L'élection divino humaine de Jésus Christ en tant que "Fils de
Dieu" (première identité spirito éternelle et pure de Dieu) était
la source de bien d'incompréhension et de discordes fratricides meurtrières
entre l'humanité croyante pratiquante des religions monothéistes judéo-chrétiennes
islamique. Le Christ en tant que "Fils de l'homme" sacrifié par
Dieu sur le Golgotha a parlé du "commencement des douleurs de
l'enfantement ( Matthieu, 24, 6-14) : « Vous
aurez aussi à entendre parler de guerres et des rumeurs de guerre... car
il faut que cela arrive, mais ce n'est pas encore la fin. On se dressera,
en effet, nation contre nation et royaume contre royaume. Il y aura çà
et là des famines et des tremblements de terre. Et tout cela ne fera que
commencer les douleurs de l'enfantement. Alors on vous livrera aux
souffrances et à la mort ; vous serez haïs de tous les peuples à cause
de mon Nom. Et alors beaucoup succomberont ; ce seront des trahisons et
des haines intestines. Des faux prophètes surgiront en nombre et
abuseront bien des gens. Par suite de l'iniquité croissante, l'amour se
refroidira chez le grand nombre. Mais celui qui aura tenu bon jusqu'au
bout, celui là sera sauvé. Cette bonne nouvelle du royaume sera proclamée
dans le monde entier, en témoignage à la face de tous les peuples. Et
alors viendra la Fin. »
Les prédictions prophétiques de Jésus-Christ à son époque se
confirment de plus en plus en cette fin du XX è siècle avec les suicides
collectifs des Templiers du Soleil de J-Luc Jouret en Suisse et au Canada,
les tueries des adeptes de David Koresh à Waco, les guerres en
ex-Yougoslavie, en Tchétchénie, le génocide au Rwanda (vitrine modèle
de la "bonne évangélisation" du continent noir de l'église
catholique vaticane) ; Jean-Paul II, le dernier pape, aime la pureté du catholicisme
africain, si éloigné du matérialisme de l'Europe qu'il méprise. Sur
les 57 voyages qu'il a fait hors d'Italie, dix ont été consacrés au
continent noir. Il s'est laissé écrasé deux doigts dans la portière de
la Lancia offerte par Giovanni Agnelli (cadeau empoisonné). Le Saint Père
(?) homme sage, se laisse influencer par Joseph
Ratzinger, homme ténébreux, cardinal, ancien archevêque de
Munich ; celui ci est depuis treize ans à la tête de la congrégation
pour la doctrine de la foi, autrefois le saint office de sinistre réputation,
celle de l'Inquisition. La congrégation est la plus secrète et ténébreuse
des institutions romaines, la gardienne sévère de la doctrine et des mœurs,
chargée de déceler les moindres déviations, elle est informée de tout
ce qui est écrit, imprimé, enseigné, prêché, voire pensé dans l'église.
Un impitoyable tribunal des hommes et des idées. Alors que le Christ nous
a bien révélé ceci : "Ne
jugez pas pour n'être pas jugés ; car du jugement dont vous jugez on
vous jugera, et de la mesure dont vous mesurez on usera pour vous."
( Mtt ,7 ,1-2 ) .
Cette toute puissante congrégation a pesé de tout son poids auprès de
Jean-Paul II pour la béatification du fondateur de l'Opus Dei, J.M.
Escrivà de Balaguer. L'Opus Dei, cette organisation puissante et riche,
ultra conservatrice, qu'on décrit parfois comme la franc maçonnerie de
l'église, se targue de l'appui de soixante cardinaux dont Ratzinger.
Lorsqu'a éclaté la polémique autour de la béatification d 'Escrivà de
Balaguer, l'Opus aurait recueilli les signatures de ces soixante
cardinaux, "s'unissant de tout leur cœur aux prières en faveur de
cet inlassable témoin de la charité du Christ" (?). Le Christ a de
quoi se retourner dans sa tombe s'il connaît l'histoire de la vie de J.M.
Escrivà de Balaguer.
Malgré les cachotteries, les secrets bien cachés du fondateur de l'Opus
et de ses membres, soi disant laïques, Michael Walsh, ancien jésuite,
historien et théologien, actuellement bibliothécaire à Heythrop College,
université de Londres, arrive à mettre en lumière les multiples visages
cachés de J.M. Escrivà de Balaguer dans son livre "Le monde secret
de l'Opus Dei" traduit de l'anglais par Philippe Perier, édition
Pygmalion. Dieu, l'Inconnu "Libre Arbitre", ou Sa Lumière
"Ayn-Soph", est en chacun de nous, d'où la persévérance des
hommes de science, libre d'esprit dans leur recherche de la Vérité
Ultime, malgré les Inquisiteurs et autres Censeurs, "Fonctionnaires
zélés" aux ordres des Hauts dignitaires politico-religieux, chefs
suprêmes des Nations et des églises soi-disant universelles.
