Le mysticisme
est une doctrine religieuse philosophique d'après laquelle la perfection
spirituelle consiste en une sorte de contemplation intérieure profonde
qui va jusqu'à l'extase et unit l'homme à la Divinité Manifestée et/ou
Cachée ( = monde de l'Eternel pur d ' Esprit d'Amour et de Miséricorde,
de Justice et de Paix, d'Egalité et de Fraternité, de Sagesse et de Vérité,
de Compassion et de Tolérance, de Joie et de Bonheur félicité ) selon
tous les Sages et prophètes monothéistes judéo-chrétiens – et –
islamiques ( = Moïse, Jésus-Christ,
Mahomet, etc.) ou polythéistes brahmaniques. La quête de
"Dieu", l'Etre Céleste - Créateur Suprême, l'Unique ou Allah
ou Yahvé ou Chiang Ti ou Brahmâ ou Christ Père – Fils – et - Saint,
etc. pousse l'humanité croyante, savante, érudite, mystique religieux ou
non, sur des chemins tortueux, labyrinthes sans fin. L'Unique Père céleste,
Celui dont parlait Jésus -
le "Fils de l'Homme - Dieu", devrait exister. Pourquoi se
cachait -IL ? Et pour quelle raison ? Quelle était, est et sera Son
Essence vital et éternel ? De quelle nature est-il exactement ?
Le mot "Dieu" ne désigne
pas forcément Dieu, c'est tout simplement une expression humaine qui
traduit notre admiration envers notre Créateur, c'est-à-dire Celui et/ou Celle qui est à la base de toutes vies animées,
formelles, cosmiques et universelles, dont l'humanité terrienne fait
partie intégrante judicieusement placée entre ciel et terre. Malgré
toutes les tueries barbares, et toutes les injustices d'où qu'elles
viennent ici bas, l'humanité pieuse, croyante, a toujours foi en Dieu (
ou plutôt en leur Ange gardien ). "Le
miracle de la foi, c'est la foi elle-même qui constitue le miracle.
Les eaux du Jourdain, celles de Lourdes... elles ne comptent pour rien.
N'importe quelle flaque d'eau boueuse ferait aussi bien l'affaire si cette
eau reflète le visage de Dieu"(un prêtre anglican).
Le Christ nous a bien laissé ce message que "Nous sommes tous frères et sœurs
devant Dieu". Lao - Tseu décrète : "Il y a de nombreuses religions ; il n'y a qu'une raison et nous sommes
tous frères". Quant à Confucius, il nous rappelle la vérité
absolue suivante : "Nos os peuvent pourrir et revenir au sol des
champs, mais l'esprit s'échappe pour vivre sur un plan supérieur où
tout est gloire et lumière. Dieu
est le Père de tous les hommes".
Plus près de nous, en 1995, le docteur Xavier Emmanuelli répond lors
d'un interview ceci : "Plus je vieillis, plus je me dis que les
enjeux des destinées humaines sont des enjeux métaphysiques. Mais à
partir du moment où vous avez commencé cette analyse, vous allez le plus
loin possible. Oui, je crois que nous
sommes une espèce de champ de bataille cosmique pour faire aboutir
l'univers, et je pense que le mal participe à l'économie du bien et fait partie du plan de Dieu".
Dans le mot "absolu" qui signifie entre autre "achevé"
qui veut dire également "délié" d'où "absolution",
l'abbé Pierre y trouve dans ce mot la négation du lien en même temps
que la notion de surgere, la source. Ainsi la recherche métaphysique
spirituelle de "l 'Etre céleste"
Créateur Absolu, doté du
"Libre – Arbitre ",
est une recherche de la source originelle de la "pensée créatrice"
de l'être humain. Descartes a écrit ceci "Je
pense donc je suis". Le Coran nous rappelle : "Dieu
est humain et sage".
Ainsi tous les grands penseurs, hommes sages possèdent donc en eux le
grain d'esprit de "Dieu" ou "Fils de Dieu". Car tous
les sages de l'humanité tel Lao Tseu,
Jésus-Christ, etc. nous rappellent que Dieu est le Père Céleste de tous
les hommes et l'Unique.
Jésus-Christ, le "Fils de l'Homme", le messie Alpha, homme
mystique, laïque par excellence a osé en son temps affronter seul, de
front, la toute puissance des grands prêtres juifs pharisiens, scribes.
Il étonna énormément ceux-ci par ses connaissances profondes,
intuitives sur les textes de loi de Moïse. Il a passé seul avec succès
le test céleste ou la Tentation du diable dans le désert de la
Palestine.
L'Evangile de Saint Matthieu nous rapporte cet événement : <<
Alors, Jésus fut conduit au désert par l 'Esprit, pour être tenté par
le diable. Il jeûna quarante jours et quarante nuits, après quoi Il eut
faim. Et le tentateur, l'abordait, lui dit : "Si tu es Fils de Dieu,
ordonne que ces pierres se change en pain". Mais Il répliqua
"Il est écrit :
l'Homme ne vit pas seulement de pain,
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu".
Il donnera pour toi des ordres à ses anges,
et ils te porteront dans leurs mains,
de peur que tu ne heurtes du pied quelque pierre".
Jésus lui dit : "Il est écrit encore :
Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu".
Le diable l'emmène encore sur une très haute montagne, lui montre tous
les royaumes du monde avec leur gloire et lui dit : "Tout cela, je te
le donnerai si tu tombes à mes pieds et m'adores". Alors Jésus lui
dit : "Retire toi Satan ! Car il est écrit :
C'est le Seigneur, ton Dieu que tu adoreras,
c'est à Lui seul que tu rendras un culte".
Alors le diable le quitte. Et voici que des anges s'approchent et ils le
servaient >> (Mtt, 4, 1-7 ).
Après avoir été baptisé par Jean-Baptiste, Jésus commença sa vie de
prêcheur, recrutant des disciples dont les 12 apôtres, qui le
reconnaissaient pour le Messie, l'envoyé de Dieu attendu par les juifs.
Parcourant la Galilée, le Christ dénonçait l'hypocrisie religieuse, le
formalisme rituel, l'exploitation des pauvres, Il
prêchait l'égalité et la justice, discours subversif qui inquiétait
Sadducéens et Pharisiens. Le Christ est condamné par le couple Caïphe
et Ponce Pilate à mourir crucifié.
Avec son sermon sur la montagne, le Christ a laissé deux commandements,
les plus grands, semblables, clairs et nets à l'humanité croyante en
Lui. Le premier de ces commandements "Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, ton âme et ton esprit"
et le second "Aimez
vous les uns les autres comme je vous ai aimé".
Il prévint ses disciples de faire très attention, il prophétisa
d'avance qu'Il sera la cause de dissension (Mtt, 10, 34-36) : "Pensez vous que je suis apparu pour établir la paix sur terre ? Non,
je vous le dis, mais la division. Désormais
en effet dans une maison de cinq personnes, on sera divisé, trois contre
deux et deux contre trois : on sera divisé père contre fils et fille
contre père, mère contre fille et fille contre mère, belle mère contre
bru et bru contre belle mère".
A travers l'histoire sanglante, très meurtrière des différentes églises,
temples judéo-chrétiens, il est ahuri de constater la véracité de
cette prophétie. La haute hiérarchie cléricale des différentes églises,
a commis erreur sur erreur par des "fautes sans nombre" et
toujours au nom du Christ, Dieu d'Amour et de Miséricorde, en persécutant
le peuple juif, leurs frères et sœurs, ainsi que les hommes et femmes
mystiques religieux chrétiennement intuitifs.
La Sainte Eglise Romaine se laissait infiltrer depuis bien longtemps par
l'Esprit de l'Ange de la Mort tout puissant qui cancérisait le cerveau de
cette belle machine pensante à contresens de la chrétienté. Elle
confirme, par leur politique soit - disant sacerdotal, ministériel, et évangélique
à la hussarde, cette prophétie écrite, dès le XI è siècle par Jean
de Jérusalem, moine - soldat du Christ ( Le Livre des Prophéties, le
troisième millénaire, Ed. J.C. Lattès, 1994 ) :
"Lorsque commencera l 'An Mille après l 'An Mille
L'or sera dans le Sang
Qui regardera le ciel y contemplera des derniers
Qui entrera dans le Temple y rencontrera les marchands
Les Suzerains seront changeurs et usuriers
Le Glaive défendra le Serpent
Mais le feu couvera
Chaque ville sera Sodome et Gomorrhe
Et les enfants des enfants deviendront la nuée ardente
Ils lèveront les vieux étendards "
(L'esprit Saint - diable a bien pénétré au sein de l 'Eglise romaine
avec l'Opus Dei, la Pieuvre tentaculaire, qui fut derrière la Banque du
Vatican, l'offensive
politique contre le mouvement des "Prêtres - théologiens" de
la Libération, les groupes d'assaut contre l 'Avortement, perpétuant
des meurtres et des agressions morales
contre les médecins et autres personnels soignants aux U.S.A., au
Canada, etc. ; en Palestine, nous assistons à un combat entre David et
Goliath à l 'envers, caractérisé par l'Intifada avec l 'armée des
enfants avec des lances - pierres contre la Grande Armée de Tsahal, paumée
et perdue avec crise de conscience aiguë).
Rudolf Steiner (1861-1935), mystique philosophe scientifique d'origine
autrichienne et fondateur de l ' anthroposophie, lui, indique clairement
que nous sommes composés d'un corps, d'une âme et d'un esprit. Il écrit
ceci : "En 869 de notre ère se produisit un événement important,
lourd de signification dont l'Eglise est entièrement responsable. Le
Huitième Concile œcuménique, celui de Constantinople, fixa
dogmatiquement ceci " l'ancienne doctrine de la trichotomie d'homme
se composant d'un corps, d'une âme et d'un esprit est hérétique.
L'homme ne se compose que d'un corps et d'une âme, celle ci dotée de
propriétés spirituelles." Et ce fut dit d'une façon si catégorique
que personne n'osa y contredire."
Pourquoi fut ce si important aux yeux de Steiner ? "Parce que,
dit-il, d'une part la "conscience" de l'esprit disparut ainsi
peu à peu de l'humanité mais que surtout allait désormais s'introduire
dans les âmes humaines la conviction que le spirituel n'est pas l'élément
divin à l 'œuvre dans la
marche en avant de l'évolution de l'humanité".
C'est en cherchant à comprendre pleinement comment Goethe regardait la
nature que Steiner trouva le lien
entre la nature et l'esprit, par une démarche tout à fait
personnelle, lien que sa propre expérience lui avait toujours démontrée,
mais dont il n'avait jusqu'à présent trouvé confirmation nulle part. Il
écrit dans divers journaux, critiques théâtrales, exposés littéraires
ou philosophiques, chroniques politiques, mais c'est la libre
expression individuelle qui lui importe avant tout. Déjà tout jeune
étudiant boursier à Vienne à l'école supérieure d'enseignement
scientifique (équivalent à Polytechnique) durant les vacances qui précédent
son entrée dans cette école, Steiner consacre tout son temps à la
philosophie, étudiant Kant, Shelling, Hegel et surtout Fichte.
"Ce qui m'importait alors, dira- t – il, c'était de parvenir à
exprimer sous forme d'idées parfaitement claires, l'impulsion vivante qui
anime l'âme humaine. Mes efforts dans le domaine des concepts
scientifiques précis, n'avaient finalement conduit à voir dans l'activité
du moi humain, le seul point de départ possible pour toute vraie
connaissance. J'avais à étudier les mathématiques et les sciences
naturelles mais j'étais persuadé de ne pouvoir trouver de justes
rapports avec ses sciences, sans avoir préalablement élaboré un
fondement philosophique solide... Cependant, la contemplation du monde
spirituel était pour moi une réalité : l'individualité
spirituelle de chaque être humain se révélait à moi avec évidence, le
corps physique et ses activités dans le règne sensible, n'en était que
la manifestation".
Un fait extrêmement important pour Steiner, c'est sa rencontre avec le
Christ, qui va alors devenir l'axe de sa vie. Quant au rôle du Christ
dans l'humanité et à notre époque, il est la quintessence même de
l'anthroposophie. Steiner a 35 ans. Depuis longtemps, il pratique la méditation
qu'il considère comme un outil de connaissance par excellence. Jusqu'à
présent, il l'a en quelque sorte toujours pratiqué pour confronter en
lui "vérité scientifique" et " vérité spirituelle". Mais en intensifiant alors sa méditation,
il réalise que "dans la nature humaine peut se développer un "être
spirituel" qui totalement libéré de l'organisme physique, peut
vivre, percevoir, et se déplacer dans le monde spirituel". Non
seulement il en prend conscience, mais l'existence de cet "être"
devient un fait d'expérience. Cet "être" n'est pas le Christ
et Steiner n'a pas d'hallucination. Cet "être" n'est pas non
plus un double imaginaire avec qui il va s'identifier. Cet "être"
est "celui qui sait" en chacun de nous : impersonnel,
inaccessible au sens et à l'intellect et cependant perceptible. Cet
"être" est "l 'Esprit de Vérité" ou le
"Paraclet" dont parla le Christ. Steiner n'arrivait pas de son
vivant à communier mental à mental avec cet "être" dont il
percevait intuitivement la présence en lui et hors de lui.
"Tant qu'une théorie, dira Steiner, impose au savoir de l'homme que
les causes premières, les "choses en soi", sont situées au-delà
des limites de la connaissance, elle rend cette connaissance inaccessible
à l'homme". Mais il ajoute "Je n'accordais à vrai dire à
cette "inaccessibilité" qu'une valeur provisoire : une chose
est inaccessible aussi longtemps que l'homme n'a pas développé en lui
cette "essence intérieure",
apparentée à ce qui, auparavant, était inconnu et qui devient
maintenant capable de s'y unir, grâce à l'expérience vivante de la
connaissance". Par analogie, nous pouvons relier cette "Essence
intérieure" steinérienne à la "Sagesse inhérente" du Maître
Wei-Lang , le sixième patriarche de la secte Zen, qui enseigne et écrit
ceci : " Prétendre que l'on ne peut pas atteindre l'illumination spirituelle si
l'on n'y est pas aidé par les avis des gens vertueux et éclairés , est
une erreur . C'est par la sagesse
inhérente à nous-mêmes , que nous nous éclairons , et l'aide et
les enseignements d'amis éclairés ne serviraient à rien si nous étions
abusés par des fausses doctrines et des vues erronées " ( Texte
cité par A.D. Néel ).
Allant plus loin dans ses recherches de l'absolu universel, Steiner considère
la connaissance de l'univers comme s'élevant en trois étapes : de
l'astronomie à l'astrologie et de l'astrologie à l ' astrosophie.
"La science astronomique, nous dit-il, est de toutes les sciences
celle qui a le plus de possibilités de mener au Divin. Cependant,
l'astronomie scientifique manque de spiritualité. De l'astrologie, on
peut dire qu'elle a conservé une part de spiritualité mais qui ne peut
plus être transmise d'une façon convaincante à notre époque : c'est
sur une astrosophie que doit déboucher la science du cosmos".
Qu'est ce que cette science du cosmos pour Steiner ? C'est
une cosmogonie qui n'existe pas sans l'homme. Pour lui, le
ciel, la Terre et l'homme forment un tout, une unité indissoluble.
Mais ce "ciel", il fallait s'y attendre, n'est pas pour lui réduit
à sa seule apparence physique, c'est à dire tel que les télescopes les
plus modernes permettent de le voir. "Lorsqu'on perce le voile
illusoire de la réalité physique, écrit-il, on est emmené à
contempler les hiérarchies
spirituelles qui s'élèvent au dessus de l'humanité en neuf degrés,
toutes liées d'une manière quelconque avec le monde des astres".
C'est évidemment cette faculté que possédait Steiner de "percer le
voile illusoire de la réalité physiques des choses" qui lui donne
cette connaissance des hiérarchies mais surtout du rôle qu'elles jouèrent
dans la Genèse de l'humanité. "Nous
sommes tous fils des étoiles" aime à répéter Hubert Reeves,
les astrophysiciens se référent par là à la découverte de la présence
des six molécules originelles (6 quarks : haut, bas, étrange, charme,
beauté et top) au sein du cosmos, dont l'assemblage fortuit apparemment
aurait permis la vie sur terre donc la présence de l'homme. Mais ces
astrophysiciens demeurent muets lorsqu'il s'agit d'expliquer
"qui" a crée ces molécules "qui" les a assemblées
et "pourquoi" le hasard déploya tant d'efforts pour "créer"
l'intelligence humaine. Pour Steiner, l'homme est l 'œuvre des hiérarchies
qui culmine dans l'émergence d'un Moi agissant dans l'incarnation
physique. Ce Moi a pour vocation de poursuivre une évolution spirituelle,
désormais individualisée, qui est en fait celle de la Dixième Hiérarchie
encore en gestation (l'Hindouisme nous révèle la naissance en cette fin
XX è siècle, d'un nouvel âge d'or sur Terre, le Satya Yuga qui doit
succéder au Kali Yuga, grâce au Dixième avatar de Vishnou).
Selon Steiner, l'ange, l'archange et l'archaï (qui est l 'Esprit du
Temps) sont immédiatement supérieurs à l'homme. Cet homme a été pensé
par ses Hiérarchies. Nous sommes en quelque sorte "leurs œuvres"
c'est à elles que nous devons la lente élaboration de notre corps
physique, passant de l'état gazeux à l'état solide, puis de notre
sensibilité grâce au développement du système sensoriel, ensuite
l'apparition de nos sentiments et enfin notre faculté de penser grâce au
cerveau. Le corps physique a atteint sa perfection mais le moi ultime de
cet homme tel qu'il est destiné à devenir, c'est à dire entièrement
conscient et spiritualisé n'existe pas encore sur Terre. Il est vrai que
si nous nous donnons la peine de relire la Genèse avec cet éclairage,
les Sept Jours sibyllins de cette "création" à laquelle
auraient participé de mystérieux "Fils de Dieu" appelés
Elohim, sont alors compris différemment. Et pour Steiner, cette
interaction des Hiérarchies est entièrement motivée par le
"sacrifice" et le don à ce qui est inférieur à soi.
La Bible nous révèle : "Dieu dit : Faisons l'Homme à notre image,
selon notre ressemblance" (Genèse I, 26). Commentant ce verset de la
Genèse, le Midrash nous rapporte les faits suivants (Genèse Rabba, VIII,
5) :
<< Rabbi Simon dit : lorsque le Saint Béni Soit-il entreprit de créer le
Premier Homme, les anges de service se formèrent en groupes. Certains
disaient : "Qu'il ne soit pas crée", tandis que d'autres s'écriaient
: "Qu'il soit crée". C'est ce qui est écrit (Psaumes, LXXXV,
11) : "La Grâce et la Vérité se rencontrèrent, la Justice et la
Paix s'étreignirent". La Bonté dit : "Qu'il soit crée car il
est porté à dispenser des bienfaits". La Vérité dit "Qu'il
ne soit pas crée, car il est plein de mensonges". La Charité dit :
"Qu'il soit crée, car il est capable de générosités". La
Paix dit : "Qu'il ne soit pas crée, car il est plein de
discorde".
Que fit le Saint Béni Soit-il ? Il prit la Vérité et la jeta à terre.
C'est ce qui est écrit (Daniel, VIII, 12) : "Et
la Vérité fut jetée à terre". Les anges de service plaidèrent
alors devant l'Eternel : "Maître des mondes, pourquoi méprises tu
l'ordre que Tu as fixé ? Que la Vérité monte de la Terre ! C'est ce qui est écrit (Psaume
LXXX, 12) : "La Vérité germera de la Terre". >>
Par ce geste, Dieu Eternel prouve ainsi Son amour passionnel pour Sa créature,
l'homme parfait en Adam (ou Adam Kadmon , l 'Homme céleste primordial et
Androgyne, selon les mystiques kabbales) et les Enfants d'Adam. Le Coran
dit ceci : "Dieu
ne vous commande de prendre ni les anges ni les prophètes pour maîtres..."
(Sourate III, 74). Il mettra tous Ses espoirs en l'homme parfait et le plaça
même affectueusement plus élevé que les anges. L'acte affectueux du
Divin pour l'homme rendit jaloux les anges (couple Ange Noir Diable, Ange
Blanc Fantôme déchu) qui complotèrent plus tard sur la planète Terre
et incitèrent l'humanité moutons à deux pattes à honorer, glorifier
l'Ange de la Mort et à s'entre-tuer bien pire que les bêtes pour plaire
au Seigneur Dieu Diabolique.
La gloire du Seigneur, Dieu Eternel, Yahvé ou Allah ne sortira que plus
grand si un des enfants d'Adam arrivera
à déjouer tous les pièges mortels ici bas tout en respectant le
"Tu ne tueras point" et revenir vers l'Eternel.
La définition de Dieu d'Israël comme l’Etre même ne figure pas dans
la Genèse, mais dans l'Exode, non dans le récit de la Création mais
dans la relation d'une intervention manifeste de la divinité dans
l'histoire des Hommes. Moïse envoyé vers ses frères captifs pour
annoncer leur libération, interroge Dieu sur Son nom, c'est à dire sur
Sa Véritable Essence ; on connaît la réponse de Dieu d'Israël (Exode
III, 14) : "Je suis Celui qui est". Ce verset est interprété bien
dans ce sens dans le Talmud (Berekot, 96) : "Je suis avec eux dans la
détresse présente, comme je serai avec eux dans leur asservissement sous
d'autres empires".
Yéoshua, Père Eternel, Dieu d'Israël, Dieu des Armées Célestes,
accompagnait ainsi le peuple élu d'Abraham, d ' Isaac et de Jacob et se
laissait martyriser ici bas par Ses deux frères angéliques (le couple
Ange Noir Diable et Ange Blanc Fantôme déchu), qui hypnotisaient
l'humanité de toutes les confessions religieuses fanatisées à l'extrême
pour être comportées comme des armées de fous aliénés, suite à des
appels aux meurtres, aux sacrifices - martyrs, à la souffrance rédemptrice,
etc. très bien orchestrés et bien relayés par la voie médiatique
ultra- moderne ou par des voix tonitruantes avec cassettes enregistrées
de leur hiérarchie politique, religieuse , ultra - nationaliste , intégriste
- "Aveugles guidant d'autres aveugles" trop esclaves de leur
"Ego exacerbé". IL attendait patiemment Sa délivrance purement
spirituelle grâce à l'aide de l'homme honnête, d'esprit Bouddha
Amitabha, le messie Bêta, la
carte - dernière "joker" du Seigneur, Dieu Eternel - le Sans -
Nom, PUR "AYN-SOPH-AUR" (= Le Silence Lumineux - Incréé ou l
'Essence Intérieure d'Adam-Kadmon).
La hiérarchie religieuse dogmatique et intégriste de toutes les églises
est définie par Louis Massignon en ces termes : "Si la vérité, par
manichéisme, cède à la tentation de dominer la brutalité matérielle
et la corruption spirituelle par des ruses et des pressions spirituelles,
exercées au nombre des idées plus nobles, elles en sont toutes
travesties. Elles ne nous ont pas été données comme des armes, mais
comme des hôtes, nues et désarmées, pour nous apprendre le dénuement
qui nous identifie à elle. Et les
êtres pervers qui nous incitent à des pressions spirituelles
(paternalisme autoritarisme pédagogique) pour faire triompher la vérité
sont des anges déchus". Quant à Krisnamurti, il nous définit
ici ce qu'est le vrai homme religieux : " L'homme
religieux ne cherche pas Dieu. L'homme religieux se sent concerné par la
transformation de la société, c'est-à-dire de lui-même. L'homme
religieux n'est pas celui qui observe d'innombrables rituels, qui se plie
aux traditions, qui vit une culture morte, dépassée, qui explique
sempiternellement la Gitâ ou la Bible, qui psalmodie interminablement, ou
qui mène la vie de sannyasi - cet homme-là n'est pas religieux, il fuit
la réalité des faits. L'homme religieux s'implique totalement, complètement,
dans une démarche de compréhension de la société, qui n'est autre que
lui même. Il n'est pas distinct de la société (....). L'homme religieux
est responsable, il doit par conséquent se comprendre lui-même, lui qui
est le produit d'une société qu'il a lui-même engendrée. Donc, dans sa
quête de réalité, c'est ici même qu'il doit commencer, et pas dans un
temple, et pas dans une image - qu'elle ait été ciselée par la main ou
l'esprit. Sinon, comment pourrait-il rencontrer l'inédit total, un nouvel
état ?". En résumé, selon Krishnamurti, "L'homme religieux, c'est celui qui
n'appartient à aucune religion, à aucune nation, à aucune race, qui
est, à l'intérieur de lui-même, complètement seul, dans un état de
non - savoir, et c'est pour lui qu'advient la bénédiction du sacré ".
Tout comme Rudolf Steiner, Louis Massignon
a rencontré l ' "Etre Spirituel" en lui au cours d'un
voyage d'étude topographique au Moyen-Orient, grâce à son
"intercesseur" El Hallaj, un soufi martyr. A bord du vapeur turc
le "Burhaniyé", Massignon a connu une expérience
mystique extatique en mai 1908 (du 1er au 8, jour de son réveil à l'hôpital
de Bagdad). Il rapporte ce qu'il appelle la "Visitation de l'Etranger"
par un récit d'une rare beauté : "L'Etranger qui m'a visité, un
soir de mai, devant le Tâq, cautérisant mon désespoir qu'Il fendait,
comme la phosphorescence d'un poisson montant du fond des eaux abyssales,
mon miroir intérieur me l'avait décelé ; masqué sous mes propres
traits, explorateur fourbu de sa chevauchée au désert, trahi aux yeux de
ses hôtes par son attirail de cambriole scientifique, camouflage
d'espoir, avant que mon miroir s'obscurcisse devant son incendie. Aucun
nom ne subsiste alors dans ma mémoire (pas même le mien) qui put Lui être
crié, pour me délivrer de Son stratagème et m'évader de Son piège.
Plus rien ; sauf l'aveu de Son esseulement sacré reconnaissance de mon
indignité originelle, linceul diaphane de l'entre nous deux, voile
impalpable féminin du silence : qui le désarme; et qui s'irise de Sa
venue : sous Sa parole créatrice.
"L 'Etranger qui m'a pris tel quel, au jour de Sa colère, inerte
dans Sa main comme le gecko des sables, a bouleversé, petit à petit,
tous mes réflexes acquis, toutes mes précautions, et mon respect humain.
