourd'hui religieuse se révèle devenir une alliée de choix du Gouvernement de domination mondiale (....) Elle est devenu une Pieuvre à l'intérieur de la Pieuvre, purement politique au sens du terme. Il est nécessaire qu'elle aille jusqu'au bout du chemin qu'elle a emprunté tout comme il est nécessaire que chaque homme et chaque femme expérimente l'impasse personnel de son orgueil, de ses chapelets de mensonge et de ses pulsions de pouvoir.
"Cette Rome historique est désormais Vaticane, mes amis, ......Ainsi, je le répète, la Rome Vaticane ne fait que se conformer à la Rome intérieur de chacun. Elle imite purement et simplement le modèle de fonctionnement de l'ensemble de l'humanité terrestre. Le Principe de Rome est depuis toujours un Principe d'Agitation ; agitation matérielle et émotionnelle par le besoin de satisfaction de toutes les ambitions de son propre centre donc de son but. Il y a deux mille ans et plus, la Rome historique promettait "du pain et des jeux". La Rome intérieure depuis le commencement des temps et jusqu'à nos jour, n'a pas d'autre slogan. La bannière de " l'Ego exacerbé" demeure invariable.
C'est une bannière totalitaire, contre-révolutionnaire, qui pratique l'étouffement de la conscience. >>
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Dernière mise à jour le mercredi 05 septembre 2001
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Textes, dessins et photos restent la propriété de l'auteur, le docteur DANG T. L., être humain authentique et trilogique, profane, médecin, laïc, père de famille et croyant, sous l'inspiration de l'Esprit Saint de l'Eternel "Sans Nom", Y.H.W.H., le Très Haut (Mai 1991)