Le fondateur de l'Opus a laissé plein de traces à travers ses paroles et
ses écritures. Dans "El Camino" (le chemin), un petit livre de
999 maximes, il est noté un ensemble de conseils spirituels prodigués
par Escrivà. L'Opus avait, consciemment copié la société dans ce
qu'elle essayait d'accomplir au sein de l'église notamment dans l'éducation
des élites catholiques. Cette fois cependant, les élites ne se
distinguent pas par la naissance mais davantage en fonction de la fortune
acquise dans le commerce et l'industrie. L'adepte de l'Opus n'en est
pas moins exhorté à se conduire en homme "Estor Vir, sois un homme
(maxime 4), un homme volontaire, énergique, qui donne l'exemple (maxime
11), qui ait choisi pour devise Dieu et de l'audace (maxime 401), avec
l'ambition, de savoir, de diriger, de vivre de grandes aventures (maxime
24), il n'oubliera pas que le cœur est un traître (maxime 188),
et qu'il est beau d'être une victime (maxime 175). Qu'il soit
intransigeant, car le fait d'accepter un compromis est un signe certain
qu'on détient pas la vérité (maxime 394). Qu'il ne soit surtout pas efféminé
(maxime 888) "Tendre, doux, ramolli...ce n'est pas ainsi que je te
veux" (maxime 193). Qu'il soit fort, au contraire, car le niveau de
sainteté que le Seigneur exige de nous, passe par les trois points :
sainte intransigeance, sainte coercition et saint hardiesse" (maxime
387). Les membres de l'Opus étaient encouragés dans cet "Apostolat
de ne pas donner". Il est dans la nature humaine d'avoir peu de
considération pour ce qui ne coûte rien. C'est pourquoi je recommande
"l'apostolat de ne pas donner". Ne manque jamais de réclamer le
salaire juste et légitime de ta profession, car ta profession est
l'instrument de ton apostolat" (maxime 979). Les profits récoltés
par les membres dans l'exercice de leur profession vont bien sûr droit
dans les caisses de l'Opus Dei.
Les femmes sont injustement traitées par Escrivà . Un préjugé
fortement antiféministe apparaît souvent dans "El Camino" :
"les femmes n'ont pas besoin d'être savantes, il leur suffit d'être
prudents (maxime 946). Les femmes appartenant à l'Opus Dei devaient
assumer des responsabilités limitées telle que la gestion des maisons de
retraite, la production de matériel de "propagande" catholique
("écrit avec l'aide des imprimeurs"), la tenue des librairies
ou de bibliothèques, l'instruction des autres femmes, qu'elles devaient
"encourager à garder avec une modestie toute chrétienne", la
promotion de l'éducation des filles (dans les écoles non mixtes),
l'enseignement des "savoir faire appropriés et des préceptes chrétiens"
aux fermières, et la préparation des servantes aux travaux domestiques.
Une entreprise de grande envergure pour les femmes membres de l'Opus, est
une source de recrutement non négligeable. Elles étaient aussi chargées
de l'entretien des chapelles (paragraphe 445). Les femmes appartenant à
l'Opus n'étaient pas, ne sont toujours pas autorisés à se réunir
avec les hommes privilégiés. Escrivà vivait dans une telle terreur de
la promiscuité qu'il établit un règlement des plus rigoureux afin de
garantir l'interdiction de mixité.
Les pratique rituelles, pénitentielles tombent sous le coup de paragraphe
260 de la constitution de 1950 de l'Opus : "La pieuse coutume qui
consiste à châtier son corps afin de le réduire en servitude par le
port d'un cilice pendant deux heures par jour, et par l'usage de la
discipline au moins une fois par semaine sera fidèlement maintenue, sauf
à compromettre la santé de l'intéressé" (La pratique type
sadomasochiste à la gloire de Lucifer, l'Egal du Très-Haut dont la
nature propre, constante et inchangée fut le sadisme pur et sacré). De
tels rites élevés au rang sacré par des chefs politico-religieux
maniaques de célébrations rituelles , jusqu'à la confusion spirituelle,
furent dénoncées par Lao-Tseu en ces termes :
"L'homme de haute vertu la pratique sans y penser.
L'homme de moindre vertu l'utilise pour atteindre un but.
Et pourtant il ne l'atteint pas.
Le véritable homme de bien agit sans avoir de raisons de le faire.
L'homme de justice agit car il a des raisons de le faire.
L'homme qui se conforme aux rites
agit et veut les imposer par la force.
Ainsi si l'on oublie le Tao, il reste la vertu.
Si l'on se détourne de la vertu, il reste la bonté.
Lorsque la bonté est perdue, il reste la justice.
Lorsqu'on abandonne la justice on
recourt aux rites.
Or, les rites ne sont que
l'apparence de la vérité et de la sincérité.
Ils sont aussi l'amorce de la confusion ."
(L'esprit de Vérité et celui de Justice ont bien abandonné le monde du
ritualisme religieux de toutes les églises mono ou pan – théistes, et
de toutes les nations culturellement rituelles, qui glorifiaient et
honoraient leurs martyrs - morts de ce monde mais bien vivants dans
l'autre monde - miroir , d'où toutes les confusions conflictuelles au
Liban, en Algérie, en Afghanistan, au Koweït, en Iran, en U.R.S.S, au
Rwanda, au Cambodge, au Viêt-nam, au Zaïre, au Pérou, en Argentine,
etc. et avec les participations actives de toutes les organisations
politico-religieuses, dont les opusiens qui soutenaient activement et secrètement
dans l’ombre de la Bête « 666 » les généraux dictateurs
en Amérique Latine,etc..).