Par un renversement des valeurs, Il a transformé ma tranquillité
relative de possédant en misère de pauvresse. Par un retournement
"finaliste" des effets vers les causes, des intersignes vers les
archétypes, tels que la plupart des hommes ne les réalisent qu'en
mourant. Et cela m'est une excuse si je ne propose plus, ici, de chercher
dans les biographies des mystiques un vocabulaire technique d'ersatz pour
entrer en présence de "Celui
qu'aucun nom à priori n'ose évoquer", ni "Toi", ni
"Moi", ni "Lui", ni "Nous", et si je
trouvais simplement un cri, imparfait certes mais poignant, de Rùmi ou le
désir divin, essentiel, insatiable et transfigurant, jaillit du tréfonds
de notre adoration silencieuse et nue, la nuit.
"Celui-là, dont la beauté
rendit jaloux les anges, est venu au petit jour et Il a regardé dans
mon cœur.
"Il pleurait et je pleurais jusqu'à la venue de l'aube, mais Il m'a
demandé : "De nous deux, dis qui est l'amant"
Massignon, de son vivant, lui-même n'a jamais clairement répondu : qui
est l'Etranger ? Il ne l'a jamais nommé autrement, sauf dans une lettre
du 8 décembre 1960 où il évoque en paraphrasant Rùmi : "Cet
inconnu dont le visage de beauté rend jaloux les anges". Cet "Etranger"
d'essence divine n'était autre que Yéoshua, l'Eternel, fils naturel
d'Allah, Dieu d'Israël et Dieu des Armées d 'Esprit Ange homosexuel et
Androgyne, voulant devenir Père et ami de l'homme. Massignon, lui même
était homosexuel, d'où cette rencontre entre "âme
homosexuelle" de Massignon humain avec "l 'Être" d'esprit
divin homosexuel de Rùmi.
Cette rencontre divine en terre d'islam a marqué à jamais la vie d'homme
influent politique et religieux de Massignon plus tard. Spirituellement
athée et homosexuel, Massignon se convertit au catholicisme pour mourir
en tant que prêtre orthodoxe. Il a œuvré durant toute sa vie à
rapprocher ses frères musulmans à ceux des judéo-chrétiens.
Tous les efforts de Massignon ont été anéanti par le Trio Père - Fils
– et - Saint Diable qui cannibalisait les cervelles - méninges des
Grands hommes politiques religieux, intégristes purs et tyranniques, pour
les influencer et les manipuler à suivre instinctivement leur "Ego
exacerbé" en consolidant leurs pouvoirs dictatoriaux sur des océans
de sang humain et des larmes de l'humanité "moutons de Panurge"
à travers tous les continents terrestres "Sodome et Gomorrhe".
Ces hommes de pouvoir, intégristes, "Aveugles guidant d 'autres
aveugles", ont confirmé ce qu'a écrit Montherlant : " Il
n'y a pas de pouvoir, il n 'y a que l 'abus de pouvoir".
Sérieux, austères, autoritaires et pinces sans rires, ils ont
perdu ce qui fut le propre de l 'homme, c'est-à-dire le "Rire
et/ou Sourire", le billet le plus sûr pour entrer au Paradis du
Père céleste. De ce "billet" d'entrée qui sera exigé pour
pouvoir pénétrer dans le monde paradisiaque, il est dit et écrit
(Dialogues avec l'Ange) :
"Tout animal sait pleurer, gémir.
SOURIRE, SEUL L'HOMME LE SAIT. C'est la clef.
Malheureusement la perte du rire de l'humanité nous éloigne de plus en
plus le monde du sourire, c'est-à-dire celui des vrais anges célestes
qui ne savent pas ce que c'est la tristesse - dont les pleurs et les gémissement
qui rapprochent l'humanité vers le monde de l'animalité. En effet selon
l'Ange :
"J'HABITE DANS LE SOURIRE. Je ne peux pas pleurer, car il n'y a rien
sur quoi pleurer."
"LE SOURIRE EST PONT AU-DESSUS DE L'ANCIEN ABÎME. Entre l'animal et
ce qui est au-delà de l'animal ,- un abîme profond. Le sourire est le
pont. Pas le rictus, ni le rire. Le sourire. Le rire est le contraire des
pleurs. Le sourire n'a pas de contraire. "
"SOURIRE - PAROLE - CREATION SONT LES ATTRIBUTS DE L'HOMME ...
LE SOURIRE EST LA PRIERE DE CHAQUE PETITE CELLULE, ... Le sourire élève
au-dessus de tout. C'est si simple ! Mais personne ne le connaît ."
Les trois fois Saints et autres pontifes - ayatollahs en ce bas monde avec
leurs visages éternellement endeuillés d'une tristesse à mourir ont
continué ainsi à guider leur peuple - communauté intégriste pure et
dure, pince sans rire, vers le monde de l'animalité, éloignant ainsi de
plus en plus celui des anges célestes, tout en croyant dur comme fer de
marcher sur le droit chemin menant au paradis céleste. Ils ont nourri
ainsi, suite à leurs guerres fratricides barbares, avec du sang
sacrificiel et humain en quantité incalculable, le Minotaure - la Bête
de l'Apocalypse, tant attendu et prophétisé par les Livres Saints, qui
devra sortir sa tête en cette fin des temps bibliques et coraniques pour
être tranchée par la lame tranchante de l'archange- Saint Michel (ou
Mardouk - Fils d'Ea/Enki, un des Trois Grands Dieux sumériens et Démiurge)
libérant ainsi l ' Esprit Saint Alpha - Christ qui a fait une expérience
malencontreuse et sans libre - arbitre lors de son incarnation en Jésus -
le Crucifié débutant par la même occasion l'ère chrétienne sur terre.
Massignon a classé El Hallàj parmi ses "Intercesseurs" une
sorte de guide spirituel. Né en 857 environ en Iran, Hussayn Mansùr,
"El Hallàj" (le Cardeur) avait reçu l'investiture de soufi à
l 'âge de vingt ans de son maître Jonayd à Bagdad. Puis il rompt avec
les milieux soufis rituels, se met à parcourir l'Iran en missionnaire, prêchant
aux foules. Il trace une voie mystique, préconise l'amour pur de Dieu,
jusqu'à l'extase. Au moment où il rentre à Bagdad, sa réputation est
à son sommet, mais bientôt les griefs et les accusations se multiplient
; un premier procès est ouvert contre lui en 910 avec de faux témoignages.
Emprisonné, il parvint à s'échapper, mène une vie clandestine. Découvert,
il est ramené à Bagdad où il est exécuté en 922. Devant une foule
innombrable, Hallàj est flagellé, des bourreaux démoniaques lui coupent
les mains et les pieds, il est mis en croix. Le lendemain, au moment où
on le descend de la croix, il vit encore. Il est alors décapité ; son
corps est arrosé de pétrole et brûlé, ses cendres sont dispersés au
vent et la tête est exposée, piquée au sommet d'une lance, sur un pont
du Tigre. Bagdad de Saddam Hussein paye très cher en cette fin XX è siècle
de cet acte anti-Dieu.
Dans la nuit du 3 au 4 mai 1908, Massignon se rappelle : "Je sentis
comme une odeur d'herbe sèche (alpiste ou haschich) et fit des rêves (série
de figures), ne croyant plus à ma filiation, ni à mon identité. Une
horreur atroce de moi-même me saisit...". A partir du 5 mai,
Massignon demeure à l'hôpital de Bagdad, qu'il ne sera autorisé à
quitter définitivement que le 23. Ces jours s'inscrivent dans le
prolongement de l'expérience surnaturelle du 3 mai, à commencer par son
transport "Pendant le transport, en civière, puis en voiture, sous
le grand soleil du quai du Tigre, avant l'ombre des souks, une série
d'images mentales terribles continuaient à passer devant mes rétines sur
un fond de flammes hallogiennes = figures (noms) de ceux qui m'avaient aidé
= Foucauld, Huysmans, ma mère, ma tante Thérèse Laurens ; ou éprouvé
= Alfred Le Chatelier. Doutant de ma personnalité même, dans une sorte
de scène d'initiation interdite, entrevue, je me sens guetté par le néant.
J'y échappe, enfin, par l'aveu consenti de mon identité : en criant à
plusieurs reprises, dans la voiture qui m'emmène dans le souk , en français
(langue natale reprise) "Je suis Louis Massignon"".
L'orientaliste français a entre aperçu ainsi la Porte du Néant
Bouddhique avec des images de l'enfer céleste sur un fond de flammes
hallogiennes. Le séjour de Massignon à l'hôpital de Bagdad commence par
quarante huit heures de torpeur et de fièvre. Son état de santé empire,
jour après jour, et dans la nuit du 7 au 8 mai 1908, il se sent à
l'article de la mort. Dans une chambre proche, il entend réciter des
versets coraniques, la prière des agonisants, sourate 31. Ce sont les
Alusi, ses amis arabes qui lui font cette "aumône admirable".
"C'est à moi, je le voyais, qui est transmis alors l'héritage de
tous les saints, l'ordre de témoigner Dieu au nom de tous". Enfin
" Pris pour la deuxième fois dans le surnaturel, je me sens averti
que je vais mourir : aube spirituelle croissante, clarté sereine,
m'incitant à renoncer à tout. Je me cramponne à un nom bien aimé, me
le répétant, me déclarant : "S'il m'a trahi, je veux être sincère
pour deux et emporter son nom avec pour toujours. La clarté sereine
augmente en mon âme : qu'est ce qu'un nom dans la mémoire ? Dieu ne possède-t-il
pas cette créature infiniment mieux que moi ? Je l'abandonne à
Dieu".
Enfin c'est le réveil à la vie, au matin du 8 mai : "Le clapotis
ensoleillé de la crue du Tigre, qui a envahi le jardin, dessine ses jeux
sur le plâtre du plafond. Et des colombes dans un grand palmier qui frémit,
chantant un chant qui me parle au cœur, le rassasiant d'une consolation
surnaturelle".
De cette expérience mystique extatique involontaire, Massignon a reçu
une grâce unique et divine en terre musulmane qui lui a rendu le sens du
péché. Il écrit ceci : "Dans un avant goût très âpre du premier
examen et du jugement, une conversion force à regarder derrière soi tout
le péché commis, à le juger et à le condamner, car il n'y a point de
conversion sans inversion préalable, ni de pardon donné sans dam
subi". C'est grâce à l'intercession des "Visiteurs de [sa]
prison" que Massignon a été sauvé du Néant infernal avant d'être
visité par "Rumi, l 'Etranger dont le visage rend jaloux les
Anges". Il a retrouvé le sens du péché et il a compris quelle
peine attendait ses "frères perdus" s'ils ne se réconciliaient
avec Dieu. Lui a bénéficié une grâce exceptionnelle, dans la proximité
de la mort et du jugement divin, c'est pourquoi il a le sentiment d'une
dette à payer : "Elle [sa dette] a déjà été payé par quelqu'un
[l'Etranger Rumi] je dois le confesser" (en mer, juin 1908). Cette
expérience se trouve à l'origine de sa vocation de "substitué
mystique", dans l'offrande de soi pour les autres, au prix de la
souffrance subie à la place des autres : "Je vais m'offrir au nom de
tous ["ses frères perdus"] pour payer leur dette avec la
mienne" (En mer, juillet 1908). La vie de Massignon est ainsi scellé
à celle de Rumi, l ' Etranger, grâce à l 'Esprit Saint de son
intercesseur, El Hallaj, le Christ Islamique.
Dans la religion musulmane, il existe aussi une minorité Nosayrienne
martyrisée par les musulmans majoritaires dogmatiques. Les Nosayris sont
considérés par beaucoup de musulmans comme des "renégats de
l'Islam". Devant l'intolérance des Sunnites et autres musulmans
majoritaires, la secte Nosayrie initiatique s'est enfermée sur elle-même
dans une réaction défensive de protection (# Hamish, chrétien
protestant, très pieux qui ont dû fuir l'Europe catholique tout puissant
pour s'installer en Amérique du Nord). Les Nosayries vénèrent des
intercesseurs historiques comme Salman Pak et Fatima (fille du Prophète).
Originaire d'une région montagneuse située au nord du Liban, le Jabal Ançariya,
la communauté avait été systématiquement pressurisée par
l'administration turque du temps de l'Empire
Ottoman. Elle est méprisée par les Sunnites, elle est toujours, en
particulier les grands propriétaires de Hama et Hom, qui l'avaient mise
au ban de l'Islam pour hétérodoxie. La doctrine Nosayrie systématise
l'idée "d'une union mystique entre l'âme humaine et le Créateur".
Massignon résume ainsi la pensée des Nosayris : "De la divinité,
qui est le sens de toutes les choses, émane d'un esprit lumineux, un nom,
lequel à certaines époques
de l'histoire, descend se loger comme un gerbe caché, sous le voile d'une
personne humaine, d'un précurseur. Ce précurseur confère à certains
initiés de marques, appelés les "portes", le don non seulement
de discerner, mais de prêcher cet esprit ; puis, avant de mourir, il leur
fait connaître l'élu de Dieu, l'imam où va se reposer le sens, la plénitude
de l'esprit, dans une cérémonie d'investiture solennelle".
L'hindouisme mystique fournit à l'humanité panthéiste du continent
indien une quantité innombrables de personnalités mystiques. La religion
indienne se fonde sur la conception d'un suprême sans temps, sans nom,
sans forme. Elle ne se sentit jamais la vocation de nier ou d'abolir
toutes formes, tous noms, toutes personnalités et tous pouvoirs intermédiaires
de l'éternel et de l'infini. Elle
observe l'unique Vérité de plusieurs faces, elle n'en exclue aucune.
Sa culture est toujours progressive, toujours en train d'unifier et d'élargir.
Elle recherche l'omniprésence éternelle. Le Rig Véda, un des livres
sacrés des hindous se distinguent de tous les autres textes religieux par
sa tolérance à l'égard du doute : "D'où toute création tire son
origine, Lui, qu'il en soit l'auteur ou ne le soit pas, Lui qui observe
tout du plus haut des Cieux, Lui le sait ou peut être ne le sait-il
pas".
Le Mahatma Gandhi (1869-1948), homme mystique, philosophe et politique, a
inventé une méthode en vue d'objectifs temporels et qui vise l'efficacité
au service de la Vérité, grâce à des "moyens pauvres", la
non violence, la prière et le jeûne. "La non violence requiert un
effort intérieur de conversion ascétique". L'élite de la non
violence est noble, elle a toute fierté au dedans, son honneur tout au
dedans, inviolé sous les insultes et sous les coups" (Louis
Massignon).
Le Mahatma ( = grande âme) faisait de son vœu
de Vérité le principe d'une action sociale de purification
collective autant que personnelle. Il apportait un grand message de
conciliation, de fraternité entre les hommes et singulièrement entre les
musulmans et les hindous. Il s'opposait à la partition de l'Inde dans des
conditions tragiques que l'on sait et à la création du Pakistan soutenue
par les musulmans autour de Jinnah. Gandhi a été tué parce qu'il préconisait
jusqu'au bout l'entente entre les hindous et les musulmans au sein de la mère
patrie prakritienne. Juste avant sa mort, il avait accompagné des femmes
musulmanes à la tombe de Qutb Bakhityar à Mehrauli au sud de Delhi,
avait jeûné avec elles et s'était fait réciter le Coran. Gandhi n'a
rien renié de l'essentiel de l'hindouisme tout en souhaitant le réformer
: "Je crois aux Védas, aux Upanisads, aux Puranas et à tout ce qui
entre dans la somme des écritures sacrées de l'hindouisme. Je crois par
conséquent aux incarnations divines et à la réincarnation". Il était
très ouvert aux autres religions et admirait profondément l'Evangile et
la figure du Christ. Il se battait et battait du côté des
"Intouchables". En apparence, l 'œuvre
de Gandhi a échoué (tout comme celui de Jésus-Christ).
Massignon classe définitivement Gandhi parmi ses
"Intercesseurs" auprès de Hallaj et de Charles de Foucault.
Gandhi a laissé à l'humanité spirituellement chaotique ce sage message
: "L'harmonie entre individus
et communautés ne pouvait venir que de la guérison des angoisses intérieures".
Il reprochait au créateur en ces termes : "Dans le secret de mon âme,
je ne cesse de reprocher à Dieu de permettre que de telles choses se perpétuent".
Avec Sri Aurobindo (1872-1950), grand penseur, philosophe, mystique indien
du XX è siècle, nous entrons dans le monde de la "conscience supra mentale" ou le "supra mental". Sri Aurobindo naquit le 15 août 1872 à
Calcutta. Dès l'âge de sept ans, il vécut en Angleterre, aux soins d'un
clergyman anglais qui avait pour mission de ne lui laisser subir aucune
influence indienne. Au collège Saint Paul de Londres, il mérite
plusieurs prix de grec et de latin. Il apprend la littérature anglaise,
française, l'histoire de l'Europe ancienne, médiévale, moderne. Comme
langues vivantes, le français, l'italien, l'allemand. Il développe ses
dons de poète.
En 1890, à dix huit ans, il entre au King's College de Cambridge. Il prépare
l'examen d'entrée à l ‘ Indian Civil Service mais il est refusé pour
une épreuve d'équitation ce qui l'éclaire sur le coté arbitraire des
examens et des programmes des cadres administratifs anglais. Il décide de
rentrer en Inde et de faire connaissance avec sa civilisation d'origine.
Il constate que dogmes, cultes, codes moraux ne sont que des aides et des
soutiens qu'on peut offrir à l'homme, mais qu'on ne doit pas lui imposer.
Dès son arrivée en Inde en 1893 à l'âge de vingt et un ans, il sut
qu'il était à sa vraie place. Il apprend le bengali et le sanskrit car
il veut traduire les textes sacrés. Selon lui, "La pensée
religieuse de l'Europe est habituée à des définitions rigides et
appauvrissantes, à des exclusions strictes, à une préoccupation
constante de l'idée de l'organisation et de la forme extérieure...".
L'esprit indien, au contraire, s'oppose à toute exclusion intolérante ;
car une grand force d'intuition et d'expérience intérieure lui a donné
ce vers quoi l'esprit occidental ne s'avance qu'après bien des embûches
: la Conscience
Cosmique.
Il existe une substance mentale propre à chaque homme. Tout est là
complet. Le supra mental n'est pas le sommet de la conscience humaine mais
une autre conscience, celle de "la Voix". Il relie tout, en une
vision globale qui n'aboutit qu'à un point. Il est à la fois unitaire et
universel. Il voit non seulement les choses mais le point de vue de chaque
chose, de chaque état, de chaque force, "Un unique regard
innombrable (savitri)". Notre mental ordinaire (âme éternelle et
humaine, 5 sens) ne voit que la surface des choses. La conscience supra
mentale (esprit, le composant divin de la trichotomie christique) est une
conscience de Vérité, elle voit tout, elle a le pouvoir avec son 6è
sens . Le pouvoir supra mental voit loin, dans l'espace et dans le temps :
il dégage le bien qui est dans le mal, et il apporte sa lumière sur la
moitié d'ombre, afin qu'elle découvre sa moitié de lumière. Sa pensée
est assez grande pour contenir ses propres contraires. Cela s'appelle « penser
sphériquement " (la synthèse de yoga). La vision globale du
supra mental aboutit à l'unité "Et
cette unité est celle de l'identité de l'Eternel, l'unité de l ' Esprit".
C'est aussi une vision éternelle. Elle a fait la conquête du temps.
"Le temps est un seul
corps, l'espace un livre unique". Pour la conscience
supra mentale, l'avenir n'a rien d'inquiétant, puisqu'elle vit chaque
second de temps comme un
absolu. Au lieu d'être projeté en avant par les faux espoirs et tirés
en arrière par les regrets, chaque chose est à chaque instant ce qu'elle
doit être. Chaque arrêt sur l'image du grand film cosmique renferme
toute image qui précède et toutes celles qui suivent. "Chaque
fini est un infini".
L'évolution historique n'a d'autre but que de découvrir au milieu des
contradictions, l'unité suprême = Ananda. Le supra mental ne rejette pas
le pouvoir. Le pouvoir du supra mental est une chaleur intense dans les
cellules du corps. La conscience force (ou esprit vital originel) l'a éveillé
dans la matière. Les Véda l'appelaient "agni",
le feu spirituel de la matière. C'est le levier de transformation du
corps et du changement physique du monde.
Sri Aurobindo a fait son expérience mystique avec la "Voix" et
découvrit fortuitement l'existence du monde de la conscience supra
mentale en 1910. Il parvint même à voir et à entendre les paroles de
"l'Etre Spirituel" steinérien ou "Rumi l'Etranger"
massognien qui chercha à parfaire sa mission ici-bas en reliant l'homme
à Dieu Eternel. Aurobindo entr'aperçut cet "Etre
Spirituel", "Celui
qui sait", "Celui
dont le visage rend jaloux les anges", au cours de son procès dès
1908, il notait : "Je regardais le procureur et ce n'est pas le
procureur que je vois, c'était Sri Krishna qui était assis là et me
souriais. Maintenant, as-tu peur ? me dit-il. Je suis dans tous les hommes et je conduis leurs actes et leurs paroles.
Car Dieu n'a pas créé le monde
dit l 'Upanisad : Il est devenu le monde. Pour l’œil qui voit, tout est l'un ; pour l'expérience divine, tout
est un bloc divin. Rejeter la responsabilité de tout ce qui nous
semble mal sur le dos du diable, rejeter la responsabilité sur l'homme et
ses pêchés, comme s'il pouvait créer quoique ce soit, sont des expédients
maladroits. La nature dévorant ses
enfants, le temps qui se repaît de la vie de ses créatures, la mort
inéluctable, la violence dans l'homme et dans la nature, sont aussi la
divinité suprême sous l'un de ses aspects cosmiques (...). La
vérité est le fondement de la vraie spiritualité, et le courage est son
âme" (Essai sur la Gita).
Dieu d'Israël ou ses avatars tel Jésus-Christ, Krishna, Vishnou... ou
"son esprit" est en chacun de nous, être humain, pensant depuis
l'Acte de Rédemption Passionnel du Christ crucifié sur le Golgotha. L'émergence
de l ' Esprit dans une conscience supra mentale entraîne un corps et une
race nouvelle. C'est aussi inévitable que l'apparition de l ' homo -
sapiens après les primates. Mais cette fois nous pouvons être les
collaborateurs conscients de notre propre évolution. Nous ouvrons là la
porte de l'éternité. Celle de la vie divine sur terre. Le prophète Isaïe
énumère les dons de l'Esprit ( Isaïe , XI, 1-3) : "Un surgeon
sortira de la souche Jessée, un surgeon poussera de ses racines. Sur lui
reposera l ' Esprit de Yahvé : Esprit de sagesse et d'intelligence,
Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de
Yahvé...."
L'intervention directe, silencieuse de l 'Esprit supra mental réveille en
le corps de l'être des manifestations surnaturelles. Communiquer de
mental à mental, produire directement des effets sur les pensées, les
actes, la vie des êtres, les objets matériels. Le cœur émettra
directement les sentiments et les émotions, lancés par les forces du
centre psychique, les forces viendront en aide aux autres forces de vie,
quelles que soient les distances. Des rencontres pourront avoir lieu dans
le centre divin unique. La vigueur sera puisé directement dans la force
de vie universelle, de manière à ce que le corps ne connaisse pas
l'usure, et puisse se renouveler. Le corps, ainsi transformé,
fonctionnera par ses centres d'énergies spirito-vitaux réels (ou les
Chakras, centres de conscience - psychique) et non plus par leur représentants
symboliques tels qu'ils s'étaient développés dans le corps animal. Par
exemple, derrière la "respiration ventrale" ou
"respiration spirituelle" connue des adeptes du zen, il y a un
mouvement vrai qui nous donne la capacité de légèreté. La pensée
arrive à contrôler et dynamiser la respiration. On pourra ainsi échapper
à la gravitation corporelle. Ce mouvement vrai (esprit) est le même que
celui qui préside aux champs magnétiques et électriques. Les anciens
yogi l'appelaient l'énergie de vie = vayou.
La caractéristique essentielle de la matière supra - mentalisée est la
réceptivité. Elle obéira à la volonté consciente, comme l'argile obéit
aux doigts du sculpteur. Elle répondra aux vibrations correspondantes de
la conscience supra mentale. Le corps reflétera la joie de la matière délivrée
et devenue consciente de l'esprit. Il connaîtra l'état d'extase. Le Rig
Véda disait déjà : " Alors
ton humanité deviendra comme l'œuvre
des Dieux, c'est comme si le ciel de Lumière était visiblement
fondé en toi."
En cette fin XX è siècle, spirituellement chaotique, nous sommes
prisonniers des dogmes religieux, rigides, esclavagistes et du monde matériel
informatisé. Alors que nos capacités naturelles s'atrophient, entraînent
des troubles démentielles. Les cultes religieux rituels, non-sens et les
inventions techniques matérielles informatisées ne sont que la
projection des pouvoirs qui existent en nous. La pratique assidue des
rites religieuses jusqu'à la manie gestuelle entraîne des troubles
graves et démentiels , bien dénoncés par Lao - Tseu en ces termes (Tao
–Tö - King, ch. 38):
"Le véritable homme de Bien agit sans avoir de raisons de le faire.
L'homme de justice agit car il a des raisons de le faire.
L'homme qui se conforme aux rites agit et veut les imposer par la force.
Or les rites ne sont que l'apparence de la Vérité et de la sincérité.
Ils sont aussi l'amorce de la confusion".
Nous sommes "ce thaumaturge sceptique de miracles" qui a délégué
à la machine informatisée et aux prêtres, hauts prélats, scripts faux
bergers le soin de voir, d'entendre, de se déplacer pour nous. Notre
civilisation des hommes est devenu l'esclavage des moyens qu'il faut pour
jouir de la vie. Les trois quart du temps de notre vie se passait à acquérir
les moyens matériels de jouir de la vie, à pratiquer des rites religieux
non-sens, le reste était occupé à dormir. Les moyens artificiels,
routiniers, rituels ont pris la place de l'essentiel. Les imbéciles qui
ont acquis ces moyens artificiels règnent sur nos vies. Alors que dans le
monde vrai, plus la volonté supra mentale a de l'autorité sur la
substance matério-rituelle, plus celle-ci obéit à cette volonté.