Les instruments de mortifications sont distribués aux membres de l'Opus
Dei dans de petits sacs de couleur marron (même à des enfants de 15
ans). Les cadences de mortification pourraient être augmentées avec
l'accord du directeur spirituel. Escrivà, lui même, en tant que père
supérieur a répandu son sang, éclaboussant les murs de sa salle de bain
en raison de la fureur avec laquelle il fustigeait sa misérable enveloppe
charnelle (# rites masochistes). Le journal catholique de Liverpool, le
Catholic Pictorial du 29 novembre 1981 explique comment on incorporait de
très jeunes filles dans l'organisation. Elles étaient initiées
graduellement aux mortifications pratiquées par les membres de l'Opus
Dei. On les encourageait à baiser le plancher dès qu'un coup frappé à
la porte marquait l'instant du réveil. Elles prenaient des douches
froides et observaient de longues périodes de silence. Elles portaient
deux heures par jour autour de la cuisse (sauf le dimanche et jour de fête)
un cilice, une chaîne hérissée de piquants ; et se fouettaient les
fesses avec un martinet une fois par semaine. Ces pratiques masochistes
existent toujours au sein de l'Opus. Elles font partie intégrante de la
formation spirituelle de ses membres. Les châtiments corporels que
s'infligeait Escrivà sont visiblement un sujet de fierté pour ses
disciples.
Pour surveiller ses brebis, Escrivà inscrit dans le paragraphe 255 ce
texte "Les membres auront chaque semaine un entretien familier et
confidentiel avec leur directeur local afin d'organiser et d'encourager
une meilleure activité apostolique". Les "confidences"
sont un éléments essentiel dans le système de l'Opus (lavage de
cerveau), à tel point que non contente de les citer au nombre des
"pieuses activités", l'organisation les inscrit encore au
nombre des "obligations dévotes" assumées par les membres. Il
s'agit, dit le paragraphe 268, d'une "conversation ouverte et sincère"
avec le directeur, destinée à donner aux supérieurs une connaissance
plus claire, plus complète et plus intime des membres de l'organisation ;
les supérieurs s'assureront ainsi que les membres possèdent une
"volonté constante de se sanctifier et de poursuivre leur apostolat
en accord avec les principes de l'Opus Dei"; un climat de
"totale franchise et de compréhension mutuelle" s'établira de
cette manière entre supérieurs et subordonnés. Maria del Carmen Tapia,
ancienne dirigeante de la section féminine de l'Opus Dei Venezuela,
rappelait que les membres étaient priés de tenir leur directeur au
courant de leur vie sexuelle et de leurs problèmes. Ceci s'appliquait même
aux femmes mariées. Il y a aussi "le
cercle". Comme la manifestation de conscience, le cercle ou
chapitre des fautes, figure depuis longtemps dans la tradition des ordres
religieux de l'église catholique. Les membres d'une communauté
s'assemblent en cercle (d'où le nom) et s'accusent eux mêmes des fautes
qu'ils ont commises contre la discipline religieuse et dans la vie de tous
les jours (# séances d'autocritiques des communistes athées). Pour les
membres de l'Opus, le rythme des cercles est hebdomadaire. Ils ne sont pas
seulement consacrés aux défauts personnels mais aussi à l'évaluation
des progrès de chacun dans son apostolat, c'est à dire la "pêche"
(terme employé par l'Opus) aux nouvelles recrues, ou le développement
des contacts avec ceux qui ont déjà mordu à l'hameçon. Ceux qui ont
connu des échecs sont sévèrement réprimandés sur le champ ou plus
tard quand l'animateur du cercle aura fait son rapport au directeur.
Concernant la "Pêche", le monde des Anges nous a bien prévenu,
dès 1944, c'est-à-dire vers la fin de la Deuxième Guerre Mondiale (ou
la Guerre absolue selon André Malraux), de nous méfier du "Pêcheur
Noir" (Dialogue avec l'Ange) : << Je
vous enseigne : La pensée est matière , pesante , chancelante , aveugle
, qui attire vers le bas , serpent qui mord sa propre queue . Aussi son
signe est-il la roue ; la roue qui tourne autour d'elle-même , sans maître
- machine ou chariot. Tournant autour d'elle-même, fumée terrestre qui
ne s'élève pas, et l'âme chancelle et s'évanouit, elle erre, elle
tourne, elle tourne sans arrêt.