Le supra mental, prisonnier des rites, de la matière prakritienne, pousse
du dedans vers le dehors avec des aspirations vers l'immortalité, vers la
vie éternelle "libre - arbitre" - monde pur d '"esprit en
Eveil complet parfait et sans supérieur", selon le Sutra du Lotus du
Mahayana. Il s'accroche à la beauté, à la vérité. Il tend par
intuition à l'illumination. Plus l'évolution progresse, plus elle
atteint les couches profondes. L'évolution ne va pas en Haut mais en Bas,
dans les profondeurs du Ciel et de la Terre. C'est de la matière
prakritienne qu'émergeait l'Esprit, dans un être supra mental. La mort
n'est que l'obscure détente du corps prakritien qui n'a pas encore trouvé
la joie. Une réussite individuelle ne vaut que si elle est transmissible
au reste du monde. Ceux qui iront plus vite pour atteindre l'intensité du
supra mental devront aidés sans relâche leurs frères moins privilégiés.
Les Védas parlaient déjà de vie spirituelle comme d'une ascension
constante.
L'art supra mental existe chez tous les créateurs de génie. Cet art sera
l'expression de notre tonalité spirituelle, notre lumière intérieure
pourra jouer sur les lumières de la matière et tirer d'elles les formes
correspondantes à ce que nous voulons manifester. La vie sera une œuvre
d'art. Les domaines extérieurs deviendront les décors de nos états intérieurs.
Les mots n'auront de pouvoir que par la force spirituelle qui sortira de
nous. Ce sera un langage visible comme une émotion sur le visage.
Aurobindo
remarque qu'en manipulant la conscience, on peut manipuler l'énergie. Le
monde n'est qu'un symbole. Ce que nous appelons lois ne sont que des
habitudes. "Des pouvoirs tous puissants sont enfermés dans les
cellules de la nature. Une destinée plus grande nous attend...
La vie que vous menez cache la lumière que vous êtes" (Poème
I). La Terre si petite soit - elle,
est le terrain symbolique d'une bataille qui se livre entre les hiérarchies
cosmiques. Ce n'est pas au-delà de la mort qu'on peut progresser,
c'est dans la vie humaine terrestre ici même et maintenant que nous
devons se débrouiller pour être en harmonie avec notre être profond pur
"Ayn – Soph - Aur". C'est bien de cet être pure lumière
sans ombre en tout être humain et terrien que Thomas Merton écrit :
"Au centre de notre être se
trouve un lieu de pure lumière, un lieu inviolé par le péché ou
l'illusion ".
Pour ma part,
avant même de lire les livres sacrés tels les Evangiles, le Coran..., grâce
à mon E.M.A.Q. durant mes vingt trois années en terre européenne, laïque
française, j'arrive à faire la fusion de mes trois composants (cœur ,
âme et esprit) d'homme christique. Je découvre par la même occasion,
en cette fin des temps bibliques l'existence de mon être profond pur
"Ayn – Soph - Aur", libre - arbitre, pleinement conscient de
ses actes et qui vit de toute éternité au centre du "monde zéro",
de l’« Instant messianique »,ou de l’« Espace
de la Simultanéité ».
Le chiffre
"zéro"- chiffre magique a été découvert intuitivement par
les mathématiciens hindous du continent indien. Il symbolise la vacuité
originelle et l'essence spirituelle infinie d'Amida, le Bouddha Amitabha
Parmi les multitudes de Bouddha connu en Inde, le Bouddha Amitabha
(Bouddha de Lumière infinie) a pour essence le zéro, la vacuité
originelle, c'est pourquoi son corps est débordant de lumière. Nombre de
soutras furent composés sur ce bouddha, mais il tomba finalement dans
l'oubli dans son pays d'origine. Les différentes formes de Bouddhas ont
ainsi connu des destins divers à partir de l'Inde. Le culte d'Amida se
propagea d'abord largement en Chine, puis de là au Japon où il connut
son apogée au XIII è siècle lorsqu'un moine philosophe du nom de
Shinran fonda une nouvelle doctrine qui reconnaissait uniquement
l'existence de ce Bouddha à l'exclusion de tout autre. A l'origine, la
notion du salut divin est étrangère au bouddhisme, dont le principe de
base veut que chacun parvienne par lui-même à la libération des liens
de ce monde, mais Shinran, en prêchant que seul Amida pouvait sauver
l'humanité, introduit cette idée nouvelle dans le bouddhisme japonais.
La voie qui mène
vers ce "monde zéro" doit passer par le Tao dont Lao Tseu nous
le définit en ces termes ( Tao – Tö - King, ch. 4) :
"Le
Tao est le vide, mais le vide est inépuisable.
C'est un abîme vertigineux. Insondable.
De lui sont
sortis tous ceux qui vivent.
Eternellement,
il émousse ce qui est aigu,
dénoue le fil
des existences,
fait jaillir
la lumière.
Du rien, crée
toute chose.
Sa pureté est
indicible.
Il n'a pas eu
de commencement.
Il est.
Nul ne l'a engendré.
Il était déjà là quand naquit le maître du Ciel."
Le monde Zéro
et/ou celui d 'Un Sphère (- infini à + infini) - monde du "MAINTENANT'
à la "Zéro seconde absolue", sans le contraire, qui efface
toutes notions de dualité extrême, telles le haut et le bas, la vie et
la mort, la religion et la laïcité, le passé et le futur, Dieu et
Diable, le visible et l'invisible, le vide et le plein, le supérieur et
l'inférieur, le ciel et la terre, l'esprit et le corps, la guerre et la
paix, le noir et le blanc ... ; c'est le Point
d'esprit tant recherché
par André Breton et ses amis du Surréalisme, qui le définit en ces
termes : "Tout porte à croire qu'il existe
un certain point de l'esprit d'où la vie et la mort, le réel et
l'imaginaire, le passé et le futur, le communicable et l'incommunicable,
le haut et le bas cessent d'être perçus contradictoirement. Or, c'est en vain qu'on chercherait à l'activité surréaliste un autre
mobile que l'espoir de détermination de ce point" (Manifestes de
1924) . C'est aussi le point d'"esprit
en Eveil complet, parfait et sans supérieur" d'après les
textes sacrés du livre "Le
sutra du lotus" de la Grande Véhicule bouddhique.
Quant
à Roger PENROSE, professeur de mathématiques à Oxford, suite à ses
recherches théoriques et scientifiques en mathématiques - physiques
pures et fondamentales, il écrit :
<<
Toutes les équations de la physique sont symétriques par rapport au
temps. Elles valent tout aussi bien pour une direction du temps que
l'autre. Le passé et le futur semblent devoir être considérés du
point de vue physique sur un pied d'égalité.
Les lois de
Newton, les équations de Hamilton, celles de Maxwell, la relativité générale
d'Einstein, l'équation de Dirac, celle de Schrödinger, sont toutes
invariantes par renversement de la direction du temps ( c'est-à-dire par
changement de t en -t ). La physique classique toute entière, ainsi que
la parité "U" de la mécanique quantique, sont entièrement réversibles
dans le temps >>. Après mure réflexion de savant - mathématicien, Penrose arrive à la conclusion suivante : << En réalité, il
n'existe à proprement parler, rien qui soit de l'ordre du maintenant.
Il n'y a pas de futur incertain. L'espace temps tout entier est fixé,
sans qu'il y a la moindre place pour une quelconque incertitude. De plus, il n'y a pas non plus d'écoulement de temps.
Il n'y a que l'espace
temps et aucune place pour un futur dont le domaine serait progressivement
et inexorablement grignoté par un passé déterminé >>. Donc
l'existence du "Déterminisme fort", qui confirme ce qu'a prédis les
musulmans avec le "Tout est écrit" ( = Mektub) et dont le monde
médical pur généticien théorise largement sur les gènes -"les
codes barres" de chaque individu - humain, avec la découverte
soi-disant des gènes de l'amour entre homosexuels, ceux de la
schizophrénie, des tueurs en série, de la bonté, etc. L'humanité -
enfants d'Adam et Eve ainsi que leur ancêtre - couple premiers humains,
n'étaient donc responsable de rien du tout, car tout est écrit dans
leur génome, dans l'espace temps fixé et déterminé par les doigts de
Dieu et / ou Diable.
Penrose expose
sa théorie sur le "Déterminisme fort" en ces termes : " Selon
le déterminisme fort , ce n'est pas seulement le futur qui est déterminé
par le passé, c'est toute l'histoire de l'univers qui est fix ,
conformément à un schéma mathématique précis, à tout instant ". Le hasard n'existe donc pas à l'intérieur de l'espace temps cosmique
et terrestre, c'est ce qu'a bien compris Einstein dans une lettre adressée
à Max Born en 1926 ( cité par Pais en 1982) : " La
mécanique quantique m'impressionne vraiment mais une voix intérieure me
dit que ce n'est pas encore la réalité des choses.
La théorie est extrêmement
féconde mais ne nous rapproche guère du secret du Vieux. En tout état
de cause, je suis persuadé que Lui
ne joue pas aux dés ".
Comment
doit-on faire pour casser ce " Déterminisme fort " - force
toute puissante et bien diabolique en cette fin des temps bibliques, dont
toutes les prophéties s'accordent pour annoncer l'Apocalypse final caractérisé
par la Grande Tribulation et la venue imminente du Grand Roi Effrayeur ?
Nous devons tout simplement essayer de nous transformer pour être en
communion parfaite, grâce à notre être -
profond – trilogique – et - christique
pour pouvoir atteindre le centre du "point de l'esprit surréaliste"
de notre vivant ici même sur terre et maintenant ; c'est-à-dire tout
simplement, si nous arrivons à fusionner notre ensemble "Corps , âme
et esprit" d'homme authentique et de façon harmonieuse à Lui, Yéoshua
- l'Eternel Très - Haut, le "Bloc divin" pure Lumière Incréée
Une et Indissociable. En effet, il est dit et écrit (Dialogues avec
l'ange) :
"Il
n'y a ni haut ni bas.
Il n'y a ni inférieur, ni supérieur,
Si vous êtes
séparés, il y a un bas et un haut.
Si vous êtes
unis, il n'y en a pas.
La Lumière
point.
Vous tous le
Ciel est avec vous"
La Torah, nous
fait remarquer le Maharal de Prague (1512-1609) ou Rabbi Liwa, mystique
religieux, fait débuter le récit de la Genèse par la lettre "bêt"
dont la valeur numérique est deux, afin de souligner que la dualité est
inhérente à la Création. Sous le contraste des extrêmes, il faut
discerner un état de ressemblance : ne s'oppose que les choses de même
espèce, à l'intérieur d'un même genre. Le jour et la nuit, le noir et
le blanc, forment un couple antithétique, parce que ces notions
s'opposent sur un fond de ressemblance. Le symbole de l 'Esprit androgyne
et primordial est le chiffre "10"
(= le plus petit nombre), dont le "1" figure le sens de la
transcendance, qui est masculin, et le "0" figure le sens de
l'Immanence, qui est féminin. Esotériquement, le "10" ou le
plus petit nombre est par lui-même un symbole de retour à l'unité
puisque 10 = 1 + 0 = 1. La dualité absolue du "1" (= symbole
de l 'être, du Verbe, de la Force de la Transcendance masculine ) par
rapport au "Zéro" (= symbole du non - être, du Silence, et de
l'Essence de la Force de l ‘Immanence féminine ), mais d'une complémentarité
telle que Lao Tseu nous la décrit en termes claires ( Tao - Tö-
King, ch 2 ) :
"Le monde
discerne la beauté, et par là le laid se révèle.
Le monde
reconnaît le bien et par là le mal se révèle.
Car l'être et
le non être s'engendrent sans fin.
Le difficile
et le facile s'accomplissent l'un par l'autre.
Le long et le
court se complètent.
Le haut et le
bas reposent l'un sur l'autre.
Le son et le
silence créent l'harmonie.
L'avant et l
'après se suivent..."
Pour pouvoir
étudier l'Essence du Zéro - le Silence du Non - Etre, nous devrons en
tant qu'homme microcosme, réussir à fusionner notre ensemble trilogique
et christique et être en mesure de communier avec l'ensemble trilogique
et christique d ' « Adam – Kadmon » - Homme Céleste
androgyne et macrocosme, dont l ' Esprit pur "Ayn – Soph - Aur"
s'est retiré au fin fond de l'âme de tout être mammifère - humain
incarnée ou non, symbole de l'étincelle lumineuse - souffle divin
du Neschama, un des composants de l'âme – trine – et -
humaine, qui est l'âme supérieure, l'étincelle lumineuse et
individuelle du Soi humain uniquement. De cette étincelle - Lumière
divine et humaine, pur d ‘essence "Ayn – Soph » existant
en tout être - humain ici-bas, Jean de Jérusalem - mystique et moine
soldat du Christ dans le monde des éggrégores nous le décrit en ces
termes :
"Lorsque
ce sera ...
L'homme saura
que tous les vivants sont porteurs de lumière
Et qu'ils sont
créatures à respecter
Il aura
construit les nouvelles cités
Dans le ciel
et sur la mer.
Et la Lumière, il le saura, ne sera jamais éteinte.
( Le Livre des
Prophéties, le troisième millénaire révélé, 1994, Ed. J.C. Lattès).
L'illumination
du Neschama nous permet de pouvoir entrer en communication télépathique
avec l'Essence pur d 'Esprit du monde zéro - le Silence ( ou l 'Esprit de
l 'Obscurité taoïste- le Principe Féminin, origine des racines du ciel
et de la terre) grâce au lien purement spirituel reliant le Neschama
incarné au souffle -"partout et nulle part" du Yeschidah qui
est l'Esprit du divin "Je Suis Yahvé l'Eternel Très - Haut".
De cette union communicative purement spirituelle à l'intérieur du monde
Zéro - celui de l'Espace de la Simultanéité, nous pénétrons par la même
occasion dans le monde de l'existence réelle, éternelle, sensible et félicité, grâce au développement du septième sens en notre être - profond
"homme microcosme", créé à l'image de la Lumière pure
"Ayn -Soph" de l'Homme Céleste et Macrocosme qu'était Adam -
Kadmon ( = 10 ) qui souffrait encore de ne pas réussir à se scinder en
deux êtres - humains bien sexués et distinctifs d 'être - masculin ( =
1 ) et d ' être - féminin ( = 0 ), comme tout enfant né du ventre utérin
de la Femme ici-bas.
Le chiffre
"Zéro" symbolise la vacuité originelle et l'essence
spirituelle infinie d'Amida, le Bouddha Amitabha. Parmi les multitudes
de Bouddha connu en Inde, le Bouddha Amitabha (Bouddha de Lumière
infinie) a pour essence le zéro, la vacuité originelle, c'est pourquoi
son corps est débordant de lumière sans bornes . Selon le Grand Véhicule (Mahayana) du Bouddhisme, Amitabha est
une des cinq émanations du Bouddha primordial. "Seigneur de la
vie", il règne sur le Paradis de Sukhavati qui se trouve au soleil
couchant, sur le Pays Heureux où vont les âmes des mourants guidés par
l'astre déclinant. Son royaume est donc en Occident. Amitabha est le
Bouddha initiateur par excellence, car, dit le mythe, il refusa de
devenir un Bouddha avant d'avoir pu partager avec autrui ses mérites et
ses connaissances.
Le Midrash
(Genèse Rabba, ch.I) affirme que Dieu d'Israël a crée le monde en
contemplant la Torah, soulignant ainsi l'antériorité de la Torah par
rapport à la création. Dieu d'Israël en tant que Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob appelle Israël "ma mère". La vraie
grandeur d'Israël céleste et cosmique était l'ensemble sphérique
ouvert à l'infini universel du système solaire - symbole du corps séphirothique
d 'Adam - Kadmon. Un texte du Talmud (Talmud de Babylone, Bésâh, 25b)
nous révèle qu'Israël est comparé au feu (astre solaire centre de
l‘univers) tandis que les nations sont représenté par l'eau ( # océan
ou mer cosmique). L'achèvement d'Israël ne peut se concevoir en dehors
de la Rédemption de l'univers du système solaire tout entier et non
seulement en celle de la planète terre. Et l'humanité toute entière,
avec chacun sa pierre - angle sommet pur "Ayn – Soph - Aur",
compose le solvant capital pour l'achèvement de cet Grand Œuvre
Commun, qui constitue le "Yom - Kippour"(= Le Jour du
Pardon ). Kippour nous appelle à la Techouvah, au repentir, au
revirement, surtout pour ceux et celles, qui ont laissé éteindre leur
propre étincelle - pur "Ayn – Soph - Aur" et ont suivi bêtement
le Malin – et - Porteur de Lumière pour s'enfoncer tous ensemble
communautés par communautés, groupées et compactées telles des boîtes
de sardines bien alignées sur les rails de la "chaîne - ronde"
infernale pour remplir le ventre du Minotaure, celui dont Jean de Jérusalem
a prophétisé et a mis en garde l'humanité du troisième millénaire de
l 'E.C. , en termes clairs, dès le XII è siècle :
"Lorsque
commencera l 'An Mille qui vient après l 'An Mille l'homme sera devant la
bouche d'ombre d'un labyrinthe obscur.
Et je vois au
fond de cette nuit dans laquelle il va s'enfoncer les yeux rouges du
Minotaure.
Prends garde
à sa fureur cruelle, toi qui vivras l 'An Mille après l 'An Mille"
Intuitivement,
Jacob Gordin écrit ceci : "L'histoire n'est pas une école, Israël
n'est pas un pédagogue". (la Galouth, in "Aspects du génie
d'Israël", cahier du sud, Paris 1950). Si Israël témoigne de
Dieu, c'est par sa seule présence. La destinée d'Israël est au centre
des destinées de l'humanité et de l'univers du système solaire - corps
mystique et séphirothique d 'Adam - Kadmon. C'est par l'homme que
l'histoire devient une histoire divine, c'est grâce à Israël que Dieu
devient une histoire divine, c'est grâce à Israël que Dieu peut être
"reconnu" à travers des événements apparemment neutres et
sans lien : Israël les revalorise et les intègre dans un processus
continu de révélation et de Rédemption. La présence d'Israël agit
comme un révélateur de la présence divine latente,
et c'est pourquoi l'expérience d'Israël, loin de se restreindre
aux limites d'une aventure particulière, prend une signification
universelle, sa Rédemption ne peut être que la Rédemption de toute
l'humanité du futur. Travailler à la transformation du monde, écarter
la division et la ramener à l'unité sont des tâches messianiques qui
toutes visent à transfigurer le monde de la nature en univers humain.
Univers humain qui fait jaillir sa liberté de son univers avec Dieu et
voit sa suprême consécration dans l'instauration du royaume de Dieu.
Dans la Bible,
le projet initial, de la création et de l'élection, en dehors duquel le
judaïsme perd toute sa signification, implique l'acceptation d'un univers
inachevé et morcelé qui doit progressivement et grâce à l'effort
humain, trouver son unité. Chaque individu "humain" rayonne des
ondes d'organisation de la matière prakritienne : c'est l'énergie
humaine. La somme de toutes les énergies est mise en jeu au cours des phénomènes
psychiques. Elle tend à en faire une pulsion unique, c'est à dire à
constituer un ensemble organisé - monde des éggrégores, qui sont des
entités réelles, dynamique possédant une influence considérable par
effet miroir sur le psychisme humain . Penser à une chose crée la chose, la penser collectivement la renforce encore et lui confère la durée.
Les milliards de consciences humaines pressent intellectuellement sur
l'univers, pour parvenir à ne former qu'un seul esprit de la terre : la noosphère,
selon la pensée de Teilhard de Chardin. Celui-ci nous révèle dans ses
écrits que "le monde de la
pensée commence à laisser rayonner sa couronne" et que l'avenir
de l'esprit ne concerne pas seulement la terre, "c'est
tout l'univers qui se concentre en pensée" et bien emmagasinée
de façon chaotique dans les Annales akashiques - monde des éggrégores
purs d'esprits de toutes natures.
L'ancienne
alliance avait été le but même de la Création de l'univers : imposé
tout d'abord, elle devait au cours du temps être accepté de plein gré.
Israël, l'Homme Céleste – universel – et - éternel, devait mériter
l'être qui lui avait été donné : il est cette créature qui devait
acquérir sa perfection pour retrouver et communier avec Son Créateur .
Les conditions de ce monde-ci ne le permettaient pas pour tous. Celles de
l'époque messianique rendent désormais possible une union inscrite dans
la nature des choses. Le prophète Jérémie avait déjà livré à son
peuple le secret de cette ultime étape de leur histoire : "Voici des
jours viennent, parole de Dieu, où je conclurai avec la maison d'Israël
(= maison d 'Adam - Kadmon, celui des anges célestes- les serviteurs de
Yahvé EL , note de l'auteur) et la maison de Judas [= celui des enfants d
'Eve biblique, ayant parvenus à connaître la Vérité Ultime de toutes
choses] une alliance nouvelle, qui ne sera pas comme l'alliance que j'ai
conclue avec leurs pères le jour où je les saisis par la main pour les
tirer du pays d'Egypte ; alliance
qu'ils ont rompu, du fait que je les avais unis à moi de force, parole de
Dieu" (Jérémie, XXXI, 30,31).
L'alliance
nouvelle vient d'être scellé, sans aucune contrainte le 25 décembre
1994 en France à zéro heure, heure de Paris et instantanément. Désormais,
ce n'est plus Dieu qui part à la recherche de l'homme, mais l'homme qui a
saisi le sens de l'appel de l 'Etre Absolu, qui va à la recherche de Son
créateur et souhaite son union avec la divinité. Attachement parfait à
Dieu, imitation de ses qualités de générosité et de justice, cette
nouvelle alliance ne connaîtra plus de rebondissements, car le monde sera
parvenu à une totale maturité spirituelle divino-humaine et non - angélique
comme au paravent. L'ère messianique bêta débute en cette fin XX è siècle
et ne s'ouvre pas sur un monde totalement spirituel et métaphysique, l'homme
y conserve les caractères de sa finitude ordinaire ; elle n'est point
semblable au "monde qui vient" qui lui, verra la suppression
totale de toute matérialité. Il sera comme le symbole même de "l'alliance nouvelle", le lien de rencontre entre Dieu et les
hommes : "Des peuples s'y rendent en foule et dirent : "Venez et
montons à la montagne de l'Eternel, à la maison du Dieu de
Jacob"" (Isaïe, III, 3). Et le Talmud de remarquer (Talmud de
Babylone, Pesahim, 88a) : "Il n'est point dit, du Dieu d'Abraham, du
Dieu d 'Isaac, mais du Dieu de Jacob". En effet, cette montée ne
s'effectue point sous le signe d'Abraham, à propos duquel le texte sacré
parle de la "montagne" (Genèse, XXII, 14), ni sous le signe d
'Isaac dont le nom est associé au "champ" (Id. XXIV, 63) mais
sous le signe de Jacob, qui dénomma l'endroit où Dieu lui était apparu
comme la "maison" (Ibid. XXIVIII, 19).
Cette
"maison" sera désormais la surface de la planète terre toute
entière et pas uniquement pour un seul peuple ici-bas. Pourquoi ? Tout
simplement parce l'Essence divin Pur "Ayn – Soph - Aur" est
partout sur terre, à l'intérieur de l'atmosphère terrestre et
extra-terrestre ; tout comme il est depuis toujours existé et incarné au
fin fond de l'âme de toute animale mammifère, donc l'être - humain
terrestre, et au fin fond des esprits purs multiformes - monde des éggrégores, donc les esprits des dieux sumériens, des dieux hindous à têtes
animales (Eléphant, Vache, etc.), des dieux égyptiens pharaoniques,
des dieux animistes, des Anges - donc Lucifer - le Roc et l'Egal du Très
- Haut, des Saints - Mystères béatifiés à la pelle par les papes de
l'Eglise catholique romaine, des Bouddhas, du Christ - le Crucifié de
la Sainte - Vierge, des Dames Natures, donc la Dame Nature Noire -"
Esprit de l'Obscurité taoïste"- Principe Féminin et origine de
toutes les racines du ciel et de la terre...
A l'intérieur
du monde des éggrégores purs d'esprits de toutes formes et de toutes
natures, ou le Néant bouddhique - Monde de l'ABSOLU
et non de l'ULTIME, seul le Dieu d'Israël - pur d'esprit "Ayn-Soph-Aur", infini petit, le Sans Nom, erre à la recherche de son Ame Eternelle
du "Je Suis Yahvé le Très - Haut" qui s'est manifesté à
travers l'Œuvre biblique
du Verbe – qui - s'est – fait - chair en Jésus-Christ le Crucifié.
IL souffrait énormément de perdre la trace de Son Ame Christ - Homme et
s'immobilisait au centre du monde des éggrégores chaotiques sens dessus
- dessous - celui des "Pensées - Esprits" purs, extrémistes et
évoluant en rond à l'échelle de l'Absolu, dont les ondes vibratoires
rejaillissent et influencent d'une manière implacable les classes
gouvernantes - grosses têtes ici-bas qui sont remplies de Savoir
-"arme à double tranchante" et se sont laissées manipuler par
Lucifer - Le Malin Porteur de Lumière Alpha - Christ, L'Egal du Très -
Haut et L'Empereur du monde des éggrégores qui cherche à construire son
Eglise monothéiste ici-bas pour ses vieux jours avec la pierre
d'inauguration mensongère concernant le "Péché Originel d ' Eve",
avec sa "Pensée Unique", avec son harem de Filles et/ou
Epouses vierges - la copie conforme au goût - désir d'Enlil - un des
Trois Grands Dieux sumériens, frère de sang divin et adversaire d'Ea/Enki
concernant la question humaine, et avec ses serviteurs - hommes d'esprits
purs et durs d'un dogmatisme intransigeant.
En cette fin
des temps bibliques et coraniques, plein d'orgueil sans mesure et trop présumé
de sa toute puissance, notre Malin ose sortir de son monde éggrégorique, pour venir s'offrir un grand razzia en ce bas monde, suite aux
offrandes avec des charniers de cadavres avec du sang humain sacrificiel
et chaudement versé par ses suppôts conscients ou inconscients de leurs
fautes sans nombre. Notre Ange - Diable, l'Egal du Très - Haut baisse
ses gardes et se laisse voir comme en plein jour par mon III è Œil
- pur d 'Esprit Bêta désormais bien ouvert pour scruter tout fait
et geste de notre Malin, qui tout d'un coup se retrouve tout nu ne
pouvant plus se cacher nulle part à l'intérieur de l'univers du système
solaire. Il s'est dissolu tout d'un coup pour disparaître à jamais et
éternellement dans le Néant Is1(= monde de la souffrance pur d'esprit,
car sans aucune étincelle "Ayn – Soph - Aur" de Dieu Eternel
"Amour et Miséricorde"), tout en enchaînant à lui une
myriade d'âmes humaines - ses fervents suppôts "anges déchus"
dont les mains sont tachés de sang humain et qui sont bien incarnés en
ce bas monde dans les hommes puissants de l'histoire de l'humanité, tels
Hitler, Pol-Pot, Mussolini, Ceausescu, Khomeyni, José-Maria Escriva
de Balaguer, etc. qui, tous, se sont laissés polluer spirituellement
de leurs vivants ici-bas par les griffes de notre Ange - Diable pour
commettre des fautes - crimes meurtriers sans nombre, tout en avoir la
conscience tranquille à leur mort.