Dans la main du "Pêcheur
Noir" , l'hameçon . L'appât : les pensées humaines . Ne l'avale pas, poisson, sinon ta bouche se déchire
! Le poisson meurt et le "Pêcheur Noir" sourit. Son sac
se remplit , son butin y est entassé . La roue tourne, l'âme s'assombrit
, le cœur se serre .>>
Cercle et confidences prennent place dans ce que l'église catholique
appelle le "forum extérieur". Ils sont publics. Il y a aussi la
pratique de la confession hebdomadaire rendue obligatoire par la
constitution de l'Opus : « Que chaque membre fasse une confession
sacramentelle toutes les semaines au prêtre qui sera désigné dans ce
but" (paragraphe 263). Les membres de l'Opus Dei n'ont pas la
liberté de choix de prêtres confesseurs. Escrivà tout en paraissant
s'incliner devant les exigences de droit canonique, donne à ses disciples
des conseils qui rendent un son différent : "Tous mes enfants ont le
droit de se confesser à tout prêtre autorisé par l'ordinaire (cité par
le Cronica), et ils ne sont pas obligés de dire ce qu'ils ont fait aux
directeurs de l 'œuvre . Celui qui agit ainsi commet-il un pêché ? Non
! A t il bon esprit ? Non ! Il est sur le point d'écouter l'avis des
mauvais bergers. Vous irez voir les prêtres de vos frères comme je le
fais moi même, et vous leur ouvrirez tout grand vos cœurs. Pour
corrompus qu'ils soient ! Avec sincérité, avec le profond désir de vous
guérir. Si non, cette pourriture ne s'en irait jamais. En agissant ainsi,
en allant chercher un docteur de deuxième main (prêtre confesseur
n'appartenant pas l'Opus Dei) qui nous consacre à peine quelques secondes
de son temps, qui ne peut utiliser le bistouri pour cautériser la plaie,
nous ferions du mal à l 'œuvre autant qu'à nous mêmes. Si vous fassiez
cela, vous aurez mauvais esprit, vous seriez malheureux. Vous ne seriez
pas en état de péché, mais malheur à vous ! Vous commenceriez à vous
écarter du droit chemin.»
Maria del Carmen Tapia se souvient d'avoir entendu de la bouche d 'Escrivà
cette déclaration extraordinaire que "Mieux vaut mourir sans les
derniers sacrements que les recevoir des mains d'un Jésuite". La méfiance
du fondateur de l'Opus Dei envers ceux qui n'avaient pas subi son
influence était profonde : "Comme je n'ai pas cessé de vous en
avertir, le mal vient de l'intérieur (de l'église) et de très haut. La
pourriture est authentique et palpable, au point que le corps mystique du
Christ semble parfois un cadavre en décomposition, qu'il pue...Demandez
pardon, mes fils, de ces actes méprisables permis par l'église et qui,
venus d'en haut, corrompent les âmes presque dès l'enfance" (Cronica).
Il disait à "ses enfants" : "Vous avez la liberté de vous
confesser à qui vous voulez, mais ce serait folie de vous remettre en des
mains étrangères, qui ont peut être honte d'avoir été consacré. Vous
ne pouvez pas avoir confiance en celles là". La confession devient
dans l'Opus une forme majeure de contrôle social. Son utilisation par les
membres se restreint en pratique aux seuls prêtres appartenant à
l'institut ; elle est faite pour inspirer un sentiment de culpabilité à
ceux qui se sentent incapables de s'élever à la hauteur de ses idéaux.
El Camino comporte un groupe de maximes, du numéro 639 ("Reste
silencieux et tu ne le regretteras jamais ; parles, et tu le regretteras
souvent") au n°656 qui traitent des vertus de la "discrétion"
(ou lois du silence # mafia italienne). "Si tu peux mettre un bœuf
sur ta langue, disait Escrivà dans la maxime 648, ton travail apostolique
n'en sera que plus efficace", "Ne sois pas pressé de révéler
les détails de ton apostolat" (maxime 643) peut se traduire par
"Ne fais pas savoir aux parents que tu essayes de recruter leur fils
et fille". "Dans certain cas," écrivait dans le Daily Mail
du 14 janvier 1981 le père Andrew Byrne, un prêtre de l'Opus
"lorsque des jeunes nous font part de leur désir de rejoindre nos
rangs, nous leur conseillons de "ne pas le dire à leurs parents. La
raison en est simple ; les parents ne nous comprennent pas".
L'Opus Dei exige de ses membres, numéraire, hommes et femmes, qu'ils
soient titulaires d'un doctorat ou capable d'obtenir un diplôme équivalent.
C'est une organisation tournée vers l'enseignement et plus spécialement
l'enseignement universitaire. A l'université de Navarre, la vitrine
intellectuelle de l'Opus, le programme des études comportent les matières
suivantes : latin, grec, philosophie, théologie, musique religieuse, économie,...
sans oublier "la connaissance de notre institut", en dépit du
fait que les étudiants ne disposaient pas du texte des constitutions
(paraphe 134) : les études philosophiques et théologiques de même que
l'instruction des étudiants (étrangers à l'Opus) dans ces disciplines
seront confiées à des professeurs entièrement alignés sur les méthodes,
l'enseignement et les principes du doctor Angelicus et ceux ci (méthodes,
enseignements, principes) seront tenus pour sacrés.
Le doctor Angelicus est évidemment Saint Thomas d'Aquin, avec sa théorie
fumeuse de la génération spontanée est pris ainsi pour sacré et vrai
parmi cette élite étudiante moutons. Selon le directeur du département
de philosophie à l'enquête du journaliste Henry Kamm, les lectures
permises restent strictement contrôlées conformément à la maxime 339 d
'Escrivà (les livres ne les achète pas sans prendre l'avis d'une
personne chrétienne, instruite et prudente"). Il n'y avait pas de
marxistes, pas même de sympathisants inscrits en philosophie. Les
ouvrages défendus sont Spinoza, Kant, Hegel, Kierkegaard, Nietzsche,
Heidegger, John Stuart Mill et Williams James.