Dans les pays
civilisés, notre Malin assouvit sa toute puissance dominante en piégeant
l'humanité dirigeante capitaliste avec de l'argent sale qui corrompt
toutes les classes gouvernantes, y compris le Pape Jean-Paul II, qui
nage complètement dans la mare boueuse meurtrière de la Banque d'Ambrosiano. En effet, le culte du "Veau d 'Or" reprend
paradoxalement en ce moment du poil de la bête et mondialement sous
l'autorité de notre Lucifer à la "Pensé Unique" d'une
puissance telle que la planète terre toute entière, avec à leurs têtes
les Grands argentiers du groupe G7 ne savent plus quoi faire pour éviter
le Krach Boursier, malgré tous les systèmes mis en jeu techniquement
sans faille et d'une efficacité rare à la vitesse des ordinateurs bien
branchés sur réseau Internet ou autres.
Des milliards
et milliards de dollars disparaissent ainsi, ni vu ni connu, circulant
en carte - argent électronique à une vitesse telle, dans des circuits
type Internet et autres, jusqu'à l'évaporation totale en cours de
parcours, sous l'effet de la baguette diablement magique de notre Malin.
Des villes hyper - riches se transforment d'un seul coup en cités fantômes
et pauvres en Asie, donc l'Indonésie, la Malaisie, la Thaïlande.
Eric Emmanuel Schmitt, un "agitateur philosophique", homme de théâtre,
avec sa troisième pièce Golden Joe décrit
bien ici ce monde impitoyable : "Jamais la religion de l'argent n'a été aussi forte.
Les religions sont tombées en désuétude, les idéologies des politiques
- dieux de substitution tout autant . Finalement
il n'y a plus qu'une religion, celle de l'argent, qui nous éloigne les
uns des autres et nous met hors la vie".
Désormais,
l'alternative est bien simple : ou bien le monde parviendra à son
aboutissement selon un progrès linéaire inscrit dans les lois mêmes de
l'histoire d'après la grâce arbitraire de Dieu et le Salut serait
inconditionnel, ou l'avènement messianique est lié au degré moral
atteint par l'humanité et dépendrait essentiellement de l'acte libre et
de la bonne volonté des humains. Dès le XVI è siècle, l'exégèse à
laquelle se livrait le Maharal de certains textes du Talmud, abordait
directement le problème du "Salut du peuple d'Israël". Pour
lui, la venue du Messie n'est liée à aucune condition. Elle correspond
effectivement à un plan objectif de l'histoire, se manifeste par une
intervention extérieure et gratuite de Dieu. La délivrance ultime se
trouve dans la ligne nécessaire du développement de l'univers elle est
indépendante du mérite moral. Le Maharal se réfère d'ailleurs
explicitement au caractère "arbitraire" du choix d ' Abraham et
d'Israël pour rendre compte de la gratuité de la Délivrance du peuple Hébreu
d'Egypte (Gévùrot Hashèm, ch. XXIV).
Le Maharal a
bien raison de penser que "la
délivrance d'Israël est indubitable" (Nesah Israël, ch. XXXI
). Le pardon de Dieu se présente comme une remise sur la bonne voie ;
comme une nouvelle chance accordée au libre choix de l'individu, comme un
appel répété à sa liberté responsable et une prise de conscience plus
aiguë des exigences de la divinité. La liberté de l'homme s'affirme
jusqu'à l'extrême de sa puissance spirituelle, dans le déploiement intégral
de ses possibilités de délivrance intérieure ; l'homme
n'est pas racheté par son libérateur, il porte en lui les éléments
susceptibles de la mener à la réconciliation. Le
salut pourrait être l'œuvre directe de l'homme par l'exercice droit et
juste de sa liberté.
"La
fin des Temps, c'est la maturité du Bénéficiaire" (Id. ch.
XLV), le Maharal l'affirme sans aucune équivoque. Cette conception
maintient dans toute sa rigueur la transcendance et l'altérité de Dieu,
mais sauvegarde la liberté humaine en recueillant l'acquis de ses œuvres. C'est la présence Dieu d'Israël - le Très - Haut, le Sans - Nom,
pur "Ayn-Soph-Aur", qui s'est retiré au fin fond de l 'Etre d
' Adam - Kadmon , qui garantit la conciliation entre la liberté de Dieu
et l'action humaine : elle nous fait entrevoir la promesse d'un
aboutissement de l'histoire de l'avènement d'une ère messianique qui,
tout en présentant une différence essentielle avec les conditions
actuelles, ne s'inscrira pas moins dans le prolongement et la continuité
de l'histoire. Rabbi Liwa nous rappelle à la suite du Midrah (Yalqùut
shim "Oni sur nombres, XXIV, 17) que le " prophète des nations
" Baalam, annonce la venue du Messie en ces termes : "Je le
vois, mais non pour maintenant, je le contemple, mais non de près
(Nombres, XXIV, 17). Les prophètes d'Israël au contraire voient l'avènement
du salut comme un événement imminent ; Moïse déclare : "Car il
est proche le jour de leur trouble, et pressant ce qui doit leur
arriver"(Deutéronome, XXXII, 35) et encore "car tout près de
toi est la parole" (Id. XXX, 14). De même Isaïe : "...car il
est proche le jour de l'Eternel" (Isaïe, XIII, 6).
"L'instant
déterminant salutaire" ou l'avènement messianique tant attendu
du peuple Juif arrive bien en cette fin XX è siècle - celui de la
"Grande Tribulation " prophétique et bibliquement connue de
tous les prophètes. Il annonce la fin des Six milles Ans adamique - le
terme fixé d'avance entre Dieu le Sans - Nom ou ALLAH avec Eblis – l
'Ange - génie d'Allah, le représentant de la chaîne des
hommes de génie du monde scientifique cartésien luttant depuis
toujours contre le monde de l‘obscurantisme politique et religieux
dogmatique, dont Copernic, Galilée, Képler, Pascal, Newton,
Einstein, etc. qui consignent toutes leurs découvertes scientifiques par
écritures dans des livres bien conservés dans des bibliothèques
nationales du monde entier. D’après le Gaon de Vilna ( 1720 –1797),
l ’« Instant messianique », c’est celui où les extrêmes – « Pensées scientifiques cartésiennes
et pensées religieuses mystiques » sont conciliées sans violence.
Le début de
ce terme fut marqué par la création de l'écriture datant à peu près
vers - 4000 ans avant J.C. non loin du Golfe arabo - persique, en Pays de
Sumer. Cet "Instant déterminant
salutaire" tant attendu par le peuple juif - celui de la connaissance, comporte une double dimension : d'une part une initiative divine, et
d'autre part une réponse humaine. La création est toujours à double
sens, "aller <-----> retour". L'univers parviendra à son
achèvement selon les lois immuables établies par Dieu lors de la Création
(mais nous avons la possibilité, d'accélérer le processus en réalisant
notre "être total" ou "être intégral") c'est à
dire en le saisissant dans son altérité et dans son ensemble relation
avec Dieu - Pur "Ayn-Soph-Aur"- l'essence lumineuse et vitale de
l'Homme Céleste et Universel qu'était "Adam - Kadmon". Dieu
attend La Délivrance et Israël sait que Dieu l'attend.
L'univers -
corps séphirothique et mystique de l'Homme Céleste Macrocosme, créé
par Dieu pour sa gloire est animé d'un mouvement intérieur qui le meut
vers son Auteur : le but ultime de la création est donc placé dans l'avènement
du Messie, dans le règne absolu de Dieu - le Manifesté d 'Esprit Saint
Alpha - Christ, ou le Verbe - Celui qui arrive à réussir l'acte
chirurgical sublime en prenant la Cinquième côte d 'Adam - Kadmon pour
créer la Femme, pour se faire incarné ensuite en l'Etre - le Petit Jésus
- Enfant de Vierge Marie, d'une façon miraculeuse ni vu ni connu. Par
quel mécanisme ? Mystère bien percé en cette fin des temps bibliques.
C'est en vue du Messie que le monde a été créé,
c'est lui qui confère un sens à l'univers et à la création. C'est
pourquoi le Talmud discerne une allusion au Messie dans le récit de la
Genèse qui relate le premier jour de la création : "Et
l'esprit de Dieu planait sur la face des eaux" (Genèse, I, 2),
"c'est l'esprit du Messie"
(Genèse Rabba, II, 4). La présence effective du Messie ou l 'Esprit du
Messie est imposée dès l'origine au monde créé. Destiné à unifier
l'univers et à le ramener vers l'un, l'esprit du Messie s'est introduit
dans le monde le premier jour de la création, le jour de l'un. L'esprit
du Messie est présent depuis toujours dans l'espace instantané car le
principe essentiel de la gloire divine n'est pas la transcendance mais
l'immanence. La naissance du Messie, la réalité de Sa venue, s'attachent
donc à la destruction des temples - purs matériaux, grandioses en
contenant - "façades et murs bien décorés et dorés", mais
vides en contenu car trop imbibés de sentiments de haines , de meurtres,
de larmes et surtout de sang humain. Le Messie d 'Esprit Bêta ne s'arme
que de la connaissance absolue, de la laïcité absolue, de la logique
absolue et d'une diminution de l'être, car il est seul sans appui moral
d'aucun groupe lobby , et qui constitue un appel vers l'actualisation
d'un nouvel être. Ce "nouvel être" ou Bêta
ressemble à l 'Homme Créateur annoncé par l'ange à travers ce
message :
"Alpha
– Oméga – Oméga - Alpha.
L'Homme Créé
est entre le Commencement et la Fin.
L'Homme Créateur
se situe entre la Fin et le Commencement.
Entre le
Commencement et la Fin est le Temps.
Entre la Fin
et le Commencement, l'Eternité.
La fin de l'an
passé est commencement du nouveau.
La fin du
monde passé est commencement du nouveau.
Le miracle est entre Oméga et Alpha.
Depuis les
temps les plus reculés, l'homme fête ce qui ne peut pas fêter.
La porte de la
voie étroite est Oméga - Alpha.
Celui qui désire
la franchir dans le temps avec son corps, entre dans la mort.
Celui qui la
franchit en Esprit, hors du temps, entre dans l'éternité."
( Dialogues
avec l'ange ).
Ce dernier ,
ou l'être – humain – trilogique – et - christique d 'Esprit Bêta
sera d'autant plus riche, renfermera en lui un degré de plénitude - joie
de vivre comme tout un chacun dans la société humaine scientifique et
moderne de son temps horizontal et mortel. Il parvient ainsi en une seule
vie - "sa dernière vie incarnée" pour atteindre le degré de
Conscience d ' "être – moralement – libre – et – bien -
illuminé", c'est-à-dire niveau + 9 de l'échelle spirituelle,
tout en restant simple humain profane, grâce à son travail mental et
personnel, tel le "Grand Transformateur", bien défini ici par
l'ange ( Dialogues avec l'Ange) :
"Si tu te
transformes la matière elle aussi est obligée de se transformer.
Dans ton corps, il y a le feu qui ne détruit pas, poison qui ne tue pas.
Comment est-ce
possible ?
Tout est bon
dans le plan.
Son mystère, comprenez-le bien, c'est la Transformation.
L'homme est le Grand Transformateur.
Le Mal est le
plus, mais il est le berceau de la joie. confusion
mentale à l'échelle de l'Absolu, les soi-disant Chefs politiques
- religieux et dogmatiques,
purs et durs, en paroles - actes barbares très meurtriers, ont
transformé malencontreusement le Très - Haut, Dieu d'Israël - Dieu non
- esclavagiste, non - ritualiste, en le Diable, Lucifer, l 'Egal du Très
- Haut, Dieu esclavagiste – ritualiste – et - sadique, qui fut éggrégoriquement
tout puissant à l 'autre côté du miroir ; ils ne savent pas que selon
l'ange (Dialogues avec l'ange) :
"Si fine
que la puissance d'une force, elle n'est que force.
De même que
vous ressentez cette force lointaine,
de même
chacune de vos pensées,
chacune de
gestes se répand et est agissant dans l'univers.
Mais l
'homme est plus grand que tout corps céleste ;
il est le corps du ciel.
Pas seulement partie mais tout ."
Le Talmud nous
révèle : "Le Messie se
trouve aux portes de Rome, parmi les pauvres, les miséreux et les malades".
(Talmud de Babylone, Sanhédrin, 98a). Aux portes de Rome, à la limite
extrême du "Quatrième royaume", celui-là même qui symbolise
l'opposition irréductible aux valeurs prônées par Israël et à l'établissement
du royaume de Dieu (Nesah Israël, ch. XXVIII). Là également le maharal,
ne se laissant pas arrêter par des considérations (Lamentations Rabba,
I, 57 ; Nesah Israël, ch. XXVII ) explique au peuple Juif que le Messie
se tient sur le seuil du royaume d ' Ismaël, puissance qui s'élèvera
elle aussi bien haut dans le firmament des nations, mais qui ne brillera
que d'un éclat éphémère. Le Messie se trouve donc sur les lieux même
du crime anti-Dieu bon et par les fautes sans nombre des hauts prélats
dogmatiques, ultra - conservateurs et ultra - nationalistes mortellement
puissants, qui ne faisaient que susciter la transcendance de la puissance
du Dieu mauvais ou Dieu usurpateur, dont Lucifer - l'Egal du Très - Haut, qui savoure pleinement sa gloire, grâce à l'apport de sang
sacrificiel et humain à l'autel de notre Tout - Puissant Dieu Sadique
ayant une relation de type sado - masochiste avec la prêtrise - scriptes
hauts parleurs avec "Principe du Perroquet" et celui de Rome.
Ensemble, tout ce beau monde divise la planète terre en coupe réglée
pour nourrir Lucifer ou son esprit Oméga (=Esprit du temps) en sang
sacrificiel humain, en larmes bien chaudes des centaines de millions de
femmes, d'enfants et d'autres vieillards qui
errent ainsi à travers les 5 continents de la planète terre,
suite à la Grande Tribulation de la fin des Temps bibliques, annonçant
par la même occasion le retour probable du Très - Haut, Dieu d'Israël
et des Armées célestes, Maître de Justice et de l'Univers.
L ' Instant de
la Fin des Temps s‘approche de minute en minute ; il est tant
redouté par les anges, les prophètes et les Grands hommes des hautes
sphères politiques - religieux ultra - conservateurs, ultra -
nationalistes et fauteurs de troubles, qui vivaient dans le monde des
mensonges avec secrets d 'Etat, secrets du Vatican, secrets des Cercles
initiés dans les domaines de la Banque, de l'Armement, de la Science,
de l'économie monétaire, etc. . Ils ont cadenassé hermétiquement le
royaume terrestre empêchant tout retour du Paraclet ou l ' Esprit de Vérité
clairement prophétisé par Jésus-Christ, le "Fils de l'Homme". Malgré leurs combines, il n'empêche que le Messie Bêta - la Carte
Joker de Dieu, l'Inconnu ou le Sans - Nom et Sans - Forme, parvient
quand même à se dresser au milieu des ruines des grandes civilisations
toutes puissantes devenues mortelles, parce qu'elles concentraient toutes
leurs visées sur des résultats matériels, caractérisés par le
pouvoir des lobbies d'argent, des vendeurs d'armements, des communautés
politiques religieuses intégristes – et – ultra - nationalistes, des
médias ayant soifs de scoops, jouant ainsi le jeu politique des
gouvernants ultra - nationalistes, suprématistes et autres extrémistes
de droite ou de gauche, qui perpétuent ainsi de l ‘injustice partout
sur la planète terre meurtrie, dont la surface est remplie par des
images – photos instantanés, figés ou filmés des charniers de
cadavres suite à des crimes impunis contre l ‘humanité – les
descendants de la Femme crées à l’image des Elohim.
La fin et l'épuisement de ces multiples essais politiques, militaires et
monarchiques de droit divin ou civil en cette fin XX è siècle sont les
signes avant coureur de la montée d'une ère nouvelle, celle du Messie.
Il attend, nous dit le Midrash, parmi les pauvres et les malades ; dont le
Messie ne pourra être qu'un médecin généraliste scientifique –
moderne – et - mystique profane ayant acquis l'art de se soigner en
premier son être profond, ou sa totalité d ‘être trilogique – et -
christique (= Cœur – âme – et - esprit) et à guérir l'Essence pur
"Ayn – Soph - Aur"
libre - arbitre de l'Homme céleste - créateur et éternel de la
souffrance pur d'esprit dû à son désir - volonté de se séparer en
deux Etres Humains Bien Sexués et Distinctifs - " le Masculin et le
Féminin" et dont la Femme est sur le point d'accoucher le Nouvel
Eternel, le Nouvel Enfant désormais pure Lumière "Ayn-Soph".
Et c'est bien là la vraie mission du Messie Bêta - Homme profane ayant
la chance inouïe de découvrir l'étincelle lumineuse pur "Ayn –
Soph - Aur" en son âme et conscience - le vrai trésor de l'humanité
croyante mystique et vraie initiée du culte de Dieu d'Israël, le Très
- Haut, le Sans - Nom, l'Inconnu , dont seul Son Essence pur "Ayn-Soph-Aur"
libre - arbitre et multiforme s'est manifesté à Moïse sous la forme
d'un "Buisson Ardent" et du "Verbe – qui - s'est – fait
- chair" en Jésus - le Crucifié.
La personnalité du Messie Bêta ou "son esprit", le plus petit de
l'Univers du système solaire, se définit ainsi surtout par opposition
aux valeurs qui caractérisent le monde actuel :
confusion spirituelle et religieuse mortellement chaotique et matérialité
extrême. L'esprit du Messie est "Nivdal", séparé de ce monde,
"Pashut", simple et non lié aux éléments matériels, "Sikli",
de nature spirituel, bref il possédera une "madrégah elohit" (Nésah
Israël, ch. XL). C'est bien avec cet esprit - laser que le Messie Bêta
parvient à réaliser l'opération chirurgicale à haut risque sur l'être
profond pur "Ayn-Soph-Aur" d'Adam - Kadmon, et à distance appréciable, c'est-à-dire au point central de l'Astre solaire bien visible de la
planète terre le jour sans nuage . Pour réussir cette opération, Bêta
a dû parvenir au paravent à entrer en contact avec Dieu d'Israël - pur
"Ayn-Soph-Aur".
Dès son époque, le maharal se représentait le Messie comme un homme,
puisqu'il précise (Béer Hagolah, V è partie) qu'il aura un corps. Par
ses qualités, le Messie s'élève au dessus d 'Abraham qui marque le début
de l'univers civilisé, au dessus de Moïse qui fut l'élément essentiel
du monde en acte, il porte en lui le principe même de la perfection.
Esprit éminent et âme élevée, le messie, fils d'Adam - Kadmon ( ou l
'Homme céleste - primordial et androgyne) se distingue des autres justes
par la possession de la totalité des sept clefs divines, angéliques
sensationnelles vivantes et éternelles sur terre.
De ses sens, Sri Aurobindo décrit subliment en ces termes : "Chaque
sens est une extase et l'amour le signe d'un même embrassement à deux
partagé par la divinité" (Extrait, "Les Cieux de la
vie" Poème daté du 15 janvier 1933). Par analogie, les sept
"sens – extase – et - amour" d'Aurobindo sont à comparer
aux sept "âmes pures" avant la Chute des anges à travers ce
message : "L'homme ne se réjouit
que si les sept sens, les sept âmes , agissent de concert. C'est la
clef. Que le Nouvel Etre naisse
en vous ! "(Dialogues avec l'Ange, p.324 ). La possession de ses
sept sens a permis au Messie Bêta d 'ouvrir son III è Œil pour parvenir
à voir en Lui, Yéoshua - l'Eternel, dont l'âme éternelle d'un
"Christ - Homme" à l'échelle cosmique et universelle, se
transforme en cette fin des temps en le Maître de Justice et de l'Univers
du système solaire, pour être incarnée en le Corps mystique pur "Ayn
– Soph - Aur" du Nouveau Eternel et Nouvel Enfant, dont les deux
parents sont bien sains et saufs, suite à l'opération à haut risque
pour séparer le Corps séphirothique d'Adam - Kadmon en deux corps
humains bien sexués - pur "Ayn-Soph-Aur", c'est-à-dire en un
Homme - Christ et une Femme - Christ qui ensemble tiennent le Nouvel Enfant, Nouvel Eternel - pur "Ayn – Soph -
Aur" par les mains. En
effet, il est écrit :
"La voix
qui cris dans le désert a été.
Ce qui a été, ce qui est, ce qui sera, c'est l'éphémère.
Le péché de l'élu ne peut plus être l'ancien péché.
De l'arbre
sauvage poussent trop de branches, trop de feuillages.
L'arbre, l'élu a été taillé.
Ainsi a pu
disparaître l'ancien péché.
Sa main y a introduit un Nouvel Œil,
la greffe sacrée
et noble,
afin qu'il
porte fruit et serve aussi le Plan Sacré.
Le Nouvel Œil s'ouvre déjà,
mais les
moignons morts des branches coupées violent la nouvelle Loi.
C'est Lui qui s'est greffé en vous.
Il n'y a de péché
que là où l'arbre est mort."
Paraboliquement
et virtuellement, le mot "Arbre sauvage" désigné par l'Ange céleste
est le corps qliphothique d'Adam - Bélial à têtes de démons qui sucent
goulûment la quantité incalculable de sang sacrificiel issu des crimes
contre l'humanité très bien entretenus par les chefs - tyrans et autres
dictateurs des nations, des églises soi-disant universelles, donc les bûchers
de l'Inquisition, les pogroms des juifs, la Shoah, les pendaisons des
tribunaux islamiques, les fosses communes des catholiques à Huê, les
crânes trouées des millions de Cambodgiens, les corps mutilés coupés
à la machette des Tutsis au Rwanda, les corps enfouis à la va-vite des
bosniaques dans des fosses communes, etc. De cet "Arbre
sauvage" avide de sang humain, le Coran nous le définit en termes
à images virtuels et non paraboliques comme l ' "Arbre
de Zakkoum" : "C'est
un arbre qui pousse du fond de l'enfer. Ses cimes sont comme si c'étaient
des têtes de démons. Les réprouvés en seront nourris et s'en
rempliront le ventre. Là-dessus ils boiront de l'eau bouillante. Et
puis ils retourneront au fond de l'enfer.
Ils voyaient leurs pères égarés. Et se précipitaient sur leurs pas. Une grande partie des peuples
anciens s'étaient déjà égarés avant eux "
( Sourate
XXXVII, Les Rangs, v 62 - 69 )
Pour parvenir
jusqu'à "Lui qui s'est greffé en nous", ou Sa Lumière pur
"Ayn-Soph Aur", l'ange nous prévient de ne pas trop nous précipiter
aveuglément et inconsciemment. En effet, selon l'ange ( Dialogues avec
l'Ange) :
"Croisée
des chemins.
L'insensé
court vers la Lumière et s'y brûle comme un papillon.
Le Sage, l'élu, demeure immobile dans l'obscurité.
Il ne marche
pas, il n'avance pas.
Il ne s'élance
pas.
Et quand même
la Lumière le trouve."
Tout dépend
de notre travail mental personnel pour être clair en notre âme et notre
conscience, surtout de pouvoir ouvrir notre propre III è Œil, qui s'allume instantanément, et nous ouvre tout droit sur le monde de l
'Intuition Mystique, de Maître Echkart et d'autres mystiques
authentiques. Dès 1944, l'ange exhorte l'humanité frères et sœurs de
Lui à réaliser de telle prouesse, il savait d'avance que ça va être
difficile, d'où ce message désolant
(Dialogues avec l'ange) :
"Ne
croyez plus !
Soyez Lui !
Que votre III è Œil s'ouvre !
Etre Un avec
Lui n'est encore qu'une possibilité.
Virtuellement
seulement, le Très - Haut est Un
avec vous ."
C'est Isaac
Abarbanel (1437-1508), homme politique, exégète et philosophe ayant
lui-même connu un exil à titre individuel du Portugal en 1481, et ayant
participé à l'exil collectif d'Espagne en 1492 qui prendra sur lui la tâche
"de révéler aux enfants de Judas (=Terre) le jour de la Rédemption
; d'annoncer à pleine voix que le salut est proche, qu'Israël (univers
du système solaire) n'est point abandonné, que l'arrivée du Messie est
imminente et ne saurait plus tarder".
Toute l'œuvre
de cet auteur, ouverte par ailleurs aux problèmes historiques de son
temps et à l'exégèse chrétienne de la Bible, est traversée par l'idée
de l'élection d'Israël et de sa proche délivrance. Cependant Abarbanel
consacre trois œuvres particulières
à l'analyse du messianisme, montrant ainsi l'objet de ses préoccupations
principales. Tous les problèmes traités par ses prédécesseurs sont
examinés à nouveau, toutes les sources reprises et éclairées à la
lueur de l'actualité. Exégèse du Livre de Daniel (Ma''éné hayeshû"
âh, le messager du salut), commentaire des textes talmudiques et des
midrashim relatifs au Messie (Yeshûot meshihô, le salut de son oint).
Dans ses livres philosophiques, Abarbanel reviendra également sur ce
problème en particulier dans Rosh Amânâh (les principes de la foi) ou
deux chapitres lui sont consacrés (ch. XIV et XV) on peut donc, selon
Benjamin Gross, légitiment compter Abarbanel comme le premier théoricien
de la pensée messianiques depuis les sources bibliques et talmudiques
jusqu'aux plus récentes interventions des philosophes médiévaux.
C'est à
Naples, où il s'est réfugié après l'exil d'Espagne, qu'Abarbanel,
l'ancien ministre des Rois du Portugal et d'Aragon rédige sa trilogie
messianique. Le juif exilé et rejeté de la sphère politique, rentrait
sur le devant de la scène de l'histoire à travers l'eschatologie. Il le
sentait certainement lorsqu'il ré - interprétait le songe de Daniel, en
pensant aux bouleversements récents, qui lui semblaient transformer d'une
façon radicale et décisive l'ordre du monde.