Au printemps de 1983, l'organisation se crut assez forte pour lancer une
offensive tous azimuts contre la théologie de la Libération. Escrivà se
planta carrément en croyant à la vocation divine de l'Opus : "Nous
avons été choisi pour être le véhicule de Dieu, pour transmettre
l'Esprit de Son Œuvre". Ses membres étaient très actifs en Amérique
latine. Ils furent parmi les principaux administrateurs du régime
militaire d'oppression brutale institué par le général Pinochet
(source tirée du livre "The church and politics in Chile"
1982 du professeur Brian Smith enseignant la politique au M.I.T. -
Massachusetts Institute of
Technology). Naticias Aliadas, la lettre d'information sud américaine
dirigée par un prêtre, publia dans ses colonnes en décembre 1975,
l'histoire de l'Opus du Chili qui recevait de l'argent depuis 1962 de
fondations conservatrices basées aux Etats-Unis, qu'elle aidait
activement les propriétaires fonciers à s'opposer aux modestes réformes
agraires, entreprises par le gouvernement Frei, et qu'elle avait contribué,
grâce à des fonds en provenance de la C.I.A., à créer la Sociedad
Nacional de Agricultura, ennemie juré des syndicats qui avaient porté
Allende au pouvoir. Penny Lernoux, écrivain vivant à Bogota, n'hésita
pas à affirmer : "L'Opus Dei ainsi que Patrie et Liberté (un groupe
terroriste d'extrême droite) travaillèrent de concert au Chili quand
Allende dirigeait le pays ; et le général Juan Carlos Ongania, qui
exerce sa dictature sur l'Argentine de 1964 à 1970, prit le pouvoir après
une retraite religieuse patronnée par l'Opus Dei.
Toujours selon Penny Lernoux, l'agence allemande du Secours Catholique
Adveniat "a pris graduellement dans les années 70 la place de la
C.I.A. comme collaboratrice des régimes militaires", et qu'Adveniat
est sous le contrôle d'évêques favorables à l'Opus (un des membres de
la hiérarchie ecclésiastique allemand, le cardinal Höffner, archevêque
de Cologne, tenta en 1984 de confier une de ses paroisses à deux prêtres
de l'Opus. Martin Lee affirme que l'argent de la C.I.A. servait aussi à
financer une "machine à penser" de l'Opus, l'Institut Chilien
d'Etudes Générales.
L'Opus d'Espagne a fourni beaucoup de ses membres comme ministre du général
dictateur Franco du milieu
des années 1960 au début des années 1970. L'Espagne connut deux
scandales financiers de grande envergure mettant en cause des membres
ministrables de l'Opus et leurs entreprises, d'abord celui de Matesa en
1969 puis celui de Rumasa en 1983. Juan
Villa Reyes, le PDG de Matesa (Maroquineria Textil de Norte
de Espanà) fut jugé à deux reprises lors de la faillite frauduleuse de
sont entreprise (la première fois à 3 ans de réclusions et une forte
amende et la seconde fois, il répondait de 424 accusations différentes
qui lui valurent un total de 224 années de prison). Villa Reyes avait
appris son métier dans la célèbre école d'administration des affaires
dirigée par l'Opus à Barcelone. Son conseiller juridique, Villa Palasi,
qui était ministre de l'Education Nationale à l'époque du scandale, fréquentait
les milieux de l'Opus Dei. Le ministre de l 'Industrie , qui avait approuvé
les prêts, n'était autre que Lopez Bravo, membre influent de l'Opus. Un autre membre de l'Opus, Mariano
Navarro Rubio, qui était gouverneur de la Banque d'Espagne à l'époque
de la fraude, dut démissionner. Villa Reyes reconnut avoir fait un
modeste don d'environ trois millions de pesetas à son ancienne école de
l'Opus (certaines sources firent état de la somme de cent vingt millions
de pesetas soit six millions de francs actuels).
Le désastre de Rumasa est encore plus révélateur. A un certain moment,
Rumasa se trouvait être un des plus grands groupes privés d'Espagne. La
firme possédait 18 banques et des chaînes de magasins. Ce véritable
empire international regroupait en tout 245 sociétés. Quand il
s'effondra en février 1983, la passif excédait l'actif de quelques dix
milliards de francs. Le PDG de Rumasa s'appelait José Maria Ruiz Matéos.
Après l'écroulement de son empire, il s'enfuit à Londres (comme le fit
évidemment Roberto Calvi, président de la Banque Ambrosiano).
La plupart de l'argent sale, frauduleux de l'Opus Dei, est versé aux œuvres
pour la religion (Institu Per la Opere di Religione ou I.O.R.) ; Ruiz Matéos,
lui même avoue avoir donné autour de quatre milliards de pesetas (soit
220 millions de francs) durant les 23 ans d'existence de Rumasa. Maria del
Carmen Tapia calcula qu'elle versait à l'époque, au milieu des années
60, entre 10 et 12 milles dollars aux I.O.R. (nom officiel de la Banque du
Vatican). Cet établissement bancaire fit ses débuts en 1887 en
collectant des fonds pour les œuvres de l'église à travers le monde. ;
il s'appelait alors Administration des Œuvres de religions. C'est le pape
Pie XII qui lui donna son
nouveau nom en 1942, et accrut son rôle en l'autorisant à recevoir de
l'argent en dépôt et à l'investir pour le compte des ordres religieux
et d'autres entreprises liées à l'église qui avaient des fonds à gérer
partout dans le monde. En 1950, Pie XII récompensa l'Opus Dei de ses
efforts par sa reconnaissance formelle de son statut d'institut séculaire
alors que celui ci n'existe que depuis octobre 1928.