Daniel avait
en effet révélé à celui qui avait détruit le sanctuaire de Jérusalem,
le Roi Nabuchodonosor, le contenu et la signification de son rêve
(Daniel, II, 31-45) ; Une immense statue, d'aspect terrible, se tenait
devant le roi, sa tête était d'or fin, la poitrine et les bras d'argent,
les reins et les cuisses de bronze, les jambes de fer et les pieds en
partie de fer et en partie d'argile. Une pierre se détache "sans
l'aide d'aucune main", frappe les pieds de la statue et la pulvérise,
et cette pierre devient une grande montagne qui remplit toute la terre.
Suivant l'explication de Daniel, il s'agit de quatre royaumes, qui seront
remplacés par le cinquième qui, lui subsistera à jamais. Le schème des
cinq royaumes reviendra dans un autre songe de Daniel (ID, VII, 2-14) et
se présentent sous forme de bêtes, surgies de la mer : un lion avec des
ailes d'aigles, un ours, une panthère à ailes d'oiseau, et enfin une
quatrième bête, différente des précédentes et portant dix cornes. De
ces cornes se dégage une autre petite corne. Ces quatre bêtes seront jugées
et anéanties, tandis qu'apparaît "un
fils d'homme", dont la domination sera éternelle et dont le
royaume ne sera pas détruit. Il s'agit naturellement des quatre royaumes
de Babylone, de Perse, de Grèce et de Rome. Pour Abarbanel, nous sommes
toujours sous le règne du "quatrième
royaume", de la Rome
"qui mange, broie et écrase", et ne vit que des projets de
conquête. Rome est devenue chrétienne, et c'est dans la conduite des
rois chrétiens qu'Abarbanel retrouve tout ce qui caractérise le
"quatrième royaume". Les dix cornes dont parle Daniel représentent
les dix empereurs qui ont gouverné Rome, avant la destruction du second
Temple, tandis que la petite corne qui s'en dégage est une allusion à l'évêque
de Rome, dont l'autorité -"Principe de Rome" - ne cessera de s'étendre
en cette fin des temps bibliques.
De ce Principe
, le Maître Jésus des Visions Esséniennes nous le dénonce en ces
termes : << Le Principe de
Rome est cousin du Principe Zélote. L'un et l'autre sont éternellement
alliés puisque l'un se nourrit de l'autre et réciproquement. Le tyran, la victime et le révolté sont de la même façon étrangement
complice.
Ils vivent en chacun de vous à tour de rôle, s'offrant
mutuellement des arguments et des excuses , tous en quête de pouvoir,
tous en proie à leurs peurs ancestrales ...
"Le
Principe de Rome est intemporel.
Je pourrais l'appeler de toute autre
nom, du nom par exemple de chacun des dictateurs que cette terre a portés
et porte encore aujourd'hui. Je pourrais l'appeler même du nom du tyran
qui s'agite subtilement en tout être humain et qui est à la racine de la
souffrance. Dans l'histoire de votre humanité, ce principe s'est toujours
exprimé à son point culminant de façon périodique ... et voici qu'à
nouveau vous les portez à son paroxysme ... mais avec une démesure qui
s’annonce à la hauteur de l'enjeu...
"Il y a
environ un siècle et demi que ce processus s'est engagé de façon
radicale. C'est un mécanisme qui se base sur les
moyens d'action de la Pieuvre : une tête et de multiples bras
capables de s'engager dans toutes les directions. Il
s'agit d'une Organisation Tentaculaire prétendant régir tous les
domaines de la vie, de l'intime au collectif. C'est une organisation
qui fait de vos incohérences son terrain d'action. Elle vous a
progressivement invités à entrer dans le jeu dont vous ignorez l
'ampleur, les règles et le but. C'est elle qui décide des guerres et
des trêves, c'est elle qui vend les armes mais aussi ce qu'il faut pour
panser les plaies. C'est elle qui fait nommer les chefs d'état, nombre
de responsables religieux et vous dit ce qu'il convient de croire ou de
rejeter ...
"Le
Principe de Rome ne tolère le droit d'exister qu'à ceux qui coulent dans
le moule du bon citoyen. Son trône
est fait de dogmes.
La Rome historique, voyez-vous, a toujours été
la farouche adversaire du Principe Christique, c'est-à-dire en d'autres
termes, de la résurgence de "ce
qui vient" en chacun. Après avoir tenter d'étouffer "sur
le terrain" la force qui animait le Maître Jésus et Ses frères Esséniens, elle a fait mine d'accepter cette dernière afin de l'englober, de la
vicier et finalement de l'étouffer de l'intérieur ... jusqu'à ce que l
'humanité ne bénéficie plus aujourd'hui que d'une image déformée et
appauvrie de l'Enseignement christique.
"Ce
faisant, cette même Rome historique qui s'est faite aujourd'hui
religieuse se révèle devenir une alliée de choix du Gouvernement de
Domination Mondiale .... Elle est
devenue une Pieuvre à l'intérieur de la Pieuvre, purement politique au
sens manipulateur du terme. Il est nécessaire qu'elle aille jusqu'au
bout du chemin qu'elle a emprunté tout comme il est nécessaire que
chaque homme et chaque femme expérimente l 'impasse personnel de son
orgueil, de ses chapelets de mensonge et de ses pulsions de pouvoir.
"Cette
Rome historique est désormais Vaticane,
mes amis, ...Ainsi je le répète, la Rome Vaticane ne fait que se conformer à la Rome intérieure de
chacun. Elle imite purement et simplement le modèle de fonctionnement de
l 'Ensemble de l'humanité terrestre ....>>.
Dans cet
univers qu'Abarbanel qualifie de "romain" l'islamisme appartenait comme un élément dissolvant, un
ferment de désunion. Ce sont les pieds de fer et d'argile, deux
substances qui ne se mélangent pas ; car désormais la lutte pour l'hégémonie
est engagée, sans compromis possible, jusqu'à ce que la pierre se détache
et pulvérise la statue des "nations". Cette destruction, qui
englobe dans un même destin christianisme et islamisme, est l 'œuvre
de Dieu l'Inconnu et le Sans - Nom - pur "Ayn-Soph-Aur",
qui parvient finalement à être libéré de la peau de la Bête - le
Dragon céleste, le Tout - Puissant divin du monde des éggrégores, et
retrouvé ainsi sa forme humaine originelle - "Celle dont la beauté
rendit jaloux les anges", c'est-à-dire le Grand - Humain et Grand
Architecte de l'Univers qu'était "ADAM-KADMON", pur "Ayn-Soph-Aur"
infini petit, supportant tout le poids de la Souffrance de l'humanité
terrestre, depuis que Son Rêve - Fou se réalise avec la Création de
l'humanité -"tous les enfants de la Femme". IL attendait ainsi
dans le Silence Absolu l'heure de Sa Délivrance qui correspond au terme
fixé d'avance entre Dieu Allah -"Humain et Sage" et Eblis – l
' "Ange - Génie" d'Allah, c'est-à-dire vers la fin des Six
Mille ans adamique.
De "la
pierre qui se détache et qui pulvérise la statue des nations" Jésus-Christ,
mon frère Un, paraboliquement dis aux douze Apôtres : "N'avez vous
jamais lu dans les Ecritures : la pierre que les bâtisseurs ont rejeté
est devenue la pierre capitale de l'angle. C'est du Seigneur que cela est
venu et c'est un prodige à nos yeux" (Matthieu, 21 , 42). Le Christ
Homme "Adam - Kadmon" , le Grand Architecte de l'Univers a
toujours entendu rapporter à lui-même l'image de la pierre angulaire,
celle qui est à l'origine de l'édifice. Or dans un type ordinaire de
construction, la même pierre ne peut, à la fois, être la pierre
capitale (ou de tête) et la pierre d'angle. Seule la pyramide pharaonique
permet de réunir les deux en une seule, à la fois pierre d'angle et
pierre capitale, la pierre du sommet. La pierre d'angle, représentative
de l 'Esprit Androgyne – Primordial d' « Adam – Kadmon »
ou du Christ Solaire ( Dieu d'Amour et de Miséricorde) , fait défaut
dans la pyramide pour montrer que l'humanité s'est comportée
contrairement au plan idéal du Grand Architecte de l'univers et que la
"restitution de toutes choses" ne sera effectuée que lorsque le
plan idéal aura été reconstitué. C'est le Grand Architecte lui-même
(ou Adam - Kadmon ) , une fois réussie son Grand Œuvre d'Homme Créateur, c'est-à-dire à se séparer en deux Etres - "Homme et Femme"
avec au moins un descendant mâle selon ses rêves - désirs , qui
replacera la pierre angulaire - capitale au faîte de la pyramide
universelle et l'arrivée de l'humanité dans la chambre du roi
indiquerait que les temps sont à la veille d'être révolus.
Le rêve
d'Adam - Kadmon (ou plutôt de son essence pur "Ayn-Soph-Aur")
devient ainsi réalité avec l'apparition de l'humanité terrienne qui hérite
tout un chacun ici-bas un grain de Lumière "Ayn-Soph-Aur" de
leur ancêtre commun, donc le corps mystique, infini petit et séphirothique
d'Adam - Kadmon.
Le premier,
qui est au courant de l'existence de ce grain "étincelle de Lumière
divine" qui tapisse silencieusement au fin fond de l'âme -
conscience de chaque être - humain vivant à la surface de la planète
terre, n'était autre que Jésus-Christ - le Fils de l'Homme "Adam-Kadmon", dont l'âme - la "conscience cosmique –mystique – et -
individuelle" de forme humaine fut l'élue de la Lumière pure "Ayn-Soph-Aur"
du Grand Architecte de l'Univers -"
Ce qu'on appelle l'Homme Céleste
ou la première manifestation divine n'est autre chose que la forme
absolue de tout ce qui est ; la source de toutes les autres formes, ou
plutôt de toutes les idées ; en un mot, la pensée suprême, le Verbe ".
Le "Verbe
qui s'est fait chair " ( = Père – Fils – et - Saint ) pour être
crucifié au Golgotha n'est donc pas mort pour rien. Sans cette sacrifice
divine et humaine, personnellement je ne crois pas pouvoir me surpasser
pour remonter le Fil du Tao, et mettre en lumière toutes les vérités
concernant l'existence réelle et éternelle de l’Etre Pur "Ayn-Soph-Aur"
qu'était Adam - Kadmon - le Grand Architecte de l'Univers, dont Son rêve
- désir intime et profond d'être séparé en Homme - Masculin et Femme -
Féminin avec une multitude d'enfants humains et sages fut l'essence même
de la naissance de l'humanité terrienne qui se situait entre ciel et
terre. IL a sacrifié son Image -"Beauté qui rendit jaloux les
anges de service" et l 'a donné
à Son Etre Féminin - "Eve", qui souffrait énormément
pour donner la forme humaine à ses descendants ici-bas. IL a pris la
peau de la Bête - le "Dragon céleste" et s'est retiré au fin
fond du monde des éggrégores et a attendu patiemment son Heure de Délivrance
à la Fin des Six Mille Ans adamique.
C'est bien par
Amour et Miséricorde pour ses frères et sœurs humains ici-bas, considérés
comme les "Anges déchus" que Jésus-Christ s'est fait incarné
en un être de chair et de sang pour nous enseigner sur l'existence de la
vie éternelle pour toute âme de forme humaine ayant réussie le test d'être
humain en harmonie - symbiose totale avec l ' "être – humain –
intégral – trilogique – et - christique" qui existe réellement
en Soi (= notre Ego individuelle, ou notre âme et conscience personnelle
) et hors de Soi ( = Atman cosmique - universelle pur "Ayn-Soph"
à l‘image de « Maha – Kundalini » ou du
Dragon céleste - symbole de la force du Tout - Puissant dans le
monde des éggrégores, qui rêve d'être délivré de sa forme hideuse
et retrouvé sa forme humaine originelle, c’est-à-dire dans
son "Corps causal" - "Celui dont la beauté rendit jaloux
les anges de service" ou "Corps de jouissance absolue" d'un
Bouddha Amitabha rieur et farceur à la Lumière infinie).
L'amour
passionnel de Jésus-Christ ( Père – Fils – et - Saint), pour ses frères
et sœurs - les "anges déchus" était vraiment délirant.
Selon Socrate : "L'Amour c'est
une sorte de délire". Il existe deux genres de délire, l'un
causé par les maladies humaines (= l'alcoolisme, les drogues hallucinogènes, la schizophrénie, etc.), l'autre par une impulsion divine qui nous
jette hors de nos habitudes régulières. Dans le délire divin, il existe
quatre espèces relevant de quatre dieux : l'inspiration des prophètes à
Apollon, celle des initiés à Dionysos, celle des poètes aux muses et
enfin celle des amants à Aphrodite et à Eros. Or sans amour, le rêve
n'existe pas et sans rêve personne ne peut vivre, même Dieu.
La Védanta
(hindou) et le Zohar (livre de la Splendeur) juif posent depuis toujours
ces questions épineuses : le monde
ne serait-il qu'un rêve de Dieu ? Et
la création qu'une roue donc le mouvement éternel ? La tradition
juive ne reconnaît pas le hasard. Selon le rabbi Akiba : "Tout est prévu (Là-haut) et pourtant l'être humain est libre dans ses
choix". Ainsi il n'y a jamais de fumée sans feu , de vie sans
amour et vice versa.
L'amour délirant
de Dieu - Homme le Manifesté et Mystique ou "Celui qui Est Adam - Kadmon" était tel que sur
ordre positif de Sa Lumière Libre - Arbitre Pur "Ayn-Soph-Aur",
le "Sans - Nom", "Sans - Forme", l'Inconnu de tous
ici-bas, il se précipita pour se faire incarné spirituellement en Jésus-Christ, en tant que le "Verbe – qui - s'est – fait - chair".
Incarné dans ce corps, l'esprit divin, infini petit, pur "Ayn-Soph-Aur"
est donc pris au piège du corps de chair mortel ici-bas, qui a permis
pourtant à l'âme céleste –cosmique –universelle – et - éternelle
d '"Adam -Kadmon" d'exister en tant que Dieu Personne –
authentique – et humain – « Homme d'Amour et de Miséricorde ». Il souffrait énormément dans sa tunique - prison hyper - sensible car
son cœur est rempli d'Amour et de Miséricorde pour ses frères
"anges déchus" , dont le chef - roc fut Lucifer - l'Egal du Très
- Haut. Pleine de connaissance mystique et ésotérique, Jésus étonnait
énormément les pharisiens - "Aveugles guidant d'autres
aveugles". IL n'était pas dans son monde, qui était céleste et
éternel. IL (ou Son Esprit St - Alpha - Christ, androgyne -"le
plus petit du royaume des cieux" n'était pas en harmonie parfaite et
constante avec son âme androgyne et humaine d'un "Adam
- Kadmon", qui parfois fonctionnait à l'envers telle celle d ' « Adam-Bélial »
- "Homme - Principe de l'Enfer" avec ses crises de colère
injustifiée vis à vis des marchands de colombe à l'intérieur du
Capharnaüm, ainsi que cette phrase bibliquement d'une intolérance extrême, totalement à l'opposé de sa nature céleste, humble – amoureux –
et - miséricordieux ( Mtt ,12 , 30 ): « Qui
n'est pas avec moi est contre moi, et qui n'amasse pas avec moi dissipe ». Cette union inextricable et dysharmonique entre cœur – âme - esprit
d'essence androgyne par sa nature céleste et divine embrouille énormément
Jésus-Christ de son vivant, spirituellement au prise avec le monde
dualiste extrême caractérisé par le système patriarcal.
Malgré ses
connaissances parfaites des textes de Lois de Moïse et ses guérisons
miraculeuses, Jésus-Christ, le Messie Alpha, le Sauveur – et -
Diviseur, n'arrive pas à convaincre les pharisiens et les saducéens de
son identité divine. Le couple Ponce Pilate (âme ange noir diable) et Caïphe
(âme ange blanc déchu), comme tout homme de pouvoir dictatorial aimant
l'ordre parfait de leur société obscurantiste,
L'a condamné à mourir crucifié comme un mal propre bandit - révolutionnaire
et troubleur d'ordre public.
Depuis ce
temps là, Dieu l ' Eternel le Sans - Nom - pur "Ayn-Soph-Aur"
faisait le mort ; IL s'est rétracté
et s'est réfugié silencieusement au beau milieu du monde des éggrégores
laissant l'humanité pieuse de confession religieuse monothéiste croyant
en Lui de se débrouiller seul en plein monde des "anges déchus",
les ultra - nationalistes, les ultra - fondamentalistes, et autres intégristes
politiques et religieux, qui commettaient des fautes sans nombre, avec
actes barbares indescriptibles à l'échelle de la planète terre entière, surtout en une centaine d'année, au cours de cette fin XX è siècle
de l 'E.C. .
De ces fautes
sans - nombre et très meurtrières prophétiquement annoncées par le
Christ Alpha - "Jésus – le - Crucifié", les Textes
bibliques nous les définissent comme
la " Grande Tribulation" de la fin des temps. Elles furent l 'œuvre
des hommes - dictateurs responsables directs ou indirects des crimes
contre l'humanité pieuse ou non, dont la Réalisation de la Solution
Finale ( ou la Shoah) au cours de la Deuxième Guerre Mondiale menée en
main de Maître par le III è Reich d ' Hitler qui exterminait ainsi impunément
avec l'aide actif ou passif des autorités ultra - nationalistes
politiques et religieuses soi-disant de confession chrétienne catholique, donc les Oustachis croates,
etc.
Silencieusement, la Lumière pur "Ayn-Soph-Aur"
agit bouche cousue telle la Pierre Noire de la Kaaba au fin fond de la
Lumière de sa carte Joker – l'Esprit Saint Bêta qui s'est greffé en
mon âme humaine sexuée masculine, errante et souffrante à l'intérieure
de l'espace intra - cosmique. IL attendait ainsi patiemment son heure de
Délivrance. IL a accompagné et a guidé mon âme humaine individuelle
et personnelle à venir se faire incarnée une dernière fois ici-bas,
c'est-à-dire la neuvième, pour combattre une dernière fois et par l'écriture
avec images virtuelles le monde de l'Obscurantisme politique - religieux
ultra - nationaliste mortellement puissant qui vit dans le mensonge du
"Péché originel d'Eve", et à travers les manies des rites
confessionnelles jusqu'à la confusion mentale totale, donc la béatification
très controversée par le Pape Jean-Paul II des esprits et/ou âmes morts
de José-Maria Escriva de Balaguer - le Fondateur de l'Opus dei le 17 mai
1992, et du Cardinal Croate Alojzije Stepinac en Octobre 1998, le Chef
spirituel et suprême des Oustachis catholiques ultra – nationalistes et
complice indirect de l'assassinat de centaines de milliers de juifs,
Tziganes et Serbes chrétiens orthodoxes.
Parallèlement
à cette mission anti-mensonge millénaire, concernant le " Péché
originel d'Eve" et anti-Esprits Saints Mystères béatifiés à tort
et à travers par le Pape Jean-Paul I , Yéoshua Père Eternel - Dieu
d'Israël et des armées célestes - Dieu Manifesté par le
"Verbe" se retire au beau milieu du Monde du "Silence
Absolu" - Celui des "éggrégores" - purs d'esprits
cosmiques et universels et continue ainsi seul son combat contre le monde
de l'Obscurantisme politique religieux intégriste pur et dur ayant une
relation de type sado - masochiste et qui avait bien vendu ainsi leur cœur
et leur âme à Lucifer - le Malin et Porteur de Lumière Alpha -
Christ – « Celui qui a fait crucifié le "Fils de l 'Homme -
Dieu " » au Golgotha. Ensemble, les hommes - "pions -
marionnettes", tyrans et autres dictateurs, bien aidés par le monde
des âmes fantômes -"anges déchus", et des esprits mal illuminés
– « Saints Mystères » béatifiés à tort et à travers par
les soi – disant Vicaires du Fils de Dieu, ont cadenassé et enfermé
la planète terre entière empêchant ainsi la venue de Ce qui est - le
Sans - Nom , Dieu – Humain – et - Sage rempli
"d'Amour et de Miséricorde", "de Paix et de
Justice", "de Sagesse et de Vérité" pour l'humanité
toute entière - Ses Créatures "Frères et Sœurs" dotée du
Libre Arbitre, grâce à l'existence de l'étincelle lumière "Ayn
– Soph - Aur" en l'âme et conscience de tout être - humain
terrestre.
La compréhension
de cet acte de « Folie – Passion » du Dieu – le « Sans
– Nom » pour ses créatures et amis - les Sages humains, est bien
comprise par Erasme - un enseignant de premier ordre d'une sagesse à
faire trembler les prêtres moralistes, intégristes et dogmatiques. Le
Sans - Nom resta ainsi avec une patience infinie dans le monde des éggrégores, laissant seul ses amis - les Sages de dénoncer les abus de pouvoir des
faux sages, les "anges déchus" - "Aveugles guidant
d'autres aveugles". Dans "L'éloge
de la folie", Erasme, dès son époque, met en garde ses frères
et sœurs chrétiens de se méfier des faux sages qui acculent la raison
au dogmatisme imbécile, dont les philosophes sourcilleux, ces moines
moralistes, les trois fois saints pontifes, les rois couverts d'une
purpurine vérité, les savants qui croient tout savoir, c'est-à-dire
ceux qui font de la raison, non une instance critique, mais l'instrument
du fanatisme achevé. Erasme dénonce les radoteurs ennuyeux, incapables
de mettre en pratique les principes qu'ils professent, les soi-disant
sages qui s'avèrent inaptes à reconnaître que la nature ne se laisse
pas si facilement contraindre. La "folie - passion" du
"Verbe"- Dieu Manifesté en le Christ Alpha - Le Crucifié ne dénonce
pas la sagesse, mais les hommes qui prétendent l'incarner, la
trahissent à force de dogmatisme, donc les pharisiens avec Caïphe à
leur tête. A notre époque, fin XX è siècle de l'E.C. , ces hommes
purs et durs d'un dogmatisme intransigeant se métamorphosent en une
multitude de chefs soi-disant de haute spiritualité, donc Khomeyni,
Meir Kahane, Jean-Paul II, ...
Je n'ai pas peur de citer tous les noms de ces
Grands Hommes qui marchent avec la tête à l'envers, tout comme
"Adam - Bélial"- l'Homme Infernal, le fidèle serviteur de
Lucifer - le Malin et Porteur de Lumière, et qui entraînent l'humanité
entière, de toutes les confessions religieuses au fin fond de la Fosse
pour être engloutie par le Minotaure - symbole de la Mort aveugle. Pour être véritablement raisonnable et cultivé, il faut
rompre avec la fausse sagesse pompeuse des imbéciles qui confondent le
dogme avec la raison, les coutumes avec la culture. La
sagesse, fin ultime de toute éducation, doit commencer par une
conversion intellectuelle. Il faut commencer par briser l'idole du
faux sage. Le sage aux pieds d'argile est "un
monstre fermé...., aux sentiments naturels, incapable d'émotion, étranger
à l'amour et même à la pitié, ....être à qui rien n'échappe et qui
ne se trompe...
mesure tout au cordeau, qui n'excuse aucune faute, n'est
content que de soi ...est seul libre, se déclarant unique en tout,
...ne trouvant pour les actes humains , qu'ils jugent tous insensés, que
blâme et raillerie ! L'animal que voilà répond à la perfection du sage
".
Spirituellement
vrai chrétien et honnête homme, Erasme s'opposait avec fougue à Luther
sur la question du "libre arbitre". Pour Luther et la sévère
doctrine augustinienne de la Prédestination, l'homme est entièrement
sous la coupe de Dieu. Chacun de ses actes, de ses volontés est connu
et voulu par Dieu depuis toujours, imposé de toute éternité. Aucune
action bonne, aucun repenti ne peut racheter la personne condamnée. Il
n'appartient qu'à la grâce divine de décider de notre destin terrestre
et céleste. L'homme est sans pouvoir car aucun franc - arbitre n'est
compatible avec l'idée de toute puissance.
Selon
la doctrine augustinienne (= un Saint - Mystère selon Vierge Marie),
tout est prédestiné. Pourquoi donc s'instruire, pourquoi s'éduquer si
l'effort est condamné à l'inefficacité ? Pourquoi apprendre et faire du
bien ? Si je suis prédestiné au mal, je ne pourrai manquer d'y céder.
Dans son essai sur le libre arbitre, Erasme pose lucidement le problème
: si on conçoit un Dieu si tyrannique qu'il ne laisse aucune liberté à
l'homme, alors l'éducation est inutile car vaine. Son résultat est
donné d'avance. Pour que l'éducation puisse avoir un sens, il faut que
l'action propre de l'homme sur lui-même ait une part d'efficacité
possible. Il reproche avec raison à Luther son "non nihil" par
trop radical. Il insiste donc sur l'ambiguïté de l'argumentation de
Luther : si tout dépend, comme le prétend ce dernier, de la grâce
divine, les actions bonnes comme les pires sont indifférentes à Dieu et
donc indiscernables en valeur. Non seulement faire le bien n'a aucun sens, mais "faire" ne signifie plus rien. Pourquoi dans ce cas, prêcher
la révolte ? Si ce n'est pour avoir droit d'être chef suprême sans supérieur
et pouvoir tondre ses propres brebis, les moutons – à – deux -
pattes, pour offrir leur sang et leur chair bien tendre au Seigneur Dieu
Sadique - Esclavagiste qui ne donne aucune chance à
l'humanité non - prédestinée, non - élue, et non - baptisée
chrétienne ; car le nombre des places au paradis céleste est fixé
d'avance par le Seigneur Dieu augustinien, qui écarte d'office,
interdisant l'entrée de son royaume céleste - le plus petit, aux sages
hindous, juifs, musulmans, bouddhistes, animistes et autres indiens
peaux rouges non convertis au christianisme.