La Banque du Vatican (I.O.R.) a son siège à l'intérieur même de la Cité
du Vatican. C'est plus une banque d'affaires qu'une banque de dépôt,
bien qu'elle assure aussi ce service aux personnes proches du Vatican. Il
n'existe ni barrières douanières, ni point de contrôle entre la république
Italienne et l'état du Vatican. Depuis 1971, la banque est présidée par
l'archevêque Paul Marcinkus,
prélat d'origine lithuanienne natif de Chicago, qui parait avoir été le
garde du corps et l'organisateur du pape. Des mandats d'arrêt sont lancés
contre sa personne à la suite des malversations frauduleuse,...le
contraignant à ne plus franchir les limites de la Cité du Vatican.
Marcinkus rejoint l ' I.O.R. en 1968 à l'époque où le Vatican cherchait
à diversifier ses investissements. L'un des personnages consultés à cet
effet, s'appelait Michele Sindona,
un banquier sicilien étroitement lié à la mafia, qui fut un temps
l'associé de David Kennedy de la Continental Illinois. En mars 1980,
Sindona fut condamné à 25 ans de prison aux Etats-Unis pour 68 délits
de fraude et autres charges, délits consécutifs à la faillite en 1974
de la Franklin National Bank dont il était le propriétaire. Il fut
extradé par la suite vers l'Italie pour répondre des charges qui
pesaient sur lui après la faillite survenue en 1974 de la Banca Privata
Finanziaria qui lui appartenait également. Il mourut dans une prison
italienne le 21 mars 1986 avec un café empoisonné.
L'année de la faillite des banques de Sindona, l ' I.O.R. rendit compte
de lourdes pertes (environ 200 millions de dollars) subies par la Banco di
Roma per la Svizzeria, une filiale dont elle possédait la moitié du
capital, l'autre appartenait à la Banco di Roma. Celui qu'on disait
responsable de ces pertes fut retrouvé mort sur une voie de chemin de
fer. A peu près au même moment, l'archevêque Marcinkus, inaugurait des
relations avec la Banque Ambrosiano de Milan et en particulier avec
Roberto Calvi, ancien
collègue de Sindona. Le 18 juin
1982, Calvi fut retrouvé pendu sur le pont de Blackfiars à Londres.
A la différence des sectes protestants qui attirent les pauvres et les déshérités
(théologie de la libération), les catholiques de l'Opus Dei attirent les
riches et les privilégiés alors que l 'Esprit Saint du Christ insistait
sur la pauvreté physico-matérielle et la richesse spirituelle pure. L'idéal
de l'Opus est : "Tu parles de mourir en héros. Ne crois tu pas qu'il
soit plus héroïque de finir en bourgeois discrètement dans un bon
lit...que de mourir de mal d'amour ?" (maxime 749) . L'Opus est le
doyen des mouvements néo conservateurs ultra au sein de l'église
catholique. C'est aussi le plus puissant, celui dont les membres occupent
les plus hautes fonctions dans les gouvernements des pays catholiques un
peu partout dans le monde et tiennent des postes d'influence dans
les médias ou dans les affaires. L'influence de l'Opus Dei sous
l'actuel pontificat de Jean-Paul est passé à son zénith. Elle se
montre l'ennemie déclarée d'une théologie de la libération qui a reçu
l'adhésion de beaucoup d'hommes d'église dans le monde. Malheureusement,
à la fin de sa vie, aveuglé par la pureté de l'ordre chrétien, la
richesse matérielle mortelle, Jean-Paul II se fait piéger
spirituellement par l'âme satanique bien cachée au fin fond de son
esprit ange blanc déchu en canonisant l'esprit mort d 'Escrivà de
Balaguer. Le pape n'a donc pas lu ce qu'a écrit Nietzsche :"Quiconque
combat les monstres doit s'assurer qu'il ne devient pas lui-même un
Monstre" (Par l'intermédiaire de la Banque d 'Ambrosiano, la
Banque du Vatican soutenait financièrement les régimes despotiques d'Amérique
latine coupables de persécuter les prêtres et les religieuses
travaillant aux côtés des pauvres et des opprimés malgré le
"Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimé" de Jésus-Christ
).