A la différence
d'A.D. Néel et André Comte Sponville qui ne croyaient pas du tout à
l'existence du "libre arbitre" en soi et hors de soi, Erasme
pose et répond avec finesse à cette question : Quel sens aurait la vie
des hommes si Dieu agit sur eux comme le potier sur l'argile ? Il existe
en l'homme de par la volonté de Dieu, une volonté libre dont la raison
est l'organe (= Cœur) et qui permet soit de tendre vers la perfection,
soit de choisir le mal. Cette volonté ployable en tout sens, même
contre Dieu, s'appelle libre arbitre. L'homme est donc libre, de
par la volonté divine d’essence pur "Ayn – Soph - Aur", de
choisir contre Dieu. Il existe une liberté pour le mal, qui nous rend
responsable de nos actes. Qu'est ce qu'être responsable ? Etre
responsable, c'est être autonome, ne pas avoir peur, discerner, être
dans l'amour de soi et de l'autre. C'est se prendre en charge dans la
vérité de ce que l'on est, dans ses désirs, sa créativité, sa santé, sa spiritualité. L'activité de l'homme sur la terre, de sa naissance
involontaire (= sa non - volonté de naître ou la volonté du couple
parent "père et mère" ou de la fille – mère vierge et seule, conscients ou inconscients de cette naissance) à sa mort volontaire (=
auto - suicide) ou involontaire (= par maladies, par la vieillesse, par
l‘injustice des chefs dictateurs politiques, religieux, intégristes
et moralement non – libres, qui sont, tous responsables, esclaves de
leurs pouvoirs, et causes des guerres barbares et inhumaines sur terre),
est marquée par sa responsabilité ou son irresponsabilité.
L'irresponsabilité, c'est la maladie, le cancer, le chômage, les
viroses, les guerres, la famine, etc., c'est-à-dire tout ce qui échappe
à notre propre volonté à l'échelle individuelle et humaine. Se
responsabiliser, c'est avant tout, regarder la vie différemment, ne
plus s'enfermer dans un rôle de victime ou de bourreau. Etre responsable, c'est aussi sur le plan individuel, reconnaître l'incarnation que nous
nous sommes choisie, accepter que nous sommes le moteur essentiel de
chaque chose qui nous arrive, renoncer à voir dans l'autre ou l'univers
entier la cause première de ce qui nous accable.
Selon Erasme,
l'homme est le seul animal de la nature à qui il incombe de réaliser sa
nature. C'est précisément dans cette distance à soi, cette faille,
que l'éducation apparaît comme liaison nécessaire. L'homme est au bout
de l'éducation et celle ci est entre ses mains ( Nous devons nous éduquer
nous-mêmes sur le plan purement spirituel ). Mais c'est aussi le seul être
de la création dont la liberté peut s'affirmer contre le créateur lui-même, s'en éloigner comme choisir de s'en approcher. Ici encore, c'est l'éducation
de combler la distance. A l'homme reste le choix de tendre vers l'humanité
ou vers l'animalité, voire même l'inhumanité. Comment serait-il
"à l'image de Dieu" s'il ne possédait cette part de liberté
de choix.
Il n'y a donc
pas de conflit encore moins de contradiction entre la philosophie de la
nature et celle de la religion dans le système d ' Erasme. La place
importante, pour ne pas dire centrale, qu'il laisse à l'éducation
repose sur la théorie de la liberté qu'elles impliquent toutes deux. Le
modèle éducatif érasmien est souple, tendre et joyeux, tout le
contraire de celui des moines, casuistes religieux. Dans sa "Déclamatio"
, Erasme annonce : "L'âge
tendre doit être confié à un maître qui l'encourage avec douceur, non
avec cruauté. C'est l'époque où les enfants apprennent avec joie les
choses conformes à leur esprit d'enfant, plus en jouant qu'en
travaillant vraiment. Toutefois, le jeune âge n'est pas si faible ; il
est capable de supporter la fatigue quand il n'en prend pas conscience ".
Foncièrement
contre les règles rigides de l'éducation religieuse moraliste, Erasme
pose cette question fondamentale : " N'est - il pas plus
avantageux à cet âge de jouer en s'instruisant que de s'occuper de
sornettes ? ". Le résultat de toutes les "sornettes"-
cours religieux au "Principe du perroquet" , avec lecture
chantante et mélodieuse jusqu'à la confusion mentale des enfants dès
leur jeune âge, est bien là avec l'accouchement des "Fous de Dieu
- Allah" (les Talibans afghans, les Pasdarans iraniens, les F.I.S.
algériens ), les Commandos anti-avortement moralement – non – libre
– et - intégriste qui citent les textes bibliques sans en connaître un
traître mot sur le sens vrai de l'Amour, de la Miséricorde, de la
Liberté (ou du libre arbitre) jusqu'à commettre des meurtres sur le
personnel soignant des Centres de Planning familial aux U.S.A. . Sans
souplesse d'esprit, et moralement non - libre, les "fous de
Dieu" et autres intégristes politiques et religieux se font piéger
depuis belle lurette par le Malin Porteur de Lumière - le "Pêcheur
Noir" ou Lucifer qui est surveillé de très près par les anges célestes
- les "non - déchus" et sauvés par l'acte sacrificiel et rédempteur
de Jésus-Christ. Dès 1944, le
monde des anges célestes exulte l'humanité - "moutons de
Panurge" à se méfier du "Pêcheur Noir"; il nous parle en
termes clairs et non paraboliques :
" Je
vous enseigne : La pensée est matière, pesante, chancelante, aveugle,
qui attire vers le bas, serpent qui mord sa propre queue. Ainsi son
signe est-il la roue. La roue qui tourne autour d'elle-même, sans maître
- machine ou chariot. Tournant autour d'elle-même, fumée terrestre qui
ne s'élève pas, et l'âme chancelle et s'évanouit, elle erre, elle
tourne, elle tourne sans arrêt.
"Dans la
main du "Pêcheur Noir" , l'hameçon. L'appât : les pensées humaines. Ne l'avale pas, poisson, sinon
ta bouche se déchire ! Le poisson meurt et le "Pêcheur Noir"
sourit. Son sac se remplit, son butin y est entassé. La roue tourne,
l'âme s'assombrit, le cœur se
serre." (Dialogues avec l'Ange).
De telles
erreurs - les "fautes sans nombre" cycliquement et
historiquement bien perpétuées par nos dirigeants politiques, religieux
intégristes, ultra – nationalistes, purs – et - durs (ou
"anges déchus" selon Louis Massignon), les copieurs d ' « idées
– pensées » autrui pour appâter leurs sujets "moralement
– non - libres" avec des idéologies pompeuses telles "Les
martyrs de Dieu", "Viva la Muerte" ,"Le Grand Bond en
avant" , "La Grande Révolution culturelle", "La
Sainteté" ,"La Révolution Islamique" ,"Le Socialisme
ou la Mort" , "Le Jour du Pardon", etc. ont beaucoup fait
souffrir l'Essence pur "Ayn – Soph - Aur" de l'Homme Céleste
qui souffre dans le Silence absolu au centre du monde des éggrégores,
et qui se fait tout petit dans son monde coffré et cadenassé hermétiquement
par les mains des suppôts de Lucifer - les "Anges déchus" et
mauvais démiurges caractérisés par leur inhumanité sentimentale.
Cette souffrance diablement inhumaine peut être comparée à celle de
Birger Sellin, un autiste écrivain de génie qui s'exprime dans son livre
"Une âme prisonnière"
en ces termes terrifiants : "le
déchirement de la personne sans moi", "les
êtres insulaires dans une mer violente", "son
existence en coffre". Ce jeune allemand de 19 ans, grâce à
l'ordinateur explique son tragique dilemme : se désintéresser du monde
ou tout comprendre mais ne pouvant participer à la vie, car paralysé de
terreur, par les rapports sociaux. "Il
y a deux forces en moi qui n'arrivent pas à se rencontrer" avec
tristesse l'autiste préfère rester dans " sa
prison de haute sécurité" incompris de tous ici bas.
De son côté,
Elie Wiesel traduit les pensées profondes de Yéoshua - l'Eternel, le
"Sans - Nom" et « Sans – Forme » en ces termes :
"A force de vouloir faire partie de l'homme, être comme les hommes,
avec les hommes, je restais toujours à l'écart. Ma mère seule était
mon soutien, mon alliée. Elle seule me comprenait. Pourtant, je ne lui
offrais jamais de cadeau."
Du fin fond de
son trône, monde de l'Immanence, la Très Haute -"Adam-Kadmon"
ou La Mère de l'Humanité - pur "Ayn – Soph - Aur" et la Mère
des dieux, donc le « Très – Haut », le "Sans -
Nom", observe avec tristesse le monde terrestre déshumanisé,
robotisé qui ne voit et ne jure qu'à travers leur découverte purement
matérialiste, dont leur "carte - génome" - le support matériel, la carte - mère du puzzle qu'est l'homme
intégral et trilogique "Cœur – âme – et - esprit". Le
monde de l'humanité scientifique et terrestre perd ainsi son âme humaine
en soi et hors de soi, libre - arbitre, pour se faire piéger par le
monde des esprits purs matérialistes extrémistes, dont les économistes
– banquiers - gouverneurs du Fond Monétaire International, qui par leur
politique, entraînent des famines à travers les continents pauvres en
connaissance économique - système érigé par eux-mêmes, etc. . Tous
ces hommes d'élite - "Grosses têtes" sont pour la plupart,
des fervents croyants et pratiquants de confessions religieuses monothéistes. Ils ont mis ensemble leur service pour parachever le Grand Œuvre du
Seigneur- Dieu d'Amour et de Miséricorde, de Vérité et de Justice, d'Egalité
et de Fraternité sur la planète
terre. Or des contenus - enseignements révélés et venus du monde céleste
et divin, politiquement parlant nous n'en voyons point. Des guerres et
des meurtres fratricides continuent à se perpétuer en terre Sainte
d'Israël, des crimes contre l'humanité se perpétuent cycliquement et
de façon impunie au Cambodge, en Bosnie-Herzégovine, au Rwanda, etc.
. Des injustices flagrantes se répandent partout à travers le monde avec
l'exploitation du travail des enfants surtout dans les pays pauvres et
surpeuplés, celle de la chair tendre et vierge des enfants pour assouvir
les désirs inhibés des hommes - pédophiles de toutes les classes
sociales et de toutes les confessions religieuses, surtout dans les pays
civilisés riches soi-disant chrétiens qui pratiquent l'angélisme pur et
dur. Tous ces faits et gestes ignominieux, cycliquement répétitifs,
bien programmés et perpétués par les hommes - dictateurs, avec leurs
peuples – moutons à deux pattes, à l'Ego exacerbé, conditionnés
par le "Déterminisme fort" du Malin – et – Porteur – de -
Lumière , ont été observés et bien notés par Jean de Jérusalem -
"moine - soldat" du Christ Alpha, qui du fin fond de son monde
éggrégorique, les a prophétisé, dès le XI è siècle, en ces
termes :
"Lorsque
commencera l 'An Mille qui vient après l 'An Mille
L'homme sera entré dans le labyrinthe obscur
Il aura peur
et il fermera les yeux car il ne saura plus voir
Il se défiera
de tout et il craindra à chaque pas
Mais il sera
poussé en avant car aucune halte ne lui sera permise
La voie de
Cassandre sera pourtant haute et forte
Il ne
l'entendra pas
Car il voudra
toujours plus posséder et sa tête sera perdue dans les mirages
Ceux qui seront ses Maîtres le tromperont
Et il n'y aura que des mauvais bergers "
(Des
"mauvais bergers", je peux en citer plein, donc Khomeyni - le
responsable meurtrier des milliers de personnes par pendaison ; Meir –
Kahane, le chef intégriste orthodoxe juif anti-paix en Israël ;
Jean-Paul II - celui qui béatifie, canonise à tort et à travers des
esprits et/ou âmes des morts "oustachis" - les Saints - Mystères
et qui est responsable indirect des actes vandales des commandos
anti-avortement, des groupes para - militaires d'extrêmes droites dans
les Pays d'Amérique latine,... ; le Dalaï-lama - le XIV è - celui qui
s'est sauvé de son trône du Haut - Himalaya, tout en conseillant à son
peuple de se faire une sorte de Hara-Kiri collectif en se faisant massacré
sans défense par l'armée rouge du Peuple chinois - le Dragon rouge lâche
et bête, tout en sachant
que son essence spirituel devra redoubler ici-bas lors de son réincarnation
future. L'esprit éveillé du Dalaï-lama - le XIV è n'est pas bien
logique en acte avec la Grandeur d'âme humaine cosmique et universelle du
Mahatma Gandhi, qui œuvre de son vivant par la non-violence cherchant à
terrasser et faire plier bagage le Lion britannique, tout en essayant de
combattre l'obscurantisme hindou en élevant le caste des Intouchables à
la dignité humaine et en rapprochant ses frères hindous à ceux de
l'Islam minoritaire sur le Continent Indien. Quant aux "Maîtres –
qui – trompent – ses - sujets", je cite quelques noms bien connus, dont Milosevic, Karadzic, Pol-Pot, Clinton - le Président des U.S.A.
qui a le malheur de prêter serment sur la Bible, le Livre Saint qui a
annoncé la venue prochaine et imminente du Paraclet -
l '"Esprit Saint de Vérité" ).
L’éducation
inhibitrice par refoulement de désir sexuel et condamnée par les
psychiatres des écoles de Freud , accouche bien en cette fin du 20è siècle
de l‘ère chrétien, des hommes – pédophiles monstrueux qui abusent
largement des « enfants de Manille », donc les prêtres
moralistes , les éducateurs spécialisés, les médecins, les
industriels, etc. Jean de Jérusalem nous décrit ce monde bestial
inhumain qui guette à chaque coin de rue tout enfant isolé et lâché
seul par leurs parents dans les villes - lumières avec la « Loi de
la Jungle », dont les fauves sont des êtres intelligents au –
dessus de tous les soupçons :
"Lorsque
commencera ....
Il faudra avoir peur pour l'enfant de l'homme
Le poison et
le désespoir le guetteront
On ne l'aura désiré
que pour soi et non pour lui ou pour le monde
Il sera traqué pour le plaisir et parfois on vendra
son corps
Mais même
celui qui sera protégé par les siens
Sera menacé
d'avoir l'esprit mort
Il vivra dans le jeu et le mirage
Qui le guidera
puisqu'il n'y aura plus de maître
Personne ne
lui aura enseigné à espérer et à agir ".
(La
prostitution infantile se développe à une vitesse grande "V"
à travers les cinq continents avec les "Enfants de Manille" ...
et même sur réseau Internet pour nourrir le commerce du sexe et de la
chair fraîche et vierge au goût bestial instinctif des hommes riches,
socialement haut placés, qui perpétuent des voyages du sexe par vol aérien
– classe de luxe ou en charter, des pays civilisés vers ceux sous –
développés ).
"Lorsque
....
Le regard et
l'esprit des hommes seront prisonniers
Ils seront
ivres et l'ignoreront
Ils prendront les images et les reflets pour la vérité
du monde
On fera d'eux ce que l'ont fait d'un mouton
Alors les
carnassiers viendront
Les rapaces les mettront en troupeau pour mieux les
guider vers l'abîme
Et les dresser les uns contre les autres
On les écorchera
pour prendre leur laine et leur peau
Et l'homme s'il survit sera dépouillé de son âme ".
(Les différents
chefs soi-disant de haute spiritualité, intégristes, purs et durs se
comportent tels des "rapaces" - "aveugles guidant d'autres
aveugles" ; ils ont bien attroupé leur troupeau moutons – à
– deux - pattes en rang discipliné pour mieux les guider vers l'abîme, après les avoir bien dressés les uns contre les autres. Ils sont
responsables d'un Liban à feu et à sang, d'une Bosnie-Herzégovine
meurtrie, d'un Israël spirituellement chaotique, etc. Suite à tous ces
drames meurtriers et barbares pas possible, ceux et celles qui survivent
après tels événements, seront dépouillé de leurs âmes qui seront
empêtrées dans le monde de la haine et de la mort. Par ailleurs, le
monde scientifique cartésien purement matérialiste, suite à leur découverte
du génome humain avec sa cartographie, "a pris les images et les
reflets pour la vérité du monde", donc la fausse vérité sur les gènes
de l'homosexualité, de la bonté, de la longévité, de la schizophrénie, des tueurs en série, de l ‘obésité, etc. Pour nos généticiens,
l ‘être humain n ‘a point d’âme ; ils pensent à cloner des
êtres parfaits et autres zombies - « donneurs d’organes »
pour régulariser le commerce des chirurgiens greffeurs ).
L'âme divine, humaine, et cosmique du "Sans - Nom" – l ‘ami des Sages
souffre et pleure en silence. Un verset du prophète Jérémie, selon
lequel Dieu dit : "Je pleurais
en silence". Un Midrash raconte : "Lorsque
Dieu voit la souffrance de ces enfants terriens dispersés parmi les
Nations. Il verse deux larmes dans l'océan,
en tombant, elles font un tel
bruit que l'on entend d'un bout à l'autre du monde". Yahvé Dieu
Eternel souffrait ainsi en silence, solitairement au fin fond de l'âme
immortelle, souffrante, et errante de chaque "juste", martyrisé
par l'humanité de pouvoir politique – religieux – intégriste –
ultra - nationaliste et mortel ici bas. Sa mémoire d‘âme humaine et
divine se rappelle de toutes ces horreurs perpétuées à travers le temps
horizontal ici-bas.
Elie Wiesel
n'oublie jamais les horreurs de la Shoah. Il résume bien la pensée
profonde de "Dieu Eternel" en écrivant ceci :" Se souvenir
c'est quoi ? C'est vivre dans plus d'un monde, empêcher le passé de s'éteindre,
appeler l'avenir pour l'illuminer. C'est faire revivre des fragments
d'existence, sauver des êtres disparus, éclairer visages et événements
d'une lumière blanche et noire, c'est faire reculer le sabre qui recouvre
la face des choses, combattre l'oubli, rejeter la mort". L'écrivain
juif, prix Nobel de la Paix a bien fait de penser « qu’une société
est jugée selon son attitude envers les faibles, les éternelles victimes
de la vie et des hommes, c'est à dire les enfants malheureux, les enfants
massacrés. Je sais que le monde s'est condamné lui-même : il ne connaîtra pas la
Rédemption".
Chez les
Viking (entre VIII et XIII è siècle) leur mémoire soi-disant barbare se
rappelle de l'existence du Très Haut et Son Verdict Ultime. Il est écrit
dans les "Maximes du Très Haut" des Vikings ceci : "La
richesse meurt, les familles meurent, et tu mourras aussi ; mais je
connais une chose qui ne meurt jamais : le verdict rendu sur chaque mort"(Texte
cité par Théodore Zeldin). En effet, bibliquement, il est bien dit et
écrit ceci : " Justice ! Justice ! Voilà ce que Tu poursuivras afin que Tu vives "
(Deut., XXXIII, 26 ).
La justice
divine, infaillible de Yahvé – l ‘Eternel sera équitablement appliquée
pour toute âme humaine immortelle. La tradition juive a bien raison de
nier la culpabilité collective. Le Coran, pour sa part, nous a laissé ce
message :"... Toute
âme ne fait des œuvres que pour son propre compte : aucune ne portera le
fardeau d'une autre. Vous retournerez à Votre Seigneur, qui vous déclarera
ce sur quoi vous étiez en désaccord les uns avec les autres"(Sourate
VI – v.164). Jean-Paul II a bien tort de vendre de faux espoirs de Rédemption
divine à ses ouailles appartenant aux commandos anti-avortements
"pro life" mortel ou autres extrémistes intégristes soi-disant
laïques de l'Opus Dei, qui pratiquent les rites confessionnelles assidûment
, prouvant par la même occasion que leur Dieu ne connaît absolument rien
du tout sur les actes et les pensées de l'âme incarnée de l'humanité -
ses créatures.
Purs et durs,
vous vous faîtes piéger par la Bête « 666 » ( ou le
« Kundalini » ) qui se cachait bien au tréfonds de l ‘âme
de chaque être – humain depuis la nuit des temps. Cette Bête
symbolise l ‘Esprit de la « Vie – Mort » ou l ‘ Esprit
du « Temps biblique et coranique », dont « Alpha »
qui correspond à celui du début du temps, et « Oméga » -
celui de la fin des temps.
En soi – âme
de l ’« être – humain », c ‘est la « kula –
Kundalini», hors de soi c’est la « maha – Kundalini »,
qui est connue et très redoutée par les Sages hindous, dont l
‘analogie est frappante avec la Bête « 666 » ou la « Bête
de l ‘Apocalypse » de Saint Jean. C’est la Bête cosmique et
universelle, qui ne se nourrit que de la nourriture impérissable et éternelle, dont les grands esprits savants des Académiciens Français considérés
comme des Immortels, et les petits esprits « Saints – Mystères » qui
sont béatifiés à tort et à travers par les soi – disant Vicaires du
« Fils de Dieu ».
Elle est la Créature
première, vivante, intelligente et parlante de Yahvé EL ( ou Yéoshua
– l ‘Eternel ) ; sa venue au monde des vivants – le Jardin d’Eden
était bien antérieure à celle du couple « Adam et Eve » biblique. Comme tout être vivant, parlant et connaissant le langage humain, la
Bête possède une « âme éternelle » à la « Pensée
cosmique et sphérique » dotée du libre – arbitre pareillement
que celle du premier couple – ancêtre de l ‘humanité terrienne.
Suite à la
malédiction lancée par Yahvé EL, dès le Cinquième jour de la
Genèse, la Bête et la Femme sont condamnées à se battre par leurs
descendants interposés sur la planche théâtrale de la planète Terre
jusqu’à la fin des temps. Ceux de la Bête cherchent à viser le talon
de la Femme, ceux de la Femme cherchent à écraser la tête de la Bête.
Concrètement
comment faisons – nous pour savoir où se cache la tête de la Bête ?
Et qui sont les descendants de la Bête – ceux qui rampent sur leur
ventre et d’une discipline martiale pour frapper encore et encore le
talon de la Femme ? Honnêtement et sans risque de me tromper, en
tant que descendant de la Femme, je peux désigner comme « descendants
de la Bête » tous les dictateurs – tyrans ayant commis
directement et indirectement des crimes contre l ‘humanité – les
descendants de la Femme, tout
en admettant le principe du « Péché originel » de la Femme
comme base de leur croyance politique et religieuse.
Quant à savoir où se cache la tête de la Bête, il nous suffit
de mettre en lumière - l ‘image virtuelle de l‘âme humaine avec tête
en bas et jambes en l ‘air. Cette tête est bien celle d‘« Adam
– Bélial » ( ou « Homme Infernal » ), qui symbolise
l ‘image de la Mort omniprésente en tout être humain intégriste,
ultra – nationaliste, bête, méchant et dont les mains sont entachées
de sang humain, la bouche est remplie de paroles tristes, moralistes,
illogiques et de jugements insensés, ne collant pas du tout à la réalité
de la vie simple, joyeuse caractérisée par le rire – le seul trésor
et propre à l‘homme – descendant de la Femme.
La tête de la
« Bête 666 » trône ainsi depuis plus d’un siècle, au
sommet des églises, temples, pagodes et autres mosquées. Elle a
accouché Satan qui régna en Maître Tout Puissant sur l ‘humanité –
moutons à deux pattes, qui lui offrait en sacrifice du sang humain frais
en quantité incalculable, avec l’aide actif des hommes –
dictateurs, les descendants de la « Bête » assoiffés de
pouvoir sans partage, et absolu, donc Hitler, Staline, Ceausescu, Pol
– Pot, Mao – Tse – Toung, Khomeyni, Sadam Hussein, Pinochet,
Jean – Paul II, etc. Indirectement, les hommes d’église
marchent bêtement dans les combines sataniques, par leurs lâchetés
devant les faits accomplis et leur silence de complice.
Depuis bien longtemps la puissante église romaine a reçu des
messages d'avertissement du Haut Monde, dont le " Secret de Fatima
" où Vierge Marie - la "Reine céleste", a laissé trois
messages à l'humanité. Le troisième message de Fatima, celui du 13
Juillet 1917, a été tenue caché arbitrairement par l'église romaine
car, il est peu flatteur pour ceux qui auraient dû le divulguer. En
voici le teneur : " Un grand châtiment
tombera sur le genre humain, non pas aujourd'hui, ni demain, mais dans
la seconde moitié du XX è siècle. Il n'y a d'ordre dans aucune partie
du monde et Satan règne sur les
plus hautes places d'où l'on détermine la marche des choses.
Effectivement, il réussira à
s'introduire jusqu'au sommet de l'église. Il
séduira même les esprits des grands savants, lesquels inventeront des
armes terribles avec lesquelles il sera possible de détruire en quelques
minutes une très grande partie de l'humanité. Il aura en son
pouvoir les puissants qui gouvernent les peuples et il les incitera à
fabriquer d'énormes quantités de ces armes. Et si l'humanité ne devait
pas s'opposer à cela, je serai obligée de laisser libre le bras de mon
Fils. Alors on verra que Dieu châtiera les hommes avec une plus grande sévérité
qu'il ne l'a fait au temps du Déluge (....). Pour l'église également
viendra le temps de ces grandes épreuves : des cardinaux s'opposeront aux
cardinaux, des évêques aux évêques. Satan marchera au milieu de leurs files et à Rome il y aura de grands
changements. Tout ce qui est pourri s'écroulera, et tout ce qui
tombera ne s'élèvera plus. L'église
sera affligée et le monde bouleversé par la terreur. Il y aura un
temps que nul roi, empereur, cardinal ou évêque ne croira à Celui qui
cependant viendra punir les hommes selon les desseins du Père Céleste. Une grande guerre se déchaînera dans la seconde moitié du XX è siècle. Feu et fumée tomberont du ciel ; les eaux des océans deviendront
bouillantes et d'immenses vagues s'élèveront en bouleversant et en enfonçant
tout. Millions et milliards d'hommes périront sur l'heure, et ceux qui
resteront en vie envieront ceux qui seront morts. De toutes parts où se
trouvera le regard des humains, il n'y aura que de l'angoisse, misère
et ruine dans tous les pays.
Le temps avance toujours plus, et l'abîme
s'élargit sans aucun espoir. Les
bons périront avec les méchants, les grands avec les petits, les
princes de l'église avec leurs fidèles et les régnants avec leurs
peuples. Il y aura mort
partout, à causes des erreurs commises par les insensés et les
partisans de Satan qui, cependant ne régnera que pendant ces seuls
temps. En dernier lieu, ceux qui survivront à tout événement et
seront encore en vie, proclameront à nouveau la grandeur et la bonté de
Dieu, et le serviront comme aux temps où le monde n'était pas si
perverti ".
Toute cette
prophétie - "Déterminisme fort", fonctionne à merveille et
toujours par les fautes sans nombre des différents castes dirigeants
"Aveugles guidant d'autres aveugles" qui ont abusé de leur
pouvoir suprême et ont suivi bêtement Satan pour perpétuer à grande échelle
des crimes contre l'humanité, tout en élevant leurs voix
hypocrites et leurs manifestations pour défendre les soi-disant « droits
de l ‘homme ».
Observateur
privilégié des phénomènes miraculeux, le Vatican en ce début de l'an
1995 est embarrassé par un miracle morbide qu'il le classe sans suite.
Celui d'une Vierge qui pleure du sang. L'Italie connut déjà la Madone
pleureuse de Potenza en mai 1991, celle de l'image du Christ en 3
dimension sur le maître d'autel de la basilique Sainte Christine à
Bolsema en mars 1994, les larmes rosâtres sur les joues d'un portrait du
Padre Pio, le 19 août 1994, sans oublier nombre de vierges lacrymales.
Cette fois-ci, ce fut à Civitavechia, où le prêtre d'une paroisse
locale rapporta la statue d'une vierge achetée à Medjugordjie, dans un
bazar, pour la famille Grégori. Miracle ! Le 2 février 1995, jour de la
chandeleur ( fête de la Présentation de Jésus au Temple et de la
Purification de la Vierge) alors que la famille Grégori se prépare à
partir à la messe, la petite Jessica appelle ses parents : "Viens,
papa, viens ! La Madone pleure,
papa cours ! Elle pleure du sang".
Evidemment, les fidèles accourent du canton, de la région, du pays,
voire du monde entier par avion. Devant un tel phénomène, l'évêque de
Civitavecchia dit : "Une
Madone qui pleure des larmes de sang aux portes de Rome, au cœur de
l'Italie, au seuil de l'An 2000, ce serait un message dramatique".
La sommité religieuse romaine, toute puissante, continue à faire la
sourde oreille
se comportant tel un aveugle qui guide d'autres aveugles malgré
les avertissements répétitifs du Haut Monde. Assoiffés de pouvoir suprême
intemporel ici bas, les hauts prélats dogmatiques des trois religions
monothéistes et autres sèment la zizanie guerrière très meurtrière
dans le monde. Satan règne bien à côté de ses hommes de pouvoir tout
puissant qui guident leurs moutons à deux pattes sur le chemin des cimetières
tout en croyant dur comme fer le chemin droit au Paradis céleste. Ces
hommes avec leur "art rhétorique" à contre sens parlent de
l'amour de Dieu, de la patrie, de la justice, de l'ordre, de la famille...
pourtant ils ne connaissent pas le sens réel du mot "Amour".
Les Taoïstes
ont bien raison de considérer l'activité sexuelle amoureuse comme "un
art de vivre simplement et joyeux sans aucune idée que celle de vivre".
Selon Socrate, Eros mérite d'être le plus grand des Dieux. Ibn Hazn
(994-1064) de Cordou, disait c'est que l'Amour
renouvelait la vie, rendait généreux les avares, gracieux les rustres,
sages les idiots, transmuant magiquement les défauts en qualités.
Et le sexuel était un constituant nécessaire, "complétant
le circuit et permettant au courant de l'amour de couler librement dans l'âme".
Quant au docteur Leleu, écrivain et médecin généraliste français, il
résume ici le sens de la vie ou le vrai sens du mot amour en disant ceci
"Quand
vous faites l'amour vous n'allez pas défiler ou taper sur d'autres gens.
Quand on fait bien l'amour, on est
bien dans sa peau, on a envie d'embrasser et d'aimer tout le monde. On
a envie de donner des conseils pour que tout le monde puisse s'épanouir.
Nous sommes à un moment désespérant de notre histoire : le
christianisme n'a jamais été appliqué, le communisme n'a pas marché,
le matérialisme ne nous rend pas heureux. Il nous reste à inventer
autre chose. Personne ne propose ce que moi je propose : faire une révolution
complète, effacer, supprimer ce système patriarcal qui nous étouffe
pour revenir non pas à un système matriarcal mais à des valeurs féminines".
Ainsi à cause
de "l'amour du pouvoir", les hauts prélats et autres ayatollahs
des deux églises dites universelles (catholiques et islamique) ont tué
l'esprit de "Dieu d'Amour et de Miséricorde", première identité
sur terre de Yéoshua - l'Eternel - le "Sans - Nom" qui s'est
manifesté à travers l'Acte - Passion de Jésus-Christ - "Le Verbe
– qui - s'est – fait - chair". Ces hommes de pouvoirs religieux,
dogmatiques - "Aveugles guidant d'autres aveugles" étaient
depuis toujours jaloux des humbles mystiques, fils et filles de l'Homme -
Dieu "Adam - Kadmon" tel Jésus-Christ, El Hallaj, Maître
Echkart , Sœur Eugénia, etc. qui sont souvent persécutés par leur église
voire même martyrisés par une mort lente et atroce, donc Jésus-Christ
et El - Hallaj.
Trois types de
jaloux sont à distinguer, dont l'un relève seulement de la pathologie.
Tout d'abord, les personnes dont le sentiment de jalousie ne se manifeste
que lors de la situation où le doute est justifié. Il s'agit là d'une
jalousie normale et universelle. Puis les individus ayant un tempérament
jaloux, qui ont tendance à soupçonner leur partenaire ou leur serviteur
de manière systématique, ils peuvent être raisonnés cependant si la
preuve de l'innocence est apportée. Enfin, les personnes présentant des
délires de jalousie sont totalement tyranniques. Leur jalousie n'est pas
fondée. Le moindre détail est l'objet d'interprétation. Ce comportement
relève de la psychose passionnelle. Ainsi des écritures bien simples
telles que "Aimez vous les uns les autres comme Je vous ai aimé", "
Ne jugez personne car vous serez jugé ", "Dieu
est humain et sage", "Pointe
de contrainte en religion",... n'ont pas du tout compris par la
haute hiérarchie cléricale des deux églises universelles , dont l ‘âme
est bien polluée et malade de "l'amour du pouvoir absolu" et de
"délires de jalousie" diabolique. Pour justifier leurs actes
insensés et meurtriers, les sommités politiques et religieux appuient
sur les connaissances, fausses vérités issues de leurs saints mystères. De ces hommes savants, théologiens, anthropologues chrétiens dépendant
de l'église romaine, Jean-Jacques Rousseau les définit en ces termes :
" Ils étudiaient non pour se connaître ; ils travaillaient pour
instruire les autres, mais non pour s'éclairer en dedans".
Ces hauts prélats, ayatollahs, prêtres dogmatiques, les soi-disant
serviteurs – et - hommes de Dieu et lecteurs perroquets des Livres Sacrés
ne pourront jamais se comporter comme de bons guides spirituels car "c'est la force et la liberté qui
font les excellents hommes. La faiblesse et l'esclavage n'ont fait jamais
que des méchants" (Jean Jacques Rousseau).
"Comment
faire pour libérer le Seigneur Dieu d'Israël - le Sans - Nom, l'Inconnu
- Pur "Ayn – Soph - Aur", qui est prisonnier de Lui-même et
des actions des "Anges déchus" - mauvais démiurges et des
humains - ses créatures, dont les soi-disant Sages – Serviteurs – de
- Dieu, les trois fois Saints pontifes et autres Marchands d'illusions de
paradis céleste pour tous les croyants et pratiquants monothéistes?".
Pour répondre
à cette question posée par Elie Wiesel, il nous faut un très bon
chirurgien - Docteur en Médecine trilogique et christique, doté d'un cœur, d'une âme et d'un esprit assez solide et harmonieusement stable pour
pouvoir oser s'aventurer au beau milieu du monde des éggrégores purs
d'esprits sans se faire avaler tout cru par la "Bête 666" -
Corps qliphothique d'un Adam - Bélial, le gardien de ce monde et pouvoir
ainsi effectuer l'acte de « Transformation – Métamorphose »
de la Bête en un « Adam – Kadmon » avec son âme humaine
virtuellement bien en place, qui cherche depuis la nuit des temps à être
séparé en trois "Etres – Humains - Individuels", purs "Ayn
– Soph - Aur" dotés tous du Libre arbitre, donc l '"Homme -
Masculin", la "Femme - Féminine" et le "Nouvel
Enfant"- "Nouvel Eternel".
Cet Enfant se
situe au centre du sacré cœur de
la Bête, il constitue le lien sacré et éternel de ses deux parents
distinctifs - le couple "Grand Humain" - Homme Masculin et Femme
Féminin avec chacun son Feu - Lumière "Ayn-Soph-Aur"
respectif, enfin réunis côte à côte après avoir été séparés,
isolés et passés un sacré bout de temps dans les entrailles de la
« Bête » - symbole de la Mort ou de la Dame Nature Noire –
d ' Esprit de l'Obscurité lumineuse taoïste -" le Principe féminin
des origines et dont les
racines du ciel et de la terre s'élancent de sa porte mystérieuse". Du "Nouvel Enfant" et "Nouvel Eternel", il est écrit
:
"LUI est
le Nouvel Enfant.
Son corps est matière glorifiée, transparente,
sensible.
Son âme est le rayon qui croît et se répand, et
qui porte fruit.
Tout ce qui a
poussé sauvagement jusqu'à présent
sur la friche
n'est que litière.
Au-dessus de LUI plane l'armée des Anges, et elle
L'adore.
Pour Lui sont
tous nos chants.
C'est un petit Enfant , force toute-puissante,
C'est Lui l'âme
de "Celui qui mesure".
Sa voix est le Silence, et c'est Lui le Rayon
Eternel ..."
(Dialogues
avec l'Ange).
Pour sa part,
Jésus-Christ, dès son époque, nous évoque
la puissance de l ' Enfant - "Nouveau - Né" et
"Nouvel Eternel", en répondant à cette question posée par
ses disciples - apôtres "Qui est le plus grand dans le royaume des
cieux". Pour répondre à cette question épineuse, le Christ
-"Fils de l'Homme" appelle un petit enfant, le place au milieu
des 12 apôtres et dit : "En vérité, je vous le dis, si vous ne retournez à l'état des enfants vous ne
pourrez entrer dans le royaume des cieux. Qui
donc se fera petit comme cet enfant là, voilà le plus grand dans le
royaume des cieux " ( Mtt, 18, 1 - 4 ).
Quant à Lao -
Tseu, il nous enseigne comment faire pour être dans le "Rayon
Eternel" du "Nouvel Enfant" ainsi défini par l'Ange :
"Accorder
le corps et l'âme
Afin qu'ils
voguent à l'unisson
Et ne se séparent
pas.
Concentrer sa
force vitale
Et la rendre
docile
Comme celle du
nouveau-né.
Au-delà du réel,
Scruter le
miroir poli par le regard de l'âme
Et se laisser
aspirer par la lumineuse obscurité
". (Tao – Tö -
King, ch. 10 ).
Grâce à l 'E.M.A.Q.(
= Entraînement Mental Actif et Quotidien) durant mon séjour en terre
française laïque, c'est-à-dire en l'espace de 23 ans - temps
horizontal, sur le sol de la République française, dans le Sud - Ouest, l'ancien pays des Cathares, j'arrive à réaliser ce qu'a préconisé
Lao - Tseu en laissant la lumineuse obscurité taoïste aspirer mon âme -
trine ( Neschamah – Ruach – et – Néphesch ), qui s’est unie à
elle, en une fusion harmonieuse touchant jusqu’au tréfonds de mon être
humain - d’essence pur "Ayn – Soph - Aur" indivisible. De
cette union fortuite sensationnelle, plénitude et félicité, j'arrive
à entrer en contact télépathique et conscient avec la Lumière Incréée
d ‘essence pur "Ayn-Soph-Aur" d'Adam - Kadmon qui tapisse
silencieusement et de façon absolue au point central, infini petit du
monde des éggrégores. De même essence divine, humaine, et non - angélique, nous nous comprenons parfaitement au centre du monde du Silence absolu,
pur d ' "Esprit en Eveil parfait, complet et sans supérieur".
De telle opération
a été possible et réalisable grâce à l'ouverture totale de mes 7
Chakras (ou Centres de conscience psychique ) et à la transformation - métamorphose
des Trois Feux (= Le "Feu Masculin", le "Feu Féminin"
et le "Feu du Serpent") d '"Adam - Kadmon" en Trois
Etres - Humains, pur "Ayn-Soph-Aur", donc la Femme, l'Homme
et le "Nouvel Enfant". Pour pouvoir pénétrer jusqu'au centre
cardiaque - "âme - trine" d'Adam - Kadmon" pur "Ayn-Soph-Aur", mon âme a dû œuvrer pour retrouver la trace de l 'Esprit Saint Alpha
- Christ (ou le Yeschidah du
"Fils de l'Homme" ) et se faire guidée ensuite par Ce qui est,
pour passer sans encombre les multitudes obstacles - pièges qui jalonnent
dans les méandres de la grande circulation - souffle cosmique et
universelle, sans être perturbée et déstabilisée par les puissants
courants purs d'esprits des dieux, des titans, des saints mystères,
des diables, etc. pour aboutir finalement au centre - "Cœur - Lumière"
d ' « Adam – Kadmon », dont la définition est :
"La Lumière
ouvre grand ses bras.
Elle attend.
Elle enferme
dans son cœur et pourtant chacun est libre.
Au cœur de la Lumière, il n'y a pas de serrure.
Il n'y a pas
de sentiment qui lie.
Le Cœur - Lumière embrasse tout, rayonne partout.
IL AGIT "
(Dialogues avec l'Ange, p. 301).
Le lien sacré
qui relie l'homme microcosme, trilogique avec son cœur simple humain au
"Cœur - Lumière", de même essence pur "Ayn – Soph -
Aur", de l'Homme – Macrocosme "ADAM-KADMON" est d'une
importance telle, pour le salut de l 'humanité - Vie éternelle, qu'il
est dit et écrit :
"Le
DIEU VIVANT est né en vous. - LUI qui est sans manque et sans tache.
L'Unité vibre ( ...). L'espace sans espace est l'éternelle Vie, et
ce n'est ni anéantissement, ni vide, mais Vie, vibration intense,
accomplissement. Quelque part bat
le cœur de Dieu, et nous tous vibrons avec LUI. La vibration fine
rejoint la plus dense.
Si l'enchaînement est continu, il n'y a plus de mort. SON
cœur bat. Nous le transmettons, le battement, transmettez-le,
vous aussi, toujours plus loin ! C'est le seul enseignement. Servez
- LE dans la JOIE ! Car la mort est déjà morte." (Dialogue
avec l ‘Ange).
Plus
explicitement, l'Ange céleste dénonce les fausses lumières des faux
bergers intégristes, dogmatiques, monothéistes et mortels, dont
"Dans une maison habitent, béats, les aveugles" (= les
catholiques de l 'Opus - Dei), "Dans une autre pleurent ceux qui
cherchent" (= les Ultra - orthodoxes juifs, les faucons anti-paix en
Israël ), "Dans la troisième, ceux qui agissent sans rien
entendre" (= les Islamistes intégristes, soi-disant martyrs de
l'Islam pur et dur aux actions barbares en Algérie, en Iran, en
Afghanistan, en Egypte, au Soudan, etc.). Il nous invite à accéder
jusqu'au Cœur - Lumière,
seul vrai lieu de refuge pour l'humanité de la fin des temps, paumée,
seule, perdue et sans point de repère devant le labyrinthe obscur - le
sanctuaire du Minotaure qui
observe attentivement nos moindre faux pas. En effet, il est dit et écrit
:
"Le bon
berger a beaucoup de troupeaux.
Dans une
maison habitent, béats, les aveugles.
Dans une autre
pleurent ceux qui cherchent.
Dans la troisième, ceux qui agissent sans rien entendre.
Un seul berger, mais beaucoup d'enclos.
Le Temps détruit
et blanchit de nouvelles maisons.
La seule
maison où vous devez habiter,
ce n'est plus
une maison, plus une façade blanchie,
éternellement
prêt est le Ciel,
SON Cœur,
le Cœur - Lumière, le Grain,
la seule Demeure "
( Dialogues avec l'Ange, p. 305-306 ).
Ce "Cœur
- Lumière" existe réellement en notre Soi (= notre âme et
conscience) et hors de Soi, c'est-à-dire en l 'être Grand - Humain d
'Adam - Kadmon - Celui qui a donné son ensemble d'être - humain aux
anges et à l'humanité terrestre toute entière, pour endosser la peau
de la Bête "666", supportant seule la souffrance inhumaine
dans le Silence Absolu du monde des éggrégores, dont la mesure est
visible à travers le volume infini petit et l'intensité lumineuse
d'essence pur "Ayn-Soph-Aur". Plus la souffrance de l'humanité
augmente, plus le volume de l'"Ayn – Soph - Aur" se réduit
et plus son intensité lumineuse augmente en puissance Apocalyptique et
Prophétique. De cette "flamme - lumière" nous apprenons un
peu plus sur sa composition, son origine divine, angélique et
éternelle :
"Chaque
degré de vie est flamme, feu. Ils sont unis par leur essence. Toujours
autre est le nom du feu, toujours autre sa lumière, toujours autre sa
chaleur. A l'Homme est donnée la
flamme qui unit les Sept. Le Cœur - Lumière, en qui sont unis toute
Lumière et tout Feu. Que ce soit feu terrestre, flamme céleste,
amour terrestre ou amour céleste. Un
corps vierge n'est pas nécessaire lorsqu'il y a flamme pure, passion
sacrée. La nouvelle Lumière ne peut venir que si vous allumez
les Sept, l'un après l'autre. Toutes
les lumières sont en vous, tous les feux !( ....) N'ayez pas peur !
La destruction peut faire son œuvre
partout. La terre et le ciel peuvent être détruits. Tout cela
n'est rien, si le Feu Nouveau est
allumé. Aimez la VIE, aimez les
Sept ! Or si une flamme manque, c'est l'horreur, la rupture, la fin. Mais si les Sept sont Un, matière
et Ciel unis, c'est le Verbe, le
DONNE. Sept âmes de Dieu,
sept flammes, sept degrés, Brûlez ! Chaque
individualité ne peut être que plénitude, les Sept ensemble ."
( Dialogues avec l'Ange, p. 368 ).
Politiquement
parlant, d'un obscurantisme flagrant, d'une subtilité manipulatrice,
et d'une fausse humilité, les chefs religieux intégristes –
dogmatiques – purs – et - durs, ont divisé les "Sept âmes de
Dieu, sept flammes, sept degrés", en Sept grands systèmes
politiques et religieux ( = L'Animisme, le Judaïsme, l'Hindouisme, le
Bouddhisme, le Christianisme, l'Islamisme, et le Communisme), dont les
caractéristiques principaux sont l'abandon de la Justice et les pratiques
rituelles extrêmes jusqu'à la confusion mentale, confirmant par la même occasion ce qu'a décrété Lao - Tseu (
Tao – Tö - King, ch. 38 ) :
"L'homme
de haute vertu est au-dessus de la vertu, c'est pourquoi il est
vertueux.
L'homme de
moindre vertu, se dit vertueux c'est pourquoi il ne l'est pas.
L'homme de
haute vertu la pratique sans y penser.
L'homme de
moindre vertu l'utilise pour atteindre un but.
Et pourtant il
ne l'atteint pas.
Le véritable
homme de bien agit sans avoir de raison de le faire.
L'homme de
justice agit car il a des raisons de le faire.
L'homme qui se conforme aux rites agit et veut les
imposer par la force.
Ainsi, si
l'on oublie le Tao, il reste la vertu.
Lorsqu'on abandonne la justice on recourt aux rites.
Ils sont aussi l'amorce de la confusion."
Depuis la
Shoah, le seul refuge pour l'humanité croyante et authentiquement monothéiste
est le "Cœur - Lumière", "le Grain, la seule Demeure
possible et éternellement prêt est le Ciel ". Pour y parvenir,
chaque Individu – Humain – et - Trilogique devra être capable de réussir
l'harmonisation absolue entre son être – intégral – et - profond (=
homme microcosme), à celui du corps séphirothique d'Adam - Kadmon (=
Homme Macrocosme, céleste – primordial – et - androgyne), grâce à
l'existence de son étincelle lumineux de même nature que celui du
"Cœur - Lumière" d'Adam - Kadmon d ‘essence pur "Ayn–Soph-Aur".
La réussite
d'une telle intervention à très haut risque, demande une attention -
vigilance très particulière à chaque instant ; je laisse la parole au
Dr. Jean-Paul Cachera, chirurgien cardio-vasculaire français, qui
exprime à ma place, cette gratitude de Démiurge humain, en cet instant
- sublime privilège de l'homme sain de cœur, d’âme et d’esprit
humain, dont je suis : << Je
suis un bon artisan. Je ne conçois pas l'exécution de la chirurgie dans
un climat surexcité et hagard, toute mon attention mobilisée, toutes mes
facultés étroitement concentrées, je ressens une sorte de paix des
grandes profondeurs, le silence et le calme m'entourent, la concentration
du maître est contagieuse et chacun sait ce qu'il doit faire. Peu de
paroles ; pas de gestes trop saccadés, trop précipités. Pas d'inquiétude
excessive ni de "stress" inutile ; il faut avoir avant
l'intervention, réfléchi aux détails pour ne pas être surpris et
improviser le moins possible. Ainsi, mon esprit est calme et heureux, les
battements de mon cœur tranquille. J'ai
l'extrême privilège de pénétrer à l'intérieur d'un corps humain :
ceci est à chaque fois pour moi un moment de respect et de recueillement,
un peu comme à l'entrée d'un temple. Surtout ne pas nuire... Surtout
respecter aux mieux ce qui est encore sain... Surtout être discret dans
cette discussion à l'intérieur de mon semblable, tout remettre en ordre
nettement avant de s'en aller... Car véritablement, je n'ai aucun droit
sur ce corps entrouvert, mais seulement des devoirs >>.
J'arrive ainsi, tel le docteur Cachera, à pénétrer jusqu'au "Cœur - Lumière"
pur "Ayn – Soph - Aur" d'Adam - Kadmon qui supporte depuis la
nuit des temps tout le poids de la souffrance martyre et inhumaine de
l'humanité terrestre entière. Grâce à mon œil - loupe de
"l'Homme authentique" sain de cœur, d ‘âme et d’esprit
humains, j'arrive à sélectionner et sectionner le composant sensitif (#
nerf sensitif) du "cordon du serpent" ou "corde
d'argent" reliant le Super - Soi d ' "Adam -
Kadmon" – Homme Macrocosme, aux multitudes âmes humaines
souffrantes incarnées ou non à l ‘intérieur de l ‘univers du système
solaire. Cette chirurgie pur d 'esprit "Ayn-Soph-Aur" libère désormais
l'Homme Céleste, qu'est Adam - Kadmon, de toute souffrance issue de
l'humanité terrienne.
Le Grand -
Humain retrouve ainsi sa toute puissance d 'Homme Créateur avec son libre
arbitre androgyne, céleste et primordial. IL va pouvoir juger le monde des hommes - "Aveugles guidant
d'autres aveugles", les trois fois Saints pontifes qui béatifient
à tort et à travers les Esprits morts et Saints - Mystères. Concernant
la réalité de l'existence du "Grand Humain", dès le XI è siècle, Jean de Jérusalem - Moine soldat du Christ et mystique dans le monde
des éggrégores, l'a déjà entre - aperçu. Il nous le décrit en ces
termes ( Livre des Prophéties, le troisième millénaire révélé) :
"Lorsque
ce sera le plein de l 'An Mille qui vient après l 'An Mille
Les hommes
auront enfin ouvert les yeux
Ils ne seront
plus enfermés dans leurs têtes ou dans leurs cités
Ils se verront
et s'entendront d'un point à l'autre de la terre
Ils sauront
que ce qui frappe l'un blesse l'autre
Les hommes formeront comme un grand corps unique
Dont chacun
d'eux sera une part infime
Et ils
constitueront ensemble le cœur
Et il y aura
une langue qui sera parlée par tous
et il naîtra, enfin le Grand Humain "
L'Enseignement
sans parole du Grand Humain - pur "Ayn-Soph-Aur" m'a permis en 7
ans de travail - réflexion de solutionner et expliquer cette phrase
populaire énigmatique vietnamienne affirmant que : "C'est le fils qui naît d'abord,
le père ne naît qu'après" (Vu Ngoc Phan, "Tuc Ngu Ca
dao dân ca Vietnam", Ha Nôi , 1978, p.475).
A travers les
écritures des mystiques juifs kabbales et autres hermétistes, nous
connaissons la réalité mythique de l'existence d'Adam - Kadmon, le
premier homme crée par les Elohim ( = les 7 Fils de Dieu – Un, le
Silence après avoir été le Verbe ) d ’essence pur "Ayn – Soph
- Aur". L'humanité terrienne biblique et coranique de religions
monothéistes glorifie et honore la mémoire du Dieu Unique le Très
Haut. Elle cherche depuis toujours à communier avec Dieu Eternel et néglige
complètement leur vrai ancêtre biblique ou "Adam - Kadmon"-
Celui dont la beauté rend jaloux les anges, et qui a accepté de se
laisser déchirer sa Cinquième côte pour créer la Femme, sans quoi il
n'y aura pas de vie humaine et individuelle sur la planète terre.
Cette négligence
spirituelle a empêché l ‘arrivée dans notre monde Adam - Kadmon - le
"Père -et/ou – la Mère", d'essence divine et céleste de
l'humanité terrienne, qui a sacrifié Son Etre Humain Androgyne –
Trilogique – et - Intégral pour donner une partie de sa lumière
« Alpha » à Jésus-Christ - Celui qui est consacré comme le
"Fils de l'Homme" (ou "Fils de Dieu"), et dont la
date de sa naissance marque le début de l ‘ère chrétienne sur terre.
Le "Fils
de l'Homme" est donc né avant l 'Homme – « Adam – Kadmon »
qui cherche pourtant, dans la souffrance atroce, à être scindé en deux êtres – humains physiquement libres
de tout mouvement, grâce au partage équitable de sa lumière « ayn
– soph – aur », qui se mettait à diviser de façon
exponentielle en nombre incalculable pour être perdu dans l‘immensité
de l ‘espace et/ou le temps cosmique, planétaire et universel. Les vibrations vivantes et lumineuses du Verbe - d’esprit Alpha
Christ, infini petit, et sublimé en tant que « Fils de l ‘Homme »
jaillissaient partout et nulle part à l ‘intérieur de l ‘univers du
système solaire.
Le Dieu – Un
, le « Sans – Nom », « Sans – Forme » se
manifeste en premier et bibliquement à Abraham – le premier patriarche
, qui n‘était ni juif, ni chrétien, ni musulman. IL s‘est montré
ensuite à Moïse sous la forme d ‘un « Buisson ardent ».
C’était un Dieu non esclavagiste avec ses « Dix Paroles »
et sa célèbre devise « Œil pour œil, et dent pour dent ». IL s‘est métamorphosé du tout au tout avec l‘élection de Jésus
– Christ, comme le
« Fils de l ‘Homme » et payait ainsi ses dettes de sang, en
assistant dans un Grand Silence de mort, sans pouvoir rien faire, à la
crucifixion de son Fils élu au Golgotha.