Savez vous comment vivait J.M. Escrivà de Balaguer de son vivant ? Maria
del Carmen Tapia rapporte que tout ce qui avait trait à la nourriture d'Escrivà,
le contenant comme le contenu, était de grand luxe. Les assiettes étaient
de la plus fine porcelaine, les couverts d'argent massif. D'après un
archevêque invité en 1965, pendant la dernière session du concile, le déjeuner
fut servi dans de la vaisselle d'or. Or le Christ a bien dit ceci : "Travaillez
non pour la nourriture périssable, mais pour la nourriture qui demeure en
vie éternelle, celle que vous donne le Fils de l'homme car c'est lui que
le Père, que Dieu a marqué de Son sceau" (Jean). Ainsi l
'Esprit du Christ, simple, profond, existant en chaque être humain
pratiquant ou non pratiquant d'une confession religieuse soi-disant chrétienne
, n'est jamais compris par les soi-disant pape, saint-père (?) de l'église
Vaticane et autre Pope de l'orthodoxie ultra-nationaliste , qui vivent
dans des églises - palais luxueux et dorés d'or avec bonnes –
servantes – gardes serviteurs cérémonieux et bonnes nourritures bien
servies sur des vaisselles en or et autres métaux précieux, et qui
oublient carrément l ‘Enseignement basal et Christique , c’est
qu’on ne peut pas servir « Dieu – Amour » et
« Dieu – Argent » à la fois (Mtt, 6, 24 ; Luc,
16, 13 ).
Le fondateur de l'Opus Dei fut officiellement béatifié le 17 mai 1992
par Jean-Paul II. L 'Esprit Saint du Christ est bien bafoué et mort
provisoirement par cet acte insensé, incompréhensible . Jean de Jérusalem
, dès le XI è siècle, du haut de son monde mystique a bien vu
l'existence néfaste de l'Opus Dei au sein de l'Eglise catholique et
universelle. Il nous le décrit en ces termes (Livre des Prophéties) :
"Lorsque commencera l 'An Mille qui vient après l 'An Mille
Un ordre noir et secret aura
surgi
Sa loi sera de haine et son arme le poison
Il voudra toujours plus d'or et étendra son règne sur toute la terre
Et ses servants seront liés entre eux par un baiser de sang.
Les hommes justes et les faibles subiront sa règle
Les Puissants se mettront à son service
La seule loi sera celle qu'il
dictera dans l'ombre
Il vendra le poison jusque dans les églises
Et le monde marchera avec ce scorpion sous son talon."
La politique ultra-conservatrice de l'Eglise Romaine structurellement
noyautée par les membres influents de l 'Opus-Dei, tous aux ordres
inconditionnels du pape, est bien dénoncée par le Maître Jésus des
Visions Esséniennes : "Le
Roi de ce monde est une force de stagnation qui a l'extraordinaire habileté
de faire aimer l'esclavage qu'il impose . La Rome que vous redoutez
tant aujourd'hui n'est que la préfiguration infantile de la Rome que
l'humanité porte dans son sein et qui se manifestera plus encore à mon
retour . N'oubliez - pas que le Tyran le plus redoutable est toujours
celui qui se rend indispensable, celui dont l'emprise se montre réconfortante
parce qu'il pense à votre place. Ainsi la Rome dont je vous parle et
contre laquelle vous vous devez déjà de réagir endort-elle ses sujets
en les enfermant dans un monde clos. Elle sait faire aimer son sommeil et
ses murailles parce que ces attributs voilent aisément les peurs de
chacun. "Pensez ainsi , faites ainsi , clame-t-elle . Je prends vos
craintes en charge , car vous n'êtes que des légionnaires parmi une
multitude d'autres légionnaires. Soyez heureux de vous compter au nombre
de mes sujets, laissez-moi régir ... peut-être alors distribuerai-je
parmi vous quelques uns de mes pouvoirs ..."
En conclusion, je cite ici un texte écrit par Vuk Draskovic( Journaliste et
écrivain serbe ) : « Est-ce que le Christ aurait été tué deux
fois ? Une première fois pour les "besoins" des églises
orthodoxes, russe, serbe ou autres, et une seconde fois pour les
"besoins" des autres chrétiens ? Tant de crimes ont été
commis et toujours commis au nom du Christ . Tant de schisme entre les
églises et au sein des églises, entre les peuples et au sein des
peuples. Au nom du Christ, les chrétiens ont même établi deux
calendriers. Ils veulent marquer leur différence, sur tous les points
jusque dans leur façon de mesurer le temps. Il a bien été tué deux
fois, une première fois, alors sur le Golgotha et une seconde fois, par
les chrétiens. La différence entre ces deux morts du Christ réside dans
le fait que les chrétiens le tuent sans cesse, chaque jour, chaque
minute ».
Notre journaliste, de son monde visible prakritien ne sait pas que
l'esprit Saint Alpha du Christ nous observe attentivement dans les moindre
détails depuis toujours et du fin fond de Son Monde Eternel. Sa voix
rejaillit encore pour enseigner l'humanité terrestre moralement libre, à
travers ce texte des Visions Esséniennes : « Lorsque
deux fois mille ans se seront écoulés et que la colombe s'apprêtera à
imprégner la terre, vous serez si fatigués de reproduire les mêmes révoltes
que vos résistances tomberont les unes après les autres. Enfin,
seulement, vous vous montrerez capables de recevoir mes paroles ... Non
pas comme un souvenir montant du passé mais plutôt comme une force vive
. Elles seront alors devenues vos paroles, votre vécu, et votre révolution
. Vous ne chercherez plus à convertir ainsi que vous le voulez
aujourd'hui mais à être des brasiers de transparence, des révélateurs
du tremblement de l'air ....là où vous serez. D'ici ce temps,
certes, vous pourrez convaincre ...mais non pas convertir. Il n'existe pas d'autre conversion que l'auto conversion ... N'oubliez
jamais cela ! C'est un problème que chacun se doit de régler avec
lui-même. Le bonheur du monde mes amis, dépend du bonheur de chacun ;
il est le fruit inévitable de l'authenticité avec laquelle chacun se
retrouve en vérité ! » .