En abandonnant
son statut de Dieu « œil pour œil et dent pour dent » et par
jeu, Dieu l ‘Inconnu, le « Sans – Nom » pur d’essence
« ayn – soph – aur » s’est rétracté au tréfonds de l
‘âme humaine d ‘« Adam – Kadmon » - l ‘«Homme
– Céleste – Macrocosme », après avoir élu Jésus – Christ
comme « Fils de l ‘Homme ». Ce jeu de cache – cache est
inconnu de tous, sauf à l ‘âme androgyne, pure, vierge et sans
tache d‘« Adam – Kadmon » qui cherche de son côté
à se scinder en deux âmes humaines distinctives et sexuées – « homme
masculin » et « femme féminin ».
Le vœu pieu d
‘Adam Kadmon a bien du mal à se faire, suite au mouvement de rétraction
( = zimzum) de la lumière d ‘essence pur « ayn – soph – aur », une et indivisible du « Sans – Nom », qui s’est enchaînée
à celle des dieux et des « anges déchus », avant d ‘ être
parvenue à se retirer jusqu’au tréfonds de l ‘âme androgyne du
« Grand Humain ».
En cette fin
XX è siècle, personne au monde peut me dire, où, quand et comment est né
Adam - Kadmon ? Or l'ère adamique touche à sa fin selon les Ecritures
bibliques. Nous ne trouvons aucune trace corporelle et spirituelle d 'Adam
- Kadmon , le "Verbe" mystique dont la définition est : "Ce qu'on appelle l'Homme Céleste ou la première manifestation divine
n'est autre chose que la forme absolue de tout ce qui est ; la source de
toutes les autres formes , ou plutôt de toutes les idées ; en un mot,
la Pensée Suprême , le Verbe". De cet Homme Céleste - le
"Verbe", intuitivement A.D. Néel l'a entre aperçu furtivement
à travers ces notes dans une lettre datée le 14 Mars 1912 à Calcutta :
" Toutes les voies sont vaines et folles ; l'homme est une bulle à la surface de l'océan ... une bulle qui pense et
qui a, mesquine, l'orgueil de ses pensées ..."
Adam - Kadmon
, le Père – et - Mère de l'humanité terrienne n'est donc pas encore né
sur terre. IL et/ou ELLE endosse encore la peau de la Bête, à cause de
la négligence mortelle des enfants du peuple d'Abraham, d'Isaac et d'Ismaël respectueux des rites non sens, qui s'entre-tuaient bêtement
entre eux malgré leur crainte excessive de Dieu Un – d 'essence pur
"Ayn-Soph-Aur", la Lumière Incréée d ' "Adam - Kadmon". Quant aux âmes des enfants d ' Eve (ou de la Cinquième côte d 'Adam
– Kadmon ), elles préexistent bien avant que la Terre soit Terre. Par
la suite, une fois que la Terre est formée, toutes ces âmes – les
descendants de la Femme – « Eve protoplaste » ont fait l'expérience
d'incarnations spirituelles depuis les grands mammifères marins en
passant par les primates – singes avant de pouvoir se redresser sur ses
deux jambes et sa colonne vertébrale bien droite pour être « homo
– australopithèques » (vers – 5 millions d ‘années),
« homo – habilis » ( - 3 millions d’années) , « homo
– érectus » (- 1,7 millions ans), « homo – sapiens »
( - 700milles ans), puis le stade « Pré – homme moderne »
( - 30 milles ans), et enfin l ‘« Homme
moderne » ( vers – 4000 ans) qui s’organise en société
avec les Cités – Etats , dont la première grande civilisation sumérienne
qui invente en premier l ‘écriture cunéiforme sur des supports en
tablettes d ‘argile.
L’apparition
de l ‘écriture a complètement bouleversé l ‘existence de l‘humanité – les descendants de la Femme. Selon Jean Bottéro,
<< Les Sumériens étaient les anciens habitants de la Mésopotamie. Créateurs, au tournant du IV è au III è millénaire avant J.C., non seulement de
la haute civilisation la plus antique connue à ce jour, mais du premier
système viable d ‘écriture, seul procédé en mesure de nous représenter
le passé en détail et avec certitude, leur situation géographique,
sur cette sorte d’aire ouverte également à l’Orient et à l
‘Occident, en même temps que leur prépondérance intellectuelle et
technique, leur ont permis de diffuser partout, des siècles et des siècles
durant, les plus brillants acquis de leur culture. Ils ont inspiré de
loin les auteurs de la Bible et, de plus loin encore, le vieux monde
hellénique, puis hellénistique : les deux sources premières et
essentielles de cette « civilisation chrétienne »>>.
L’écriture
répond parfaitement au besoin ( qu‘éprouve tout individu vivant dans
un groupe social avancé) de représenter visuellement et de fixer la pensée
humaine qui est fugitive par son essence même. Elle constitue un
remarquable moyen d’expression et de communication durable, donnant à
chacun la possibilité de conserver un témoin permanent d ‘une ou de
plusieurs paroles absentes. Elle est bien plus qu‘un simple instrument
selon C . Higounet, qui écrit : « En
rendant la parole muette, elle ne la garde pas seulement, elle réalise, en outre, la pensée qui, jusque là reste à l ‘état de possibilité. Les traits les plus simples dessinés par l‘homme sur la pierre ou
sur le papier ne sont pas qu‘un simple moyen, ils enferment aussi et
ressuscitent à tout instant sa pensée. Au – delà d’un mode
d’immobilisation du langage, l’écriture est donc un nouveau langage, muet certes, mais (…) qui discipline la pensée et l ‘organise en
la transcrivant (…). L’écriture est non seulement un procédé
destiné à fixer la parole, un moyen d’expression permanent, mais
elle donne aussi directement accès au monde des idées ; elle
reproduit bien le langage articulé, mais elle permet encore d’appréhender
la pensée et de lui faire traverser l ‘espace et le temps ».
Le Coran nous
révèle que c‘était Dieu qui a enseigné l ‘écriture à l ‘homme
civilisé à travers ce verset (
Sourate XCVI ; Le Sang coagulé, v . 1 – 5 ) : « Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé tout. Qui a créé l ‘homme de
sang coagulé. Lis, car ton Seigneur est le plus généreux. C’est lui
qui a appris ( à l ‘homme) à se servir de la plume ( de kalem) ;
IL a appris à l‘homme ce que l ‘homme ne savait pas ».
Selon ce texte sacré, Dieu Allah a donc enseigné en premier l ‘écriture
aux sages de la civilisation sumérienne qui nous fassent connaître l
‘histoire du héros épique « Gilgamesh » - le Super Sage,
le premier homme ayant parvenu à échapper au Premier Déluge punitif et
parvenir à être un « Immortel » grâce à l ‘aide du Dieu
« Ea/Enki » - Bon Démiurge, et adversaire de son frère –
le divin « Enlil » - amateur des filles vierges, belles et
humaines et le seul vrai responsable du Premier Déluge exterminateur de
la race humaine – humanité « têtes noires » créée par le
monde des dieux.
Les récentes
fouilles archéologiques, en cette fin XX è siècle de l ‘ère chrétienne, sur l’antique territoire mésopotamien, ont permis aux spécialistes
– assyriologues de remonter le temps et connaître mieux les pensées
religieuses de la civilisation mésopotamienne antique. L’ère
historique avec l’écriture sumérienne n ‘est daté que vers 3200
avant J.C. Ces documents vénérables ( tablettes avec textes en écriture
cunéiforme) sont les plus anciens témoignages écrits du travail de pensées
par lequel des hommes – les descendants de la Femme, ont tenté de répondre
avec les moyens de leur bord , aux questions qui nous travaillent toujours
devant cet univers démesuré autour de nous, devant notre propre
existence, le sens et le destin de notre vie.
Le Père
ANDROGYNE - "Adam - Kadmon" ne naît qu'après le fils d'"Adam - Kadmon". Cette phrase populaire énigmatique
vietnamienne était donc bien vraie. En effet, la naissance et la vie de
Jésus-Christ - le "Fils de l'Homme" (Homme ici désigne Adam -
Dieu ou Adam - Kadmon), nous prouve que le Fils (Jésus-Christ) est né
avant le Père ANDROGYNE (Adam - Kadmon), qui ne pourra venir au monde
que lorsqu’il parviendra à se scinder en deux êtres distinctifs
« Homme – Père » et « Femme – Mère » avec
leur Enfant – « Nouvel Eternel », d’essence pur « ayn
– soph – aur » - Frère et ami des Sages mystiques ayant conservés
en état de marche leur étincelle – « Lumière Incréée », grâce à leurs âmes personnelles et éternelles du « Je Suis les
descendants de la Femme ».
C'est bien de
cette étincelle lumineuse – d ‘essence pur « ayn – soph –
aur » qui existe en tout être - humain ici-bas que V.S. Naipaul l'a
évoqué en écrivant : "L'accomplissement de soi passe par la découverte de l'étincelle divine
qui est en chacun de nous.
C'est une immense idée humaine, devenue cauchemar des religions révélées. Leurs sinistres prêcheurs voudraient nous enfermer dans les prisons de
la foi comme les régimes totalitaires nous bouclaient dans celle de l'idéologie". Quant à Jésus-Christ, le "Fils de l'Homme", IL nous l'évoque
en terme parabolique : "...La
lampe de ton corps, c'est ton œil.
Lorsque ton œil est sain, ton corps tout entier est aussi dans la lumière
; mais dès qu'il est malade, ton corps aussi est dans les ténèbres.
Vois donc si la lumière qui est en toi n'est pas ténèbres ! Si donc ton
corps tout entier est dans la lumière, sans aucun mélange de ténèbres, il sera dans la lumière tout entier, comme lorsque la lampe t'illumine
de ses rayons "(Luc, 11, 33-36 ). Enfin, selon l'ange, c'est
bien "A l'homme est donné la flamme qui unit les Sept" ; "L'homme
ne se réjouit que si les sept sens, les sept âmes, agissent de concert. C'est la clef. Que le Nouvel
Être naisse en vous !" ; et surtout "Un
corps vierge n'est pas nécessaire", donc il est inutile de
pratiquer la "chasteté" pour ceux et celles qui quêtent
l'illumination de la lumière divine inhérente à soi.
Si nous
poussons plus loin cette réflexion, nous pouvons répondre tout en éclairant
en nous - même, sur le mystère du premier « Homme – androgyne »
dont la forme humaine asexuée rend jaloux les anges de service, et dont
les hommes de science se pose depuis toujours : " La
poule et l'œuf, lequel des deux arrivent le premier au monde ? ". Je peux répondre ici sans risque de me tromper, aucun de ces deux éléments
arrive le premier. En effet, de par sa nature, si la poule arrive la
première au monde, toute seule, elle peut pondre autant d ‘œufs
qu'elle veut, les œufs sortis d'elle seront inféconds. Il en est de même
pour l'œuf, un œuf tout
seul reste toujours un œuf.
C'est le coq - androgyne qui arrive le premier, en tant que le « Verbe »
- la « Pensée suprême et céleste » avec son essence pur
"Ayn-Soph-Aur" libre arbitre et volonté première de nature
divine, qui rêve à avoir de la bonne compagnie avec des êtres
multiformes agréables à voir. Avec sa cinquième côte, une main
invisible du « Sans – Nom » réalise ce rêve et créer une
poule. Bien avant l’arrivée du Coq androgyne sur la scène de la haute
– cours ( à bien différencier avec la basse – cour), le « Sans
– Nom » a créé le Serpent – le Malin qui parle et qui respecte
les « lois – paroles » du Sans - Nom. Notre Malin est en
quelque sorte le gardien des Paroles du Sans – Nom, qui est à la base
de tout. De ce rêve est né la femme poule, qui a accouché une
multitude d'œuf, dont le coq – androgyne moins sa cinquième côte réussit
à réaliser l'acte de fécondation amoureuse in - vivo, grâce à son
divin "sperma".
De cet acte à
deux au beau milieu du Jardin d’Eden – monde de la Haute – Cour
vierge de tout péché, sont nés une multitude d'œufs fécondés, dont
certains sont fertiles et d'autres non. Selon les descendants de la Bête
– les soi – disant gardiens des lois divins ici – bas ( = monde de
la basse – cour ), la poule avant d’être mère a le malheur de pécher
par gourmandise en goûtant au fruit interdit sur l’Arbre de la
Connaissance. De ce péché mignon, le Jardin d’Eden s ‘est évanoui
et le décors se métamorphosait en celui de la basse – cour terrestre
avec la terrible malédiction du « Sans – Nom » qui
s’abattait sur la poule – mère et ses descendants, ainsi que ceux du
Serpent – le Malin et gardien des « Lois – Paroles » du
« Sans – Nom ».
Les œufs
fertiles arrivent à donner naissance sous la chaleur amoureuse de
la poule - mère à des poussins. Seule la poule accompagne et nourrit
ses poussins. Quant au coq – androgyne, il reste invisible en se
cachant par jeu. Un des poussins - l'élu du Roi - soleil de la
basse-cour, sans le libre arbitre, ayant reconnu la toute puissance du Père
céleste, est venu ici – bas pour
évangéliser le monde superstitieux, ritualiste extrême,
indigne d’être élu par le Sans – Nom, et se fit crucifié bêtement
sur la croix au Golgotha par des renards et autres requins, les
descendants du serpent "beau - parleur", qui guettent par ruse
et par la loi du silence à bien viser le talon de la poule - mère et
mettre tous les péchés du monde sur son dos et celui de ses descendants.
Le poussin -
élu, en tant que « Fils de l’Homme » et grâce à sa
trilogie christique attend patiemment son heure pour renaître de ses
cendres tel un phénix. Beaucoup de ces poussins sont atterris sur la
terre, devenus sauvage. Le résultat de cette dispersion à travers le
monde fut que, sans défense, les poussins se laissent ainsi dévorer par
des renards, des vipères, des aigles et autres rapaces faux bergers avec
l'art rhétorique non sens. Des milliards de ces poussins oublient même
le nom Adam - Kadmon du coq - androgyne à la base de la Genèse de l
‘humanité terrienne, se mettent à honorer, à glorifier les esprits
des dieux sanguinaires guerriers et immortalisés par leurs idéologies
extrémistes, intégristes, dogmatiques et unificatrices par le feu des
armes, le sang et les larmes des faibles sans défense. Ils vendent même
leur âme éternelle et humaine pour devenir renards, vipères, aigles,
requins et inhumain pour être tout puissant, mortel et éphémère ici
bas. Ces poussins diablotins blessent, martyrisent même le phénix jusqu'à
le mettre sur la croix au Golgotha . Ils pratiquent assidûment la
pratique d’eucharistie avec le « manger du corps , et boire le
sang du Poussin – Phénix » tels des vampires pour pouvoir vivre
éternellement. Beaucoup de ces poussins fils élus régressent avec le
temps horizontal jusqu'à devenir des asticots : "Nous
ne sommes que des asticots sur une grosse pomme nommée Terre"
(phrase extraite du livre "Etranges révélations sur la vie après
la mort" de Martin Ebon.
La sagesse
populaire vietnamienne déclare sans ombrage à ceux qui auraient tendance
à ne voir dans la parenté qu'une association d'intérêts : "On est parent à cause des ancêtres et non à cause de l'argent et du
riz". De cette recherche de ma filiation parentale originelle,
j'arrive ainsi à retrouver la trace mythique réelle de mes deux parents
"Adam" et "Eve" spirituellement parlant, qui ne font
qu'un en "Adam - Kadmon" - le Grand Architecte de l'Univers
cosmique et planétaire, grâce à son essence pur « ayn – soph
– aur » du « Sans – Nom » qui s’est caché par jeu
au fin fond de leur âme humaine et commune, dont la « Pensée
cosmique et sphérique » a fait des merveilles.
Du Christ ( Père
– Fils – et Saint Alpha), le Phénix, mon frère Un sur terre, le
Coran dit : "Jésus est aux yeux
de Dieu ce qu'est Adam. Dieu le forme de poussière puis Il dit : Sois et
il fut" (Sourate III, v.52).
Jésus, le "Fils de l'Homme" avec son corps humain est
donc un enfant - fils d'Adam - Kadmon comme tout être humain, mystique ,
frère et sœur du Christ
Alpha. Devenu "Phénix", le Christ se fait crucifier par les
poussins intégristes ayant vendus leurs âmes éternelles à des renards
diables ici bas. Le sacrifice passionnel du Christ, mon frère Un, m'est
très utile dans cette recherche de la filiation réelle et divine de
l'humanité fils et fille d'Adam - Kadmon. Nous sommes tous frères et sœurs
devant le Christ Alpha – le Fils élu du « Grand – Humain »
- le Grand Architecte de l'Univers, qui a beaucoup souffert pour être
dans le monde. C'était bien Lui, qui nous a enfanté tous et dans la
souffrance de l'accouchement. C'était bien Lui, le Dieu d'Amour et de
Miséricorde. Sa nature d ‘Homme androgyne ( ou « Eunuque »), d’essence pur « ayn – soph – aur » est paraboliquement
rapporté par Jésus ( Mtt, 19, 12 ) : « Il
y a , en effet, des eunuques qui sont nés ainsi du sein de leur mère,
il y a des eunuques qui le sont devenus par l’action des hommes, et il
y a des eunuques qui se sont eux-mêmes rendus tels en vue du Royaume des
Cieux. Comprenne qui pourra ! »
Les sommités
politiques, religieuses, et monarchiques de droit soi-disant divin
ou civil, tyranniques et dictatoriales ne savent pas que : "Lorsqu'on
n'a pas enfanté, on ne sait pas aimer. Quand on n'est pas de même sang,
on ne sait pas avoir pitié" (Vu ngoc phan, Tuc – ngu ca –
dao dân ca Vietnam, p.410). Cette sagesse populaire vietnamienne nous
montre bien le pourquoi des actes barbares des hommes gouvernants
dictatoriaux, tyranniques, sans âmes humaines, et soi – disant
« Pères des Nations et des Eglises », qui ne voient et ne
jugent qu‘à travers leur lien de « sang – génome » -
« poussière tu resteras poussière ». Ils sont sans pitié
envers leurs victimes et leurs opposants, dont l ‘Inquisition,
les bûchers, les Tribunaux révolutionnaires islamiques, les Tribunaux
révolutionnaires communistes et prolétariats, etc.
Tous ses hommes dictateurs œuvrent depuis toujours pour perpétuer
la « mémoire – grandeur » de l ‘Esprit de la Mort ( =
Esprit du Temps horizontal à la « Pensée unique »), symbole
de l ‘ordre parfait maintenu en main de maître par le Malin – Lucifer
ou l ‘« Egal du Très – Haut », qui manipulait les
trois mondes - celui des dieux, des anges déchus et des hommes et qui
menait depuis la nuit des temps un combat sans merci contre Yéoshua – l
‘Eternel, le Très – Haut et Divin Démiurge, qui a cédé son image
humaine et son grain d ‘esprit – pur d’essence – « lumière
incréée » sans le libre arbitre à Jésus – le « Fils de l‘Homme » pour se rétracter et endosser seul la peau de la Bête
« 666 » grâce à son âme cosmique, éternelle – celle du
Christ solaire et universelle d’un « Je Suis Ce qui est ».
En l
‘absence de la présence de l ‘Eternel – Très – Haut et Christ
Solaire, notre Malin a institué le mensonge monstrueux concernant le
« Péché originel d ‘Eve », inventé de toute pièce par
le monde des dieux et des « anges déchus ». De telle
couleuvre mensongère a traversé l ‘espace et le temps pour atterrir
sur la planète terre, pénétrant inconsciemment dans les méninges de
la prêtrise des églises soi – disant universelles, dont le
catholicisme papal et l’islamisme, purs et durs, qui ont accouché
ensemble à travers leurs politiques ultra – nationalistes et hégémoniques, des régimes monstrueux tels l ‘esclavagisme, le colonialisme, le
nazisme, le communisme et le capitalisme. qui sucent en un siècle et
demi le sang, les larmes et les misères des centaines de millions,
voire le milliard d ‘êtres – humains, les descendants de la Femme,
et qui perpétuent les rites superstitieux en adorant des statues de
toutes formes et matières, les pièces d ‘or ou en lingot, les
billets – dollars verts et autres, en sacralisant des icônes, etc.
Ainsi
jusqu'à ce jour, seul le "Fils de l'Homme" est né et mort
crucifié (corps et esprit Alpha ) sur le Golgotha. L’âme éternelle,
humaine, cosmique et solaire du « Fils de l’Homme » - le
lien entre son corps de lumière et de son esprit « Alpha –
Christ » pur d ‘essence « ayn – soph – aur », échappe
à tout enfermement doctrinaire politique et religieux papal ou autre
sectaire. Quant à l ‘ « Homme » ou le « Grand
– Humain » d ‘essence pur « ayn – soph – aur »,
IL vient de naître en cette fin des temps, confirmant les écrits prophétiques
de Jean de Jérusalem. Suite de quoi, IL quitte ainsi sa peau monstrueuse
– « Bête de l ‘Apocalypse » se dévoilant sa vraie nature
humaine en Trois êtres, dont l ‘ « Homme – Père »
avec son « Feu Masculin » d ‘un « ange – génie d
‘Allah » prénommé Eblis, la « Femme – Mère »
avec son « Feu Féminin » d ‘Eve et le « Nouvel Enfant
- Nouvel Eternel » avec son « Feu Serpent » désormais
bien harmonieux, stable et
en paix avec lui – même pour jouer son rôle de lien indissoluble entre
ses deux parents – le couple « Grand Humain ».
Le
« Nouvel Eternel »
est désormais le Maître de Justice et de l ‘Univers du système
solaire, d’essence pur « ayn – soph – aur ». Son cœur
est celui d ‘ « Adam – Kadmon » - Dieu d’Amour et
de Miséricorde, le Grand – Humain ; son âme divine et éternelle
est celle de Yéoshua – l ‘Eternel ( ou Yahvé EL ) – Dieu Manifesté
et Démiurge, et son esprit est celui du Christ Alpha ( ou Christ
solaire) – le plus petit du royaume des cieux, qui s‘immobilise dans le Silence absolu au point central de l‘astre
solaire. C’est un Enfant de la Paix et du Bonheur partagé entre le
Ciel et la Terre. IL hérite désormais la toute puissance de Dieu
Eternel – le Silence du « Sans – Nom » et « Sans –
Forme », qui parvient finalement à se faire incarné son Tout en
le « Nouvel Eternel », tout en rêvant d ‘être l
‘Unique Père de l‘humanité terrienne.
Le
vœu pieu de l ‘Eternel « Sans – Nom » - Dieu Inconnu et
Infini est désormais possible, grâce cette formule initiatique,
magique et hassidique, qui va être prononcée toute en chœur par les âmes
lumineuses et éternelles de tous les Sages humains – frères et amis du
« Nouvel Eternel » : "Avenu
malkenu, notre roi, notre père, je continuerai à t'appeler Père jusqu'à
ce que tu le deviennes".
Finalement,
"la clé de l'énigme n'est
pas l'ascension de l'homme au ciel, mais son ascension ici-bas, dans
l'esprit, et la descente de l'esprit dans son humanité ordinaire, une
transformation de la nature terrestre...
Une naissance nouvelle :
l'aventure de la conscience" (texte extrait de Savitri, poème de
23813 vers écrit par Sri Aurobindo, racontant un épisode de l'épopée
du Mahabharata où s'affrontent le monde du Haut et celui du Bas).
Déjà à son
époque, dans "l 'Ecclésiaste", le Sage Roi Salomon a douté
sur la transcendance de l 'Esprit – Souffle – de - vie humaine en
posant cette question : << Qui
peut savoir si le Souffle – de - Vie des hommes monterait en haut (à la
mort) , tandis que celui des bêtes descendrait en bas vers la terre ?
>> (Ecclésiaste, III 21 ) Toujours selon le Qohéleth, fils de
David, roi à Jérusalem : << J'en
ai conclu à part moi, touchant les hommes : "C'est
que Dieu veut les maintenir loin et montrer qu'au fond ils sont pareils
aux bêtes !". De fait, la destinée des hommes et celle des bêtes
sont identiques : comme celles-ci meurent, ceux-là meurent aussi ; ils
n'ont tous qu'un Souffle – de - vie ; et
les hommes n'ont aucune supériorité sur les bêtes, mais tous ne
sont que vanité. Tous se rendent au même endroit, tous ont été tirés
de la poussière, tous retourneront à la poussière >> ( Ecclésiaste, III, 19-20 ).
En conclusion,
je résume mes pensées mystiques - scientifiques – et - modernes,
celles d ‘un homme ordinaire authentique – stade spirituel d‘un
bouddha amitàbhà eschatologique, non dogmatique, ayant réussi la réalisation
de l ‘« Instant messianique » en mon âme et
conscience, en ces termes : "Je
n'ai rien à dire qui n'ait été dit avant moi et ne suis pas un habile
écrivain. C'est pour former mon esprit que je compose cet ouvrage"
( Shantidéva, bodhisattva indien XI è siècle après J.C. ) ; tout
en citant un texte du « Sans – Nom » ou l ‘« Inconnu », qui instruit avec une patience infinie l ‘humanité – les
descendants de la Femme, dans le silence de l ‘écriture (Trouvé
dans une vieille église de Baltimore en 1692. Auteur inconnu) :
<< Désirs
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte,
et souvenez – vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant
que possible en bons termes avec toutes personnes. Dites doucement et
clairement votre vérité ; et écoutez les autres, même le simple
d’esprit et l’ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire. Evitez
les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l‘esprit. Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de
devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que
vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements.
Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit - elle ;
c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du
temps. Soyez prudent dans vos affaires ; car le monde est plein de
fourberies. Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui
existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et
partout la vie est remplie d’héroïsme. Soyez vous-même. Surtout n ‘affectez pas l’amitié. Non
plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité
et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe. Prenez avec
bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre
jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur
soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De
nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude. Au-delà
d’une discipline saine, soyez
doux avec vous-même. Vous êtes
un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ;
vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous soit clair ou non,
l’univers se déroule sans doute comme il le devrait.
Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de Lui, et
quels que soient vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi
bruyant de la vie, la paix dans votre âme. Avec toutes ses perfidies,
ses besognes fastidieuses et ses rêves brisées, le monde est pourtant
beau. Prenez attention. Tâchez
d’être heureux . >>
Dernière mise à jour le mercredi 05 septembre 2001
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