Plus explicitement, le Maître Jésus des Visions Esséniennes rejoint les
écrits de Jean de Jérusalem pour dénoncer les manœuvres mafieuses de
l'Ordre Noir - Opus-Dei , avec son "Principe
de Rome", en termes clairs et concis : << Le Principe de
Rome est cousin du Principe Zélote. L'un et l'autre sont éternellement
alliés puisque l'un se nourrit de l'autre et réciproquement. Le tyran,
la victime et le révolté sont de la même façon étrangement complice .
Ils vivent en chacun de vous à tour de rôle , s'offrant mutuellement des
arguments et des excuses , tous en quête de pouvoir , tous en proie à
leurs peurs ancestrales ...
"Le Principe de Rome est intemporel . Je pourrais l'appeler de
toute autre nom, du nom par ex. de chacun des dictateurs que cette Terre a
portés et porte encore aujourd'hui . Je pourrais l'appeler même du nom
du tyran qui s'agite subtilement en tout être humain et qui est à la
racine de la souffrance . Dans l 'histoire de votre humanité , ce
principe s'est toujours exprimé à son point culminant de façon périodique
... et voici qu'à nouveau vous les portez à son paroxysme ... Mais avec
une démesure qui s'annonce à la hauteur de l'enjeu ...
" Il y a environ un siècle et demi que ce processus s'est engagé de
façon radicale. C'est un mécanisme qui se base sur les moyens d'action
de la Pieuvre : une tête et de multiples bras capables de s'engager dans
toutes les directions. Il s'agit d'une
Organisation Tentaculaire prétendant régir tous les domaines de la
vie, de l'intime au collectif. C'est une organisation qui fait de vos
incohérences son terrain d'action . Elle vous a progressivement invités
à entrer dans le jeu dont vous ignorez l'ampleur, les règles et le but.
C'est elle qui décide des guerres et des trêves , c'est elle qui vend
les armes mais aussi ce qu'il faut pour panser les plaies. C'est elle qui
fait nommer les chefs d'état, nombre de responsables religieux et vous
dit ce qu'il convient de croire ou de rejeter. C'est aussi elle qui,
déjà, décide de votre santé
physique et psychique tout en vous laissant l'illusion de gérer votre
vie. C'est elle qui chaque jour vous distrait de mille façons afin de
vous donner la sensation de pouvoir saisir le bonheur. C'est elle , enfin
qui vous éloigne de vous-même par l'omniprésence de ses bras faussement
protecteurs. En vous aidant à cultiver le "Moi Je", elle fait
de vous un numéro parmi d'autres, un anonyme de plus sur l'interminable
liste des manipulés.
« Le Principe de Rome ne tolère le droit d’exister qu’à ceux
qui coulent dans le moule du bon citoyen . Son trône est fait de dogmes.
La Rome historique , voyez – vous, a toujours été la farouche
adversaire du Principe Christique , c’est – à – dire en d’autres
termes , de la résurgence de « ce qui vient » en chacun . Après
avoir tenter d’étouffer « sur le terrain » la force qui
animait le Maître Jésus et Ses Frères Esséniens, elle a fait mine d
‘accepter cette dernière afin de l’englober, de la vicier et
finalement de l’étouffer de l’intérieur … jusqu’à ce que l
‘humanité ne bénéficie plus aujourd’hui que d’une image déformée
et appauvrie de l’Enseignement Christique.
" Ce faisant, cette même
Rome historique qui s'est faite aujourd'hui religieuse se révèle devenir
une alliée de choix du Gouvernement de domination mondiale (....) Elle est devenu une Pieuvre à l'intérieur de la Pieuvre,
purement politique au sens du terme. Il est nécessaire qu'elle aille
jusqu'au bout du chemin qu'elle a emprunté tout comme il est nécessaire
que chaque homme et chaque femme expérimente l'impasse personnel de son
orgueil, de ses chapelets de mensonge et de ses pulsions de pouvoir.
"Cette Rome historique est désormais
Vaticane, mes amis, ......Ainsi, je le répète, la Rome Vaticane
ne fait que se conformer à la Rome intérieur de chacun. Elle imite
purement et simplement le modèle de fonctionnement de l'ensemble de
l'humanité terrestre. Le Principe de Rome est depuis toujours un Principe
d'Agitation ; agitation matérielle et émotionnelle par le besoin de
satisfaction de toutes les ambitions de son propre centre donc de son but.
Il y a deux mille ans et plus, la Rome historique promettait "du pain
et des jeux". La Rome intérieure depuis le commencement des temps et
jusqu'à nos jour, n'a pas d'autre slogan. La bannière de " l'Ego
exacerbé" demeure invariable. C'est une bannière totalitaire, contre-révolutionnaire,
qui pratique l'étouffement de la conscience. >>
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Dernière mise à jour le mercredi 05 septembre 2001